L'empowerment donne aux employés l'autonomie, les ressources et le soutien dont ils ont besoin pour agir de manière aussi indépendante que possible et être responsables de leurs actions. Cela profite aux employés mais aussi à l'entreprise elle-même. “Car des employés motivés sont le gage de clients satisfaits et de croissance.”
L'empowerment des collaborateurs consiste, pour l'entreprise, à offrir à son personnel les possibilités et l'autonomie nécessaires pour entreprendre un maximum d'actions en toute indépendance. Selon plusieurs études internationales, sept salariés sur dix accordent à cette dimension une place déterminante dans leur engagement professionnel. La société de services informatiques Inetum-Realdolmen croit elle aussi fermement en cette philosophie et l'applique largement à ses 2.000 employés.
“Nous plaçons nos collaborateurs aux commandes de leur carrière”, confirme Ann De Ryck, HR Director d’Inetum-Realdolmen. “Cette approche accroît la motivation des personnes. Or, un talent motivé et engagé est indispensable pour un service, une expérience client et une croissance optimaux. Tous ces éléments sont étroitement liés.”
Intégration et formation
Inetum-Realdolmen travaille de plusieurs façons à l'autonomisation de son personnel. Tout commence par l'intégration. L'entreprise souhaite recruter 400 personnes cette année, dont un tiers sont fraîchement diplômées. Elle leur propose des programmes de formation uniques.
“Avec acADDemICT-tracks, nous offrons aux jeunes talents des formations de trois mois”, illustre Ann De Ryck. “Ils y acquièrent à la fois des connaissances théoriques et une expérience pratique avec les clients. Ensuite, ils peuvent travailler en autonomie sur des projets passionnants.”
Upskilling et reskilling
Après l'intégration et la formation sur le lieu de travail, Inetum-Realdolmen ouvre à ses employés de nombreuses possibilités de perfectionnement et de recyclage. “Au vu de la rapidité des évolutions technologiques, un diplôme d'informatique reste pertinent sur le marché pendant deux ans tout au plus”, souligne Ann De Ryck.
Un talent engagé est indispensable pour une excellente expérience client.
“Grâce à nos parcours d'apprentissage et d'accompagnement, les employés passent facilement d'un poste à l'autre. Nous envisageons cela de manière très large, via divers styles et formes d'apprentissage, mais aussi comme un processus proactif et continu.”
Aux personnes qui font leurs premiers pas dans le management ou qui souhaitent se concentrer davantage sur le people management, Inetum-Realdolmen propose le Leadership Excellence Program (LEP). Ce programme s'étend sur un an et demi à deux ans et garantit, au travers d'une combinaison de formations numériques, de sessions physiques et d'un système de compagnonnage, une assistance aux managers dans tous les aspects du leadership: hard et soft skills, gestion du changement et des projets, etc. “Nous veillons ainsi à ce que les managers puissent encadrer, guider et responsabiliser leurs collaborateurs de la meilleure des façons”, ajoute Ann De Ryck.
Travail et mobilité hybrides
Sans oublier le manifeste Notre way of working, par lequel Inetum-Realdolmen rationalise un cocktail de travail au bureau, à domicile et chez les clients, et assure une certaine flexibilité dans le choix des horaires de travail. “Par exemple, nous ne choisissons pas un ou plusieurs jours de travail fixes au bureau ou chez le client: nous l'envisageons en fonction de l'activité”, éclaire Ann De Ryck.
“Nos collaborateurs sont libres d'en décider eux-mêmes et ils ont toute notre confiance pour cela. Ils choisissent, en concertation avec les responsables, les membres de l'équipe et les clients, où et quand ils travaillent.” Inetum-Realdolmen considère le bureau comme un lieu de rencontre où les discussions et les collaborations s’organisent dans le cadre de projets et de tâches spécifiques. Et où l’on réserve beaucoup de place à la cocréation.
Chez Inetum-Realdolmen, même l'organisation de la mobilité repose sur l’autonomisation. Les besoins actuels en matière de mobilité ne cessent d'évoluer, en partie sous l'effet du travail hybride. “Nous ne pensons plus que chaque employé doit bénéficier nécessairement d'une voiture de société”, conclut Ann De Ryck.
“C'est pourquoi nous allons nous concentrer sur des solutions de mobilité flexibles, adaptées aux besoins de nos collaborateurs. Une personne qui vit dans le centre de Bruxelles préférera peut-être prendre le métro et le train, tandis que celui ou celle qui vit à la campagne privilégiera peut-être la voiture. Là aussi, nous devons offrir la liberté de choix.”