Depuis le mois de juin, le prestataire de services technologiques Ausy, qui fait partie du spécialiste des ressources humaines Randstad, se concentre pleinement sur l'ingénierie, l'informatique et les solutions numériques. “Nous inspirons nos clients et nos talents par notre passion pour la technologie”, souligne Andy Stynen, CEO d'Ausy Belux et CDO d’Ausy Group. “Nos experts conçoivent et bâtissent des solutions technologiques qui ont exactement l’impact souhaité.”
Un partenaire qui propose des solutions technologiques évolutives à ses clients et fait de ses consultants le pivot de projets innovants: c'est ainsi qu'Ausy décrit son expertise et celle de ses 7.500 spécialistes en technologie. La crise sanitaire a accéléré la transformation numérique de nombreuses organisations et donc le besoin de solutions innovantes et d'experts en informatique. D'autre part, le marché du travail est confronté à une pénurie toujours plus grande de spécialistes en informatique. Un problème évident.
Que faire pour combler ce manque de profils IT?
Andy Stynen (CEO d'Ausy Belux): “En premier lieu, il faut que davantage de jeunes optent pour une formation technique et une carrière dans ce secteur. L'intérêt peut se manifester dès l'école secondaire, voire dès l'école primaire. Or, de nombreuses classes et disciplines ne reçoivent pratiquement aucun cours d'informatique ou de numérisation. Et si de tels cours sont organisés, ils se limitent souvent à travailler avec une feuille de calcul électronique ou à faire une présentation numérique. C'est une occasion ratée! Pourquoi ne met-on pas davantage l'accent sur les CoderDojo, des ateliers de programmation destinés aux jeunes de 7 à 17 ans? Cela peut se faire de manière accessible, par exemple à l’aide de Scratch, un programme avec lequel les jeunes peuvent programmer leurs propres animations, applications interactives et jeux via de simples blocs textuels.”
7.500 experts techniques et ingénieurs
Bureaux sur 5 sites en Belgique
Actif dans 10 pays
Comment les entreprises et les gouvernements peuvent-ils contribuer à remédier à cette pénurie?
Andy Stynen: “Le recyclage et la formation continue sont essentiels, surtout avec quatre générations différentes d’employés sur le lieu de travail. Cela crée des opportunités. Les personnes issues d'autres secteurs et professions pourraient, par exemple, être incitées à se recycler et à choisir une carrière dans la numérisation. Pourquoi un géologue qui travaille chaque jour avec de nombreux points de données ne se concentrerait-il pas sur les Big Data, l'IA et l'analyse automatisée des données? Les traducteurs sont très doués pour interpréter une langue et la replacer dans le contexte d'une autre langue. C'est exactement ce que font les analystes commerciaux: ils traduisent les besoins des clients finaux en solutions numériques. J'entrevois beaucoup de possibilités dans ce domaine.”
Le citizen development, dans lequel des employés n'ayant pratiquement aucune connaissance en informatique travaillent de manière conviviale avec des logiciels pour construire des processus commerciaux automatisés, pourrait-il prouver son utilité ici?
Andy Stynen: “Les solutions de ce type peuvent certainement renforcer la numérisation des entreprises. Les personnes dotées d’une solide compréhension structurelle de leur travail sont souvent parfaitement placées pour optimiser, robotiser ou numériser les processus sur lesquels elles travaillent au quotidien. Par exemple, grâce à l'automatisation robotisée des processus (RPA), elles peuvent réduire le nombre d'actions manuelles répétitives. Et grâce à la Business Intelligence, elles peuvent obtenir de nouvelles informations en reliant certaines données. Mais cela ne signifie pas que les entreprises n'ont soudainement plus besoin de spécialistes en informatique. Car en fin de compte, ces applications doivent toujours être évolutives, sécurisées, et s'intégrer à d'autres applications et systèmes numériques.”
Quel équilibre les services informatiques et les entreprises doivent-ils dès lors trouver dans les applications low-code et no-code?
Andy Stynen: “Si ces applications sont une étape dans un ensemble plus vaste – l'un des nombreux moyens d'accélérer la numérisation, et non une solution unique et contraignante –, alors un équilibre délicat sera trouvé. Pour atteindre cet équilibre, il est nécessaire d'avoir une vue d'ensemble. Ici aussi, des spécialistes ayant des connaissances pointues sont indispensables.”
Comment les informaticiens peuvent-ils demeurer future-proof? Quelles dimensions sont ici incontournables?
Andy Stynen: “L'apprentissage continu est une qualité essentielle pour les informaticiens. Cela s'applique bien sûr aux jeunes diplômés, qui manquent souvent de l'expérience pratique nécessaire et doivent donc s'immerger dans le fonctionnement des organisations, des modèles économiques et des applications avec un grand nombre d'utilisateurs. Mais aussi aux experts chevronnés, qui doivent mettre à jour en permanence leurs connaissances technologiques. Tout comme les technologies avec lesquelles ils travaillent évoluent et changent constamment. Les cyber-risques, par exemple, sont en plein essor: il est nécessaire pour tout informaticien de rester up to date afin de pouvoir prendre les bonnes décisions.”
L'informaticien d'aujourd'hui n'est plus l'informaticien d'hier. Avez-vous remarqué un glissement de l'accent placé sur les connaissances et la formation vers la personnalité et les soft skills?
Andy Stynen: “Absolument. Il s'agit de dénicher le bon ADN. Les informaticiens doivent s'adapter à l'entreprise, et inversement. Hire for attitude, train for skills: telle est ma devise! Lorsque nous guidons les clients à partir d'un problème ou d'un défi pour concevoir des solutions et les rendre opérationnelles, la différence n'est pas seulement accomplie par la technologie; l'aspect humain joue un rôle essentiel. Car c'est principalement en écoutant, en recensant en détail les souhaits et les besoins, puis en les associant aux bonnes solutions, que l'on obtient les meilleurs résultats. Les compétences en communication des experts IT sont aussi importantes que l'expertise technique et les connaissances commerciales. C'est exactement ce mélange que nous recherchons chez nos collaborateurs. Grâce à cet équilibre sophistiqué, ils sont en mesure d'offrir aux clients une solution structurée et personnalisée.”
À quoi ressemble l'informaticien du futur selon Ausy?
Andy Stynen: “Il n'existe pas de profil unique de professionnel de l'informatique, ni aujourd'hui ni demain. De plus en plus de sous-domaines et de spécialisations apparaissent, chacun exigeant son propre expert et le profil de professionnel IT qui lui correspond. En revanche, l'écoute et la communication sont vitales pour tous. L'informaticien de demain sera plus que jamais capable de transposer les besoins des clients en solutions technologiques. Il se sent à l'aise dans sa propre discipline et s’avère tout à la fois un bon interlocuteur, un résolveur de problèmes et, le cas échéant – en partenariat et en équipe –, un excellent gestionnaire de personnes.”
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