La transformation de l’Awex en 2 mots-clés: “Numérisation et collaboration”
Pour mieux aider les entreprises wallonnes à s’internationaliser et faire rayonner la Wallonie à l’étranger, l’Awex a remis à plat l’ensemble de son organisation avec l’aide d’outils technologiques et des conseils d’EY. Comment accomplit-on une transformation digitale de cette envergure, à l’intérieur comme en dehors de nos frontières? Pascale Delcomminette, administratrice générale de l’Awex, se confie dans le second épisode d’EnVue, le podcast signé EY et Echo Connect.
Lorsque l’Agence wallonne à l’exportation a décidé voici deux ans de remettre complètement à plat son organisation – une première dans son histoire – elle a d’abord consulté l’ensemble de ses parties prenantes, “du personnel à nos autorités de tutelle en passant par nos partenaires et bien sûr nos clients, les entreprises”, précise Pascale Delcomminette, son administratrice générale. “Cela a débouché sur un plan stratégique d’une trentaine d’actions coconstruites avec toutes nos équipes, soit quelque 120 personnes qui se sont impliquées au travers de groupes de travail.”
Le plan stratégique de l’Awex touchera à la fois sa structure organisationnelle (avec de nouveaux services, une intégration accrue des volets exportation et investissements étrangers, une spécialisation sectorielle), son socle technologique, jusqu’au fonctionnement même de l’agence, “beaucoup plus en mode projet, collaboratif et décloisonné”, pointe Pascale Delcomminette.
Accompagnement humain
Parmi les lignes de force de ce plan, l’administratrice générale cite d’abord l’accompagnement humain, “qui est l’un de nos piliers. Mieux connaître les entreprises implique de percevoir plus finement encore leurs besoins. Nous disposions notamment d’un ‘diagnostic de maturité’ assez statique: nous allons le peaufiner pour en faire un outil plus performant, plus souple, qui pourra être utilisé par l’ensemble de nos équipes, mais aussi par les entreprises, pour s’autodiagnostiquer et se comparer à leurs concurrentes d’autres pays et d’autres marchés.”
La dimension collégiale est essentielle à la réussite d’un tel projet, estime Thomas Dorynek, Senior Manager Workforce Advisory chez EY Belgique, le cabinet de conseil qui seconde l’Awex sur cette voie: “La transformation digitale est un catalyseur. L’un des points importants en est l’accompagnement humain et la gestion du changement. On peut avoir le meilleur outil, si l’on n’a pas adopté les bons comportements et les bonnes pratiques, cet outil ne pourra pas révolutionner notre façon de travailler!”
Partage des données et des connaissances
Comment se matérialise ce changement de plan stratégique dans la relation que l’Awex entretient avec les entreprises clientes? “Nous allons pouvoir leur offrir un service vraiment sur mesure, grâce entre autres au partage des données. Ce knowledge management nous permettra d’être plus efficaces, plus rapides, plus lisibles et plus agiles.”
Les outils numériques, mais aussi le conseil, assurent ici un apport crucial. “Nous savons de quoi nous avons besoin pour atteindre nos objectifs, mais l’ampleur de ces projets nécessitait une structuration de la démarche avec une expertise, un œil professionnel extérieurs”, prolonge Pascale Delcomminette. “EY nous aide à identifier nos besoins de manière plus fine, à définir les solutions, à poser les meilleurs choix technologiques, mais aussi à implémenter ces nouvelles solutions digitales.”
L’Awex compte “encapsuler” tout le réseau de ses conseillers économiques et commerciaux – en Belgique comme à l’étranger – dans sa stratégie informatique, désormais plus homogène. “Et dans ce cadre, EY fait aussi bénéficier l’Awex de sa vision de la collaboration internationale en termes de différences de culture et de gestion du changement”, conclut Anne Moreau, Consulting Executive Director chez EY Belgique.