Vos enfants se lanceront bientôt dans des études supérieures et vous disposez de quelques réserves que vous souhaitez investir? L’achat d’un kot étudiant pourrait s’avérer intéressant. À Bruxelles notamment, le marché de l’immobilier étudiant est en plein boum, en particulier dans le segment supérieur. L’époque où les jeunes vivotaient dans des chambres sans confort est définitivement révolue.
Un espace réduit en sous-sol, avec un lit, un bureau, une armoire et un lavabo, des murs aussi minces que du papier à cigarette, une salle de bain commune aux relents d’humidité, et une seule cuisine pour tout l’immeuble, où la vaisselle ne faisait que s’accumuler… Cela vous rappelle votre chambre d’étudiant? Rassurez-vous, cette époque est révolue. “L’immobilier estudiantin a beaucoup progressé en qualité et répond à toutes les normes d’hygiène et de sécurité – c’est d’ailleurs obligatoire”, confirme Bradley De Pauw, Sales & Marketing Manager du Real Estate Investment Broker anversois Realis. “Nous faisons la différence grâce à notre offre de services.”
Ces services supplémentaires peuvent transformer un kot étudiant en nid douillet. Les jeunes sont choyés et peuvent ainsi se consacrer entièrement à leurs études. “Nous proposons notamment un service de petit-déjeuner et de linge de lit”, illustre Bradley De Pauw. “Ce sont surtout les parents qui y accordent de l’importance: ils veulent être certains que leurs enfants étudient dans les meilleures conditions. Nous mettons aussi un coach à la disposition des jeunes. Il s’agit d’une personne de confiance à qui les étudiants peuvent s’adresser en cas de problème, par exemple s’ils traversent une crise d’angoisse par peur de l’échec. Mais l’objectif n’est pas que le coach serve de mouchard pour les parents!”
“Ce sont surtout les parents qui accordent de l’importance aux services supplémentaires: ils veulent être certains que leurs enfants étudient dans les meilleures conditions.”
Realis prête une attention particulière aux espaces communs où les étudiants peuvent se détendre, jouer au baby-foot, etc. Il est possible d’intégrer ce type d’espace dans les grands projets comptant plusieurs dizaines de kots. “Nous misons aussi sur la tendance à étudier ensemble. C’est pourquoi nous avons prévu des locaux afin que les étudiants puissent étudier ailleurs que dans des bibliothèques ou des salles de cours bondées. Par ailleurs, la situation géographique est importante dans l’immobilier étudiant: il vaut mieux être situé à proximité du campus ou des transports en commun. Et de préférence des deux.”
Bruxelles rattrape son retard
Le marché immobilier est stable, peu sensible à l’inflation et aux fluctuations boursières, et constitue donc un investissement attrayant. Si vos enfants se rapprochent de l’âge où ils se lanceront dans des études supérieures ou universitaires, l’immobilier pour étudiants est intéressant, et vous réaliserez une plus-value à long terme, ce qui n’est pas le cas si vous louez un kot. En outre, les taux d’intérêt sur les crédits hypothécaires sont encore bas. Enfin, cela peut être un bon moyen de diversifier votre portefeuille. Attention, cependant: n’oubliez pas que vous devrez payer des frais et des taxes, tels que les droits d’enregistrement et le précompte immobilier.
Autre point d’intérêt: le marché immobilier dépend de l’offre et de la demande. “Le marché du logement étudiant est très liquide”, explique Herman Van der Loos, spécialiste de l’immobilier chez Degroof Petercam. Voici quelques années, on observait une pénurie de chambres d’étudiants. Depuis, les promoteurs ont investi massivement dans de nouveaux projets.
“Le marché immobilier dépend de l’offre et de la demande. Le marché du logement étudiant est très liquide.”
“En revanche, le marché dans des villes comme Anvers est saturé”, reconnaît Bradley De Pauw. “Gand s’est longtemps opposée à la construction de logements étudiants destinés à la vente individuelle. Ils ne sont presque jamais vendus en pleine propriété ou se trouvent dans des fonds.” Ce n’est pas le cas à Louvain et Bruxelles. “Louvain est un marché sûr, car la ville est connue comme centre estudiantin par excellence en Belgique. Beaucoup de nos investisseurs sont des diplômés de Louvain qui sont restés émotionnellement attachés à cette ville.
Le marché bruxellois, à l’inverse, a été souvent négligé. De nombreux étudiants étaient en kot à Louvain et faisaient chaque jour la navette vers la capitale… Nous sommes en train de rattraper le retard, c’est pourquoi on peut y obtenir de beaux rendements. Selon la formule choisie, nous pouvons garantir un rendement de 3,5% sans financement, et jusqu’à 6% avec financement, sur 20 ans. Un investissement intéressant, même si vous n’avez pas d’enfants aux études.”