Chaque année, plus de 30.000 professionnels de la finance suivent des cours de Febelfin Academy afin de rester au courant des évolutions dans leur domaine et d'être prêts à relever les défis de demain. “Les trois quarts des participants à nos formations accordent une grande importance à l'apprentissage tout au long de la vie”, résume Ann Vanlommel, sa Managing Director.
Febelfin Academy propose des formations à toutes les personnes actives dans le secteur financier au sens large. Quelque 366 conférenciers y dispensent chaque année 350 cours issus d'un catalogue ouvert de formations, et à peu près autant via des cours sur mesure en entreprise.
“Il faut dire que le secteur financier a une obligation de formation continue, au même titre que les comptables et les avocats”, indique Ann Vanlommel, Managing Director de Febelfin Academy. “En outre, il est en pleine transformation numérique et en mutation constante, du fait des évolutions sociales et des besoins changeants des clients.”
Formes d'apprentissage préférées
Depuis 2018, Febelfin Academy mène chaque année une vaste enquête auprès de ses participants et de ses enseignants afin de mieux comprendre des questions telles que la motivation et l'efficacité de l'apprentissage, ainsi que les formes de formation préférées des professionnels de la finance. “L'accélération numérique amorcée par la pandémie de coronavirus, qui a imposé l'apprentissage en ligne, n'a pas insufflé de changements durables”, note Ann Vanlommel.
“Ces formes d'apprentissage préférées – en présentiel, via des webinaires en direct ou de l’e-learning – dépendent des préférences personnelles, bien entendu. Mais pour chaque sujet, il existe une forme d'apprentissage plus efficace qu'une autre.” Pour les compétences sociales, par exemple, les élèves apprennent mieux dans le cadre de cours in situ ou d'un coaching individuel qu'en ligne. “En tant qu'organe de formation, nous proposons l’éventail le plus large possible de formats d'apprentissage pour chaque matière.”
“Les trois quarts des apprenants estiment que les avantages de l'apprentissage tout au long de la vie l'emportent sur les efforts à consentir.”
Les compétences des apprenants en matière de données sont aussi testées, de façon à la fois générale et très spécifique. “Et force est de constater qu'ils surestiment leurs compétences dans ce domaine”, observe Ann Vanlommel. Quelque 60% des personnes interrogées pensent ainsi maîtriser les outils de traitement des données, tandis que 70% se sentent suffisamment compétentes pour tirer des conclusions raisonnées à partir des données.
En revanche, à peine un quart des personnes interrogées sont considérées par leurs collègues comme des experts en traitement de données. “Il reste donc une grande marge de manœuvre pour améliorer les connaissances numériques. C'est d'ailleurs une nécessité, car les données sont omniprésentes et joueront un rôle encore plus central dans notre secteur à l'avenir.”
Apprendre pour l'avenir
Un peu plus de la moitié des participants suivent une formation dans le cadre de leur emploi actuel. Toutefois, 45% d'entre eux ont plutôt l’ambition de se préparer à l'avenir: pour eux, il s'agit d'une forme d'amélioration ou de renouvellement des compétences. “Les travailleurs sont conscients que d'autres compétences seront importantes dans le futur”, éclaire Ann Vanlommel. “Par exemple, un employé du back-office peut craindre qu'une partie de sa fonction disparaisse, et anticiper cette évolution en se recyclant dans une fonction de compliance.”
Enfin, les trois quarts des stagiaires jugent que les avantages qu'ils retirent de l'apprentissage tout au long de la vie valent largement les efforts à consentir. “Mieux encore, 90% de nos participants sont convaincus qu'ils ont les compétences nécessaires pour continuer à se perfectionner”, conclut Ann Vanlommel. “Autrement dit, les professionnels de la finance sont très motivés pour continuer à se former en continu.”