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Gambit, Histoire d'une pépite liégeoise Liège, ce n'est pas que Nethys...

Gambit Financial Solutions, c'est le bébé de Georges Hübner. "L'idée a émergé en 1999 en pleine période d'exubérance irrationnelle sur les marchés. C'est l'économiste Luc Leruth qui m'a un jour appelé pour me demander s'il était possible de créer un système de profilage des investisseurs plus robuste que celui des banques. Je lui ai répondu que oui. Nous avons débuté dans un bureau de l'Université de Liège. Nous étions quatre: un matheux, un économiste, un professeur de finance et un psychologue. Aidés notamment par la Région wallonne, nous avons lancé la société en 2007. Malheureusement, il y a eu la crise financière de 2008 et certaines banques qui voulaient nous faire confiance ont annulé leurs contrats. Cela n'a pas toujours été simple, il a fallu faire preuve de résilience". Georges Hübner a été le CEO de Gambit de 2007 à 2009, mais ce n'était pas vraiment sa vocation. "On a recruté pour le poste Geoffroy de Schrevel, un ancien de Mastercard. C'est sous son impulsion que nous sommes devenus une fintech, internationale qui plus est. On a créé un "robo advisor", un robot-conseiller. C'est Birdee, filiale de Gambit, qui gère aujourd'hui 175 millions d'euros via des ETF (des produits qui répliquent un indice boursier, NDLR). Gambit travaille en direct avec des particuliers via Birdee, mais aussi en direct avec des institutions financières. Toute la clientèle de conseil en investissement de BPCE (Banque Populaire Caisse d'Epargne, en France), dixième banque européenne, est ainsi gérée via Gambit. Aujourd'hui, plus d'un million de particuliers sont conseillés via Gambit."