Le point sur la situation
• Le président russe Vladimir Poutine a annoncé, ce mercredi, que la Russie n'acceptera plus de paiements en dollars ou en euros pour les livraisons de gaz à l'UE. Le prix du gaz européen a grimpé de plus de 20% après les propos du président. L'Allemagne a critiqué une "rupture de contrat". "Nous allons maintenant discuter avec nos partenaires européens de la manière de répondre à cette demande", a déclaré le ministre allemand de l'Économie Robert Habeck.
• Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a qualifié les pourparlers de paix avec la Russie de "très difficiles", assurant toutefois que "nous avançons pas à pas".
• Une attaque russe à l'arme chimique en Ukraine est "une menace crédible", a prévenu Joe Biden. Le président américain arrivera à Bruxelles, ce mercredi, afin de participer jeudi aux sommets de l'Otan et du G7 et à une réunion du Conseil européen. Il sera notamment question de l'invasion de l'Ukraine par la Russie et de l'application de nouvelles sanctions contre Moscou.
• Deux "bombes superpuissantes" ont frappé Marioupol mardi, selon les autorités de la ville portuaire, qui ne pouvaient pas encore donner de bilan.
• Nyvky, quartier résidentiel du nord-ouest de Kiev, a été la cible, ce mercredi matin, d'un bombardement russe qui a fait quatre blessés légers et endommagé plusieurs habitations. Une journaliste russe a par ailleurs été tuée dans un autre bombardement sur Kiev, a annoncé dans la soirée le média en ligne pour lequel elle travaillait, The Insider.
• La Pologne expulse "45 espions russes se faisant passer pour des diplomates", a annoncé ce mercredi le ministre polonais de l'Intérieur, Mariusz Kaminski.
• Deux échanges de prisonniers russo-ukrainiens auraient eu lieu depuis le début de l'invasion russe, selon Moscou, qui n'a toutefois pas précisé leur date ni le nombre de détenus concernés.
• La Chine s'est prononcée, ce mercredi, contre une exclusion de la Russie du prochain sommet du G20, envisagée par Washington après l'invasion de l'Ukraine.
• Plus de 3,7 millions de personnes ont quitté l'Ukraine ces dernières semaines, selon le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).
• Le régulateur russe des médias a restreint l'accès au service en ligne News.Google, accusé de fournir l'accès à de "fausses" informations sur l'offensive russe en Ukraine, ont rapporté les agences de presse russes. Cette décision a été prise à la demande du Parquet général russe, selon un communiqué de Roskomnadzor, cité par les agences.
• Nestlé a annoncé, ce mercredi, suspendre la majeure partie de sa production en Russie. L'entreprise suisse retire notamment des marques bien connues telles que KitKat et Nesquik. Un choix qu'a également fait le constructeur automobile français Renault qui a annoncé dans la soirée soir la suspension immédiate de la production de son usine de Moscou et a dit réfléchir à l'avenir de sa participation dans Avtovaz.
• Les prix du pétrole sont repassés au-dessus du seuil des 120 dollars le baril, stimulés par la perspective de nouvelles sanctions contre la Russie, la chute des stocks américains et des dégâts sur un terminal pétrolier russe.