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“Au-delà du bon d’État: l’immobilier, une alternative stable”

Mattias Vermeulen, Zabra © Thomas De Boever

Le rendement net du nouveau bon d’État sur un an pose la question des alternatives aptes à élargir l’horizon de croissance de votre épargne. “On met surtout en avant les solutions bancaires, comme les comptes à terme et les produits d’épargne: pourtant, l’immobilier est l’investissement à long terme le plus stable, avec, à la clé, un rendement net supérieur”, avance Matthias Vermeulen chez Zabra.

Le bon d’État de septembre propose un rendement net de 1,93%, bien en deçà des 2,81% de l’émission précédente. En outre, l’avantage fiscal a disparu, avec un précompte mobilier à nouveau fixé à 30% au lieu de 15%.

Investir dans l'immobilier est possible à partir d'un montant d'entrée limité.

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%. “Le principal atout du bon d’État est la sécurité, car la probabilité de faillite de l’État est faible”, note Matthias Vermeulen, directeur commercial chez Zabra. “C’est un investissement sûr avec un risque relativement bas. Mais cette sécurité a un coût: un rendement faible et une durée courte.” L’immobilier représente ici une alternative attrayante et durable, avec un rendement stable de 3 à 4% en moyenne, sur le long terme, souligne l’expert. “Les revenus locatifs mensuels assurent un flux de revenus constant. Et puis, le marché locatif est en pleine expansion: la demande dépasse déjà largement l’offre.”

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Résistance à l'inflation et effet de levier

Les obligations d’État ne sont pas aussi sûres qu’elles le paraissent, prévient le directeur commercial: elles sont vulnérables à l’inflation, ce qui peut entraîner une dépréciation de l’investissement. “L’immobilier, en revanche, résiste à l’inflation. Les loyers sont indexés chaque année, ce qui protège le rendement. Et la valeur de l’immobilier augmente elle aussi, générant à terme un gain en capital lors de la revente. Le rendement est donc double, par le biais du loyer et de la plus-value.”

.” L’immobilier recèle par ailleurs un effet de levier unique. Via un crédit hypothécaire, il est possible d’obtenir des rendements souvent supérieurs aux taux d’intérêt du prêt. “Et l’investissement est tangible”, ajoute Matthias Vermeulen. “Les investisseurs voient où va leur argent et gardent le contrôle de leur bien. Ils peuvent décider eux-mêmes de la façon de le gérer et d’en augmenter la valeur.” Avec les obligations d’État, la transparence est moindre, et le contrôle sur les performances de l’investissement, limité.

“Avec l’immobilier, les investisseurs voient immédiatement où va leur argent et gardent un contrôle direct sur leur bien.”

Matthias Vermeulen
directeur commercial chez Zabra

Amplifier la diversification

Matthias Vermeulen juge que la situation actuelle exige une diversification accrue. “Le bon d’État a atteint son objectif l’an dernier en exerçant une pression sur les banques, mais il est temps de se tourner vers des solutions plus rentables. Un portefeuille d’investissement bien conçu doit être diversifié!”

Y intégrer plusieurs classes d’actifs, telles que les obligations d’État, l’immobilier et d’autres options, réduit le risque pour les investisseurs et accroît les chances d’un rendement stable. Zabra ouvre l’accès à des opportunités d’investissement personnalisées et variées, tant dans l’immobilier résidentiel que commercial. “Ne vous limitez pas au bon d’État: investissez de manière plus intelligente et diversifiée”, conseille Matthias Vermeulen en guise de conclusion.

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