Avec une vision claire et un souci de transparence, la digitalisation peut apporter beaucoup à une organisation. Elle a aidé à renforcer la parité hommes/femmes et l’égalité des salaires au sein de Salesforce, ainsi que le suivi du bien-être des collaborateurs en temps de pandémie.
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La digitalisation est très importante au sein d’une organisation, mais elle ne produira ses effets qu’à condition d’avoir une direction claire. C’est pourquoi Salesforce a mis en place le système “V2MOM”. “Il est nécessaire de déployer une vision claire et de définir des valeurs, en appliquant des méthodes, en tenant compte des objections potentielles et en mettant en place des metrics”, définit Max Swerdlow, Country Leader Belux chez Salesforce. “C’est la base de tout. Les valeurs de Salesforce sont le succès du client, l’innovation, la confiance et l’égalité. Lorsqu’on exécute l’ensemble des processus selon ces valeurs, on obtient un alignement total et une vraie rétention de l’employé.”
Les V2MOM sont accessibles à tous les collaborateurs via leur téléphone portable et leur ordinateur. Car la transparence est une clé de la réussite d’un tel dispositif. “Nous mettons à jour les metrics au fil du temps. Elles comportent tous les aspects qui sont importants pour nous – quel taux d’adoption je dois atteindre, quel taux de rétention, quelle croissance, etc. Mais aussi tous les aspects liés à notre valeur d’égalité. En Belgique, nous avons ainsi instauré des critères en matière de parité homme/femme. Tout cela se retrouve dans le V2MOM.”
“Nous avons accéléré la cadence des well-being surveys pour pouvoir agir, comprendre les problèmes. Le feed-back est une culture qu’il faut implémenter.”
L’égalité des salaires bénéficie de la même transparence. “Voici quelques années, nous sommes partis de toutes nos données pour comparer les salaires de nos collaborateurs et collaboratrices. Surprise: de grandes différences subsistaient, à rôle égal, au sein de Salesforce! Nous avons aussitôt corrigé cela. Aujourd’hui, nous pratiquons un equal pay total entre hommes et femmes. Et nous continuons de tenir cet aspect à l’œil. Comme nous avons récemment acquis d’autres entreprises, il faut refaire les contrôles, mettre en place les mêmes barèmes et les mêmes règles dans les sociétés qui entrent dans la famille Salesforce. Ce travail permanent a un effet considérable, parce qu’il s’agit d’une vraie concrétisation de nos valeurs.”
Bien-être en ligne
Dans le contexte actuel, échanger en ligne est aussi fondamental qu’en “présentiel” pour le bien-être global. “Impossible de le nier, nous sommes tous à la maison. On doit vraiment apprendre à travailler de manière collaborative et en ligne. Nous utilisons nos propres outils, Salesforce Anywhere et Quip notamment, qui permettent de collaborer de façon transparente – une dimension cruciale pour le télétravail. Avec la capacité de recevoir du feed-back en continu.”
En période de coronavirus, il est d’autant plus important de mener des enquêtes pour jauger le bien-être des télétravailleurs. Cela participe à la flexibilité dont, selon Max Swerdlow, il faut absolument faire preuve désormais. “Nous devons offrir à tout le monde la chance de donner son feed-back de manière anonyme et sécurisée. Nous avons accéléré la cadence des well-being surveys pour pouvoir agir, comprendre les problèmes, renforcer la confiance de nos collaborateurs. A-t-on besoin de plus d’espace à la maison, d’un deuxième écran? Doit-on revenir au bureau en priorité? Il faut réfléchir, exécuter, puis analyser les résultats. Garder cet esprit de start-up au maximum et, toujours, collaborer et discuter.”