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“Quand je rentre chez moi, je branche ma voiture comme je recharge mon téléphone”

© Christophe Ketels

La voiture a connu des évolutions incroyables au fil de son histoire. Tout le monde ne semble toutefois pas prêt à franchir le pas de l'électrique aujourd’hui. Thierry De Vleeschouwer (Škoda Belgique) et Erwin Ollivier (Ethias) nous disent pourquoi dans ce nouveau podcast.

Pour la première fois, l'électrique a franchi la barre des 20% en termes de ventes de voitures, pointant désormais derrière l'essence et les hybrides, et devant le diesel. Et pourtant, des hésitations demeurent. “La voiture de société reste un élément porteur dans les immatriculations”, souligne Erwin Ollivier, Strategy & Change Consultant chez Ethias. “Or, on voit que les gens tentent de garder leur voiture actuelle, non parce qu'ils sont opposés à la voiture électrique, mais parce qu’il subsiste beaucoup d'inconnues et de mythes autour d’elle.”

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“Passer à l’électrique est synonyme de silence et de confort de d’utilisation”, acquiesce Thierry De Vleeschouwer, directeur chez Škoda Belgique. “La voiture électrique est quasi-silencieuse au démarrage ou lors de la conduite. L'absence de moteur thermique élimine les bruits associés et le démarrage se fait au quart de tour, sans embrayage, et surtout sans vibrations en toute sérénité. Ceci dit, je rappelle qu'en moyenne, le Belge roule 30 km par jour. Une autonomie de plusieurs centaines de kilomètres est donc plus que suffisante pour les besoins quotidiens.” En matière de recharge aussi, c’est une question de nouvelle habitude à adopter: “Le soir, quand je rentre chez moi, je ne réfléchis même plus: je branche ma voiture comme je recharge mon téléphone, cela me prend moins d’une minute.”

Le soir, quand je rentre chez moi, je ne réfléchis même plus: je branche ma voiture comme je recharge mon téléphone, cela me prend moins d’une minute.

Thierry De Vleeschouwer
directeur de Škoda Belgique
© Christophe Ketels
© Christophe Ketels

L’effet Tesla

La voiture électrique, bien qu’elle se multiplie sur nos routes, souffre également d’une certaine image élitiste. Cela ne devrait pas durer, estime Erwin Ollivier. “Je la compare à l'iPhone: il est devenu un outil de travail, comme tous les téléphones traditionnels. C'est aussi l'effet Tesla, et la manière dont les voitures électriques ont été positionnées comme quelque chose que tout le monde ne peut pas s’offrir… Mais avec les modifications opérées dans la fiscalité et l’accroissement considérable du choix, cela devrait rapidement évoluer.”

Le confort d’une voiture électrique est-il comparable à celui d’un véhicule à moteur thermique? “À mes yeux, le confort et l'habitabilité de l’électrique dépassent même ceux d’un véhicule thermique conventionnel”, confie Thierry De Vleeschouwer. “En outre, vous avez en standard toutes les assistances possibles sur une voiture électrique, le tout géré par une application GSM. Vous pouvez par exemple allumer la climatisation avant de repartir l’après-midi, lorsque le soleil a chauffé toute la journée.”

Le câble va disparaître

Erwin Ollivier voit quant à lui trois volets principaux dans l’avancée de la technologie. “L'évolution technologique de la batterie, tout d’abord, avec des batteries plus petites, ou à taille identique mais à capacité accrue. La bidirectionnalité de la batterie, ensuite, qui lui permet de restituer de l’énergie pour un usage dans son domicile – ce système devrait faire son entrée sur le marché belge dans les trois à quatre ans. Enfin, le câble devra disparaître. Je m'attends à ce que le secteur développe des solutions dans lesquelles la carrosserie de la voiture capte l'énergie solaire et la transmet dans la batterie. On parle ici d'un horizon de 15 ou 20 ans.”

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Je compare la voiture électrique à l'iPhone: il est devenu un outil de travail, comme tous les téléphones traditionnels.

Erwin Ollivier
Strategy & Change Consultant chez Ethias
© Christophe Ketels
© Christophe Ketels
Votre auto-biographie...

Votre première voiture?

Thierry De Vleeschouwer: “Une Honda Civic d’occasion de 130 chevaux pour laquelle j'avais épargné longtemps… Une petite bombe.”
Erwin Ollivier: “Une Renault 8 toute jaune. Elle avait 16 ans. Je l'ai eue gratuitement d'un copain. Je pouvais la démarrer avec la manivelle quand la batterie était un peu faible.”

Votre voiture actuelle?

Thierry De Vleeschouwer: “Le Škoda Enyaq, un SUV électrique.”
Erwin Ollivier: “Je suis en transition, comme beaucoup de gens. Je roule dans une Mercedes GLE hybride, et je suis en attente d'une EQE pour passer en full-électrique.”

La voiture de vos rêves?

Thierry De Vleeschouwer: “Une Porsche 911 des années 80. Un oldtimer noir, un peu comme celle du film Bad Boys.”
Erwin Ollivier: “Une Citroën DS électrifiée. Pouvoir rouler en électrique avec cette voiture iconique représenterait pour moi le meilleur des deux mondes.”

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© Christophe Ketels
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