Publicité

Japon: la mâchoire devient télécommande universelle

Le système se présente sous la forme d'une sorte de casque à positionner sur les tempes ou d'un accessoire à fixer sur des branches de lunettes.

(afp) Des chercheurs japonais ont annoncé avoir développé une nouvelle sorte de télécommande qui utilise la détection des mouvements de la mâchoire pour donner des instructions simples à un baladeur musical ou à un autre appareil électronique.

Relié à un appareil électronique, il permet d'ordonner trois ou quatre types d'actions différentes telles que "lecture, stop, avance, retour" dans le cas d'un lecteur de musique. Et ce en serrant les dents de gauche, en serrant les dents de droite ou en remuant les mandibules d'une autre façon.

Publicité

"Il est ainsi possible de commander un instrument sans utiliser ses mains", a expliqué à l'AFP Fumio Miyazaki, ingénieur de l'université d'Osaka (ouest) et un des créateurs du concept.

Des capteurs à infrarouge détectent les variations se produisant au niveau des tempes lorsque le sujet ouvre et ferme la bouche et transforment ce signal en instruction électrique.

Pour être compris par le dispositif, le mouvement de la mâchoire doit durer environ une seconde, de façon à le différencier des gestes que l'on effectue en parlant, en mangeant ou en mâchant du chewing-gum.

"Ce système permettra par exemple de commander son baladeur ou téléphone portable en gardant les mains libres dans un train bondé. Il autorisera aussi les personnes handicapées à manoeuvrer leur fauteuil roulant", a précisé le chercheur.

Le système peut également constituer une nouvelle interface de saisie basique pour ordinateur, en lieu et place d'une souris, par exemple pour faire défiler les pages d'une présentation.

Publicité
En 2024, le gaz russe transitant par l'Ukraine représente encore 5% du total des importations de l'UE, contre 11% en 2021.
Le gaz russe donne un nouveau coup de chaud aux prix énergétiques européens
La fin d'un contrat permettant le transit de gaz russe par l'Ukraine rajoute une couche de pression sur les prix du gaz, déjà poussés vers le haut par la baisse des importations de GNL, l'utilisation des stocks et le froid.
Messages sponsorisés