La Belgique est confrontée à un double problème. Par rapport à nos voisins, nous hébergeons trop peu de start-ups. Et celles-ci se montrent trop peu ambitieuses. Notre pays manque cruellement d’entrepreneurs audacieux, de ceux qui partent à la conquête du monde avec un produit innovant. Le programme EYnovation leur vient en aide.
Une start-up est généralement confrontée à plusieurs questions typiques. Et les réponses à ces questions déterminent en grande partie sa trajectoire : "Les start-ups ambitieuses ne doivent pas se contenter de poser suffisamment de questions de manière proactive", prévient Wouter Desmet, associé EY Subsidia. "Elles doivent, pour faire la différence, formuler ces questions de façon aussi précise et claire que possible." En mai 2016, la VLAIO, l’Agence flamande pour l’innovation et l’entreprise, a confié à EY et à plusieurs autres partenaires la mission de concevoir un programme spécifique. EYnovation fournit ainsi aux start-ups un large éventail de produits et d’outils spécifiques. "EYnovation transforme des questions ordinaires en questions véritablement ambitieuses", poursuit Wouter Desmet. "Les réponses données permettent à la start-up de poursuivre sa trajectoire ambitieuse."
QUESTION 1
Comment obtenir un financement pour notre projet
Chaque start-up y est confrontée. De nombreux chefs d’entreprises en sont conscients. "Une start-up ambitieuse ne peut toutefois pas se contenter de rechercher un financement suffisant", intervient Wouter Desmet. "Il doit aussi s’interroger sur les formes de financement possibles et souhaitables. Quel est le mix d’instruments de financement optimal pour ma start-up, tant à court qu’à long termes?" Via EYnovation, les start-ups ont accès à un trajet de coaching spécifique. " C’est un trajet qui identifie le cocktail idéal de Friends-Fools-Family, de capital-risque, de subventions, de crédit, etc.", énumère Wouter Desmet.
QUESTION 2
Comment font les autres?
Bonne question, même s’il s’agit avant tout d’identifier aussi précisément que possible ces "autres" qui peuvent réellement vous apprendre quelque chose. "Un exemple mal choisi ne fournit que des renseignements peu utiles", prévient Wouter Desmet. C’est pourquoi EYnovation propose une série de projets de parrainage "high-profile".
QUESTION 3
Comment toucher des clients potentiels?
Une start-up consacre beaucoup de temps au développement de son produit. Néanmoins, elle a également besoin de clients. Pour tester la faisabilité commerciale d’un produit. Pour obtenir du feed-back. Pour convaincre de nouveaux clients. Pour attirer des investisseurs. La question qui se pose à la start-up ambitieuse est donc: "Qui sont les ‘bons’ clients pour moi?" Le programme EYnovation inclut des "camps d’entraînements" pour start-ups ambitieuses, consacrés à la recherche de clients potentiels présentant le profil adéquat. En outre, la start-up a accès au réseau EY qui met en contact des start-ups ambitieuses et prometteuses avec des clients potentiels.
QUESTION 4
Nous sommes "Born Global", mais qu’en est-il du "Grow Global"?
Les start-ups ambitieuses, en particulier les start-ups numériques, sont "Born Global". "Le monde est certes leur marché, mais leurs concurrents proviennent eux aussi du monde entier", tempère Wouter Desmet. "Le modèle classique – commencer au niveau local, puis passer au régional, au national et finalement à l’international – n’est plus pertinent dans de nombreux cas." "Comment puis-je organiser au mieux la croissance de ma start-up et me lancer immédiatement à l’international?", doit se demander la start-up ambitieuse. EYnovation met à leur disposition le réseau mondial d’experts EY dans plus de 190 pays. La startup ambitieuse conclut ainsi plus aisément des partenariats stratégiques avec des acteurs locaux, procède à des acquisitions ciblées à l’étranger, trouve des partenaires complémentaires dans le monde entier..
QUESTION 5
A quoi doit ressembler mon équipe?
Pour répondre à cette question, la start-up ambitieuse aura sans doute dressé la liste des compétences déjà présentes dans son équipe et de celles qui lui manquent encore. "N’oubliez pas non plus que l’environnement de travail dynamique d’une start-up n’a aucun point commun avec la culture d’entreprise stricte des clients et des partenaires commerciaux potentiels", remarque Wouter Desmet. "Les membres de l’équipe qui ont l’expérience d’un environnement plus classique peuvent constituer une plus-value inestimable pour des ambitions de croissance."
C’est pourquoi EYnovation propose des événements de présentation "high-profile" afin que des équipes ambitieuses nouent des contacts entre elles et avec de possibles futurs collègues. EYnovation propose également des services attrayants à ceux qui ont contracté le virus de l’entrepreneuriat. "Quiconque a l’ambition d’entreprendre y rencontre quelqu’un doté d’une idée ambitieuse: c’est souvent le point de départ d’une start-up ambitieuse", sourit Wouter Desmet. "Via des Hackathons, EYnovation marie la créativité et l’innovation avec l’entrepreneuriat."
Plus d'informations sur www.eynovation.be
CHERCHE: Start-up en Belgique
Pour rester compétitive, la Belgique ne peut se contenter de "davantage de start-ups" (early-stage entrepreneurial activity). Comme la Finlande (6%), la Suède (6%) et le Danemark (4%), la Belgique (5%) combine un faible taux de start-ups (TEA) et un haut niveau d’intrapreneuriat (entrepreneurial employee activity). Une situation normale pour les économies très développées. Les économies fondées sur l’innovation ont surtout intérêt à trouver des entrepreneurs ambitieux et innovants. Les chefs d’entreprises ambitieux doivent se développer rapidement pour réaliser leurs objectifs de croissance. Pour faire grandir l’organisation, ils doivent attirer des collaborateurs qui font preuve d’esprit d’entreprise (intrapreneurs). En matière de start-ups ambitieuses, la Belgique fait jeu égal avec la Finlande et la Suède (7%) mais reste loin derrière le Danemark (12%).
Du côté des entreprises à forte croissance, la Flandre est loin de se distinguer: la région compte 1,2% d’entreprises de production à forte croissance et 2,8% de prestataires de services à forte croissance. Contre respectivement 4 et 4,9% pour le Danemark, et 3,3 et 5,7% pour la Suède. À l’instar de la Belgique, le Danemark, la Finlande et la Suède obtiennent de très mauvais scores en matière de start-ups. En termes de start-ups innovantes, le Danemark (46%) fait beaucoup mieux que la Belgique (27%).
Source: www.vlaio.be
Wouter Desmet
associé EY
Subsidia
T. 09 242 51 06
wouter.desmet@be.ey.com