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Emploi: le rebond de l'épidémie nourrit l'incertitude

Le coronavirus continue de marquer de son empreinte notre société. La crainte d’être contaminé grandit mois après mois. Et nous sommes de plus en plus pessimistes concernant le futur de l’économie belge, si l’on en croit le baromètre AXA Bounce Back, une enquête mensuelle menée auprès de 1.000 lecteurs de L’Echo et De Tijd.

Quelque 67% des lecteurs interrogés ont peur d’être contaminés par le coronavirus, soit 10% de plus qu’en juillet. Les femmes (77%) sont plus nombreuses que les hommes (66%) à craindre une contamination. La science apprend pourtant que les hommes sont généralement plus vulnérables que les femmes.

Dans les lieux les plus fréquentés, nous sommes même 83% à redouter une contamination. C’est notamment le cas au supermarché (59%), dans le bus, le tram et le métro (58%), au restaurant (53%) et dans l’avion (52%), selon l’enquête. À l’inverse, c’est à l’école (21%) et au travail (28%) que nous avons le moins peur d’être contaminés.

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Ces craintes s’expriment également dans notre comportement. Nous sommes ainsi 94% à porter un masque dans les lieux publics et acceptons tout à fait l’obligation d’en porter un, surtout dans les transports en commun (94%) et les magasins (88%).

42% maintiennent toujours une distance de 1,5 mètre par rapport à ceux qui ne font pas partie de leur “bulle”.

Presque tous les participants à l’enquête (92%) réduisent ou évitent les contacts physiques, comme se serrer la main pour se saluer. Et 77% des lecteurs se lavent régulièrement les mains avec un produit désinfectant, près de 10% de plus qu’en juillet. L’appel à la vigilance des virologues quant à l’hygiène des mains semble avoir été entendu.

Nous prêtons en outre davantage d’attention à la distanciation sociale: 42% disent maintenir en permanence une distance d’un mètre et demi avec ceux qui ne font pas partie de leur “bulle”. C’est 10% de plus qu’en juillet. Par précaution, nous sommes 85% à fuir les endroits très fréquentés.

Incertitudes

En matière d’emploi, le rebond de l’épidémie cet été a alimenté l’incertitude générale. Plus d’un lecteur sur cinq (22%) redoute un licenciement à court ou moyen terme, soit 6% de plus que durant l’enquête de juillet, juste avant que la deuxième vague fasse la Une. Cette crainte touche principalement les travailleurs de 18 à 44 ans et ceux qui travaillent dans les entreprises de moins de 50 collaborateurs.

Nous sommes de plus en plus pessimistes à l’égard de notre situation économique. Le mois dernier, 63% des personnes interrogées estimaient que la situation de l’économie belge s’était considérablement détériorée en un an. En août, ce pessimisme s’est étendu à 73% des lecteurs interrogés, tandis que 66% voient la conjoncture continuer de se dégrader dans les trois mois à venir.

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Plus d’un lecteur sur cinq (22%) redoute un licenciement à court ou moyen terme.
Plus d’un lecteur sur cinq (22%) redoute un licenciement à court ou moyen terme.

Pour la grande majorité d’entre nous (88%), cela ne se traduit pas encore par des problèmes d’ordre financier. Mais 83% de ceux qui éprouvent des difficultés à boucler leurs fins de mois pointent du doigt le coronavirus. Financièrement parlant, ce sont celles et ceux qui ne disposent pas d’un diplôme d’enseignement supérieur ou universitaire qui souffrent le plus.

Enfin, 51% des lecteurs affirment que la situation financière de leur propre entreprise ou de l’entreprise pour laquelle ils travaillent s’est détériorée par rapport à l’an dernier. Ils sont 46% à penser que cette situation se prolongera encore trois mois, et 36% à prévoir une nouvelle dégradation de la situation financière de leur entreprise dans les trois mois.

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