L’intelligence artificielle (IA) est le sujet de discussion dans les entreprises: elles aimeraient franchir le pas mais ressentent malgré tout une certaine appréhension. Pour les aider à mesurer tout le potentiel de cette nouvelle technologie, Inetum Belgique a mis en place un programme de formation baptisé Do you speak AI?.
Le développement des applications IA est passé à la vitesse supérieure. “Tout le monde en parle, or de nombreuses entreprises ne savent pas encore de quoi il s’agit exactement, ni de quelle façon intégrer l’IA pour doper leur efficacité et mieux servir leurs clients – ce fut pour nous le déclencheur du programme de blended learning experience baptisé Do you speak AI?”, confie Jouri Goos, Business Line Manager Consulting chez Inetum Belgique, qui offre aux organisations de découvrir la valeur ajoutée de l’informatique et de la technologie dans la résolution de problèmes organisationnels.
Dissiper les malentendus liés à l’IA
“Cette formation commence par une prise de conscience de ce que représente précisément l’IA”, avance Hans Borghgraef, Solution Manager Digital Consulting chez Inetum Belgique. “Et cette introduction n’est pas superflue. Les recherches montrent que 70% des projets technologiques lancés de manière impulsive n’aboutissent pas. Souvent, ils s’arrêtent en cours de route par manque de soutien du management ou en raison de la résistance des collaborateurs.”
“Les collaborateurs découvrent qu’ils sont déjà sans le savoir confrontés à l’IA.”
C’est pourquoi le programme Do you speak AI? met en avant les aspects humains de la technologie. “Les participants se sentent ainsi davantage concernés”, souligne Hans Borghgraef. “Si, comme pour toute nouvelle tendance, la réaction initiale à l’IA fut positive, cet enthousiasme a peu à peu fait place à de l’appréhension. Les collaborateurs craignent de perdre leur travail. Avec notre programme, nous souhaitons dissiper les malentendus en la matière, montrer la puissance des solutions technologiques et encourager les participants à accepter l’IA.”
Apprendre à son propre rythme
Inetum Belgique déploie un programme d’apprentissage à deux niveaux: Discovery (débutants) et Advanced (avancés). Les participants au programme Discovery ont la possibilité de poser toutes les questions qu’ils souhaitent et d’exprimer leurs inquiétudes. “Les collaborateurs découvrent qu’ils sont déjà sans le savoir confrontés à l’IA”, reprend Hans Borghgraef. “Pensez à l’application Viva Insights d’Outlook qui, par exemple, propose de réserver dans votre agenda du temps pour vous concentrer. Dès qu’ils en prennent conscience, les collaborateurs comprennent qu’il n’y a aucune raison de craindre l’intelligence artificielle.”
"Plus ils en apprennent sur l’IA, plus les collaborateurs réagissent avec spontanéité sur la façon dont ils peuvent intégrer la technologie dans leur entreprise"
L’apprentissage se fait de façon ludique, chacun à son rythme, quels que soient la fonction et le bagage technique des participants. “Les gens décrochent si vous utilisez du jargon technique”, prévient Hans Borghgraef. “Expliquer ces concepts dans un langage clair est un vrai défi. Pour savoir si tout le monde suit, nous prévoyons des moments de feed-back, et nous organisons même un quizz.”
Boîte à idées 2.0
Lorsque l’IA n’a plus de secret pour les participants, ces derniers sont prêts à travailler ensemble sur des situations concrètes. “Les clients connaissent leur métier mieux que quiconque”, indique Jouri Goos. “Plus ils en apprennent sur l’IA, plus ils réagissent avec spontanéité sur la façon dont ils peuvent intégrer la technologie dans leur entreprise. Lors du dernier atelier, les participants font la liste de leurs use cases. Le client dispose ainsi d’une feuille de route pour la mise en œuvre des solutions d’IA au sein de son organisation.”
Hans Borghgraef voit Do you speak AI? comme une boîte à idées qui se remplit d’elle-même. “Contrairement à la boîte à idées classique où l’on dépose une note, notre approche favorise la cocréation. De cette manière, les use cases bénéficient d’une contribution plus large. La formulation des idées se fait donc de façon plus ciblée.”