La Belgique se profile clairement comme une économie de connaissances. Notre pays s’est fixé l’objectif européen de consacrer 3% de son PIB à la recherche et développement à l’horizon 2020.
À plusieurs niveaux de pouvoir, des mesures fiscales ont été définies, qui s’appliquent aux secteurs technologique, ICT et des télécommunications.Les mesures fiscales en faveur du personnel de la R&D existent depuis longtemps. Pensons à l’exonération partielle du précompte professionnel pour les chercheurs et au régime fiscal particulier applicable aux cadres qui travaillent temporairement en Belgique. "Le domaine d’application de ces mesures a été sans cesse étendu", affirme Hendrik Serruys, associé chez EY Tax Consultants.
"C’est devenu un instrument important dans le maintien des charges salariales à un niveau compétitif pour le personnel scientifique et innovant."
En outre, une entreprise a notamment la possibilité d’appliquer l’exonération du précompte professionnel aux activités de logiciels et ICT. L’avantage peut atteindre 80% du précompte professionnel retenu. "Le gouvernement fédéral planche sur une extension ultérieure de cette mesure", conclut Hendrik Serruys.