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“Les start-up et les PME ne se préoccupent pas assez de la protection de leurs droits intellectuels”

Raf Caers, Senior European and Belgian Patent Attorney chez GEVERS

Si les start-up et PME belges sont très innovantes, elles ne développent pas suffisamment leur stratégie en matière de propriété intellectuelle. “Il faut considérer les droits intellectuels comme un investissement à long terme”, avance Raf Caers, Senior European and Belgian Patent Attorney chez GEVERS, un bureau de conseil spécialisé en propriété intellectuelle.

Après avoir décroché un master en génie chimique, Raf Caers s’est spécialisé dans le droit des brevets européens et belges. Il s’occupe essentiellement de sujets liés à la chimie et/ou à l’alimentation. Après plus de 30 ans dans l’industrie, il dispose d’une grande expérience dans le domaine de la chimie organique et inorganique et dans des domaines connexes tels que la thermodynamique. Il figure lui-même comme inventeur dans une cinquantaine de familles de brevets.

De nombreux entrepreneurs s’adressent à nous après avoir vendu des centaines d’exemplaires de leur nouveau produit. Dans ce cas, c’est hélas trop tard.

Raf Caers
Senior European and Belgian Patent Attorney chez GEVERS
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Raf Caers conseille les entreprises en matière de brevetabilité d’inventions, de stratégie de dépôt de demandes de brevet, de validité des brevets, de risques liés à la contrefaçon, d’application des droits liés aux brevets, de technologie et d’accords liés aux brevets et au savoir-faire. Très actif dans l’obtention de brevets, il s’occupe également des oppositions et actions en nullité. En outre, Raf Caers est un expert en Invention Mining, c’est-à-dire la découverte et l’identification d’inventions au sein d’une entreprise. Sa clientèle se compose d’entreprises nationales et internationales.

N'attendez pas!

Son conseil aux jeunes entreprises? N’attendez pas pour protéger vos droits intellectuels. “De nombreux entrepreneurs s’adressent à nous après avoir vendu des centaines d’exemplaires de leur nouveau produit: dans ce cas, c’est hélas trop tard!”

Les petits changements en particulier peuvent s’avérer déterminants. “La protection d’une légère amélioration recèle souvent plus de valeur que les grands bonds en avant”, note l’expert. “Généralement, les petites améliorations se complètent et sont faciles et rapides à mettre en place, ce qui leur permet de générer immédiatement des avantages économiques. C’est précisément pour cette raison qu’elles sont aisément imitées. Il convient donc de les protéger, de préférence dans un seul brevet. En revanche, il est plus difficile de mettre en pratique de grands changements, car ils exigent beaucoup de temps et de moyens et s’accompagnent de risques accrus. Les candidats à la contrefaçon sont donc moins nombreux, voire inexistants.”

3 conseils aux jeunes entrepreneur

1/ N’attendez pas
Vous ne pouvez introduire une demande de brevet que pour une invention qui n’a pas encore été rendue publique sous quelque forme que ce soit.

2/ Les petites modifications sont tout aussi importantes
De nombreux entrepreneurs pensent que la protection par brevet n’est utile qu’en cas de modification ou d’avancée technique majeure. Pourtant, la protection de petites modifications s’avère souvent économiquement plus porteuse que celle des grandes avancées.

3/ Les brevets sont un investissement pour l’avenir
Le prix (élevé) d’un dépôt d’une demande de brevet est fréquemment un obstacle pour les start-up et scale-up. Or, sans protection, un entrepreneur n’aura aucun recours si son invention est l’objet d’une contrefaçon. Il est donc conseillé de mettre au point une bonne stratégie en matière de droits intellectuels.

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