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Les propos de Poutine font grimper le gaz, une "rupture de contrat", indique Berlin | Renault suspend ses activités en Russie

Vladimir Poutine a annoncé que la Russie n'acceptera plus de paiements en dollars ou en euros pour les livraisons de gaz à l'UE. L'Allemagne a critiqué une "rupture de contrat". De son côté, mis sous pression, Renault a annoncé dans la soirée la suspension de ses activités en Russie.
  • Le point sur la situation

    • Le président russe Vladimir Poutine a annoncé, ce mercredi, que la Russie n'acceptera plus de paiements en dollars ou en euros pour les livraisons de gaz à l'UE. Le prix du gaz européen a grimpé de plus de 20% après les propos du président. L'Allemagne a critiqué une "rupture de contrat". "Nous allons maintenant discuter avec nos partenaires européens de la manière de répondre à cette demande", a déclaré le ministre allemand de l'Économie Robert Habeck.

    • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a qualifié les pourparlers de paix avec la Russie de "très difficiles", assurant toutefois que "nous avançons pas à pas".

    • Une attaque russe à l'arme chimique en Ukraine est "une menace crédible", a prévenu Joe Biden. Le président américain arrivera à Bruxelles, ce mercredi, afin de participer jeudi aux sommets de l'Otan et du G7 et à une réunion du Conseil européen. Il sera notamment question de l'invasion de l'Ukraine par la Russie et de l'application de nouvelles sanctions contre Moscou.

    • Deux "bombes superpuissantes" ont frappé Marioupol mardi, selon les autorités de la ville portuaire, qui ne pouvaient pas encore donner de bilan.

    Nyvky, quartier résidentiel du nord-ouest de Kiev, a été la cible, ce mercredi matin, d'un bombardement russe qui a fait quatre blessés légers et endommagé plusieurs habitations. Une journaliste russe a par ailleurs été tuée dans un autre bombardement sur Kiev, a annoncé dans la soirée le média en ligne pour lequel elle travaillait, The Insider.

    La Pologne expulse "45 espions russes se faisant passer pour des diplomates", a annoncé ce mercredi le ministre polonais de l'Intérieur, Mariusz Kaminski.

    Deux échanges de prisonniers russo-ukrainiens auraient eu lieu depuis le début de l'invasion russe, selon Moscou, qui n'a toutefois pas précisé leur date ni le nombre de détenus concernés.

    • La Chine s'est prononcée, ce mercredi, contre une exclusion de la Russie du prochain sommet du G20, envisagée par Washington après l'invasion de l'Ukraine.

    Plus de 3,7 millions de personnes ont quitté l'Ukraine ces dernières semaines, selon le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).

    • Le régulateur russe des médias a restreint l'accès au service en ligne News.Google, accusé de fournir l'accès à de "fausses" informations sur l'offensive russe en Ukraine, ont rapporté les agences de presse russes. Cette décision a été prise à la demande du Parquet général russe, selon un communiqué de Roskomnadzor, cité par les agences.

    Nestlé a annoncé, ce mercredi, suspendre la majeure partie de sa production en Russie. L'entreprise suisse retire notamment des marques bien connues telles que KitKat et Nesquik. Un choix qu'a également fait le constructeur automobile français Renault qui a annoncé dans la soirée soir la suspension immédiate de la production de son usine de Moscou et a dit réfléchir à l'avenir de sa participation dans Avtovaz.

    Les prix du pétrole sont repassés au-dessus du seuil des 120 dollars le baril, stimulés par la perspective de nouvelles sanctions contre la Russie, la chute des stocks américains et des dégâts sur un terminal pétrolier russe.

  • Le CA de Renault a décidé de la suspension des activités en Russie

    Le constructeur automobile français Renault annonce ce mercredi soir la suspension immédiate de la production de son usine de Moscou et a dit réfléchir à l'avenir de sa participation dans Avtovaz.

    Le groupe au losange, le plus exposé au marché russe et objet de critiques croissantes face à la reprise récente de ses activités sur le sol russe, a également annoncé revoir en conséquence ses objectifs financiers pour 2022 à la baisse, avec notamment une marge opérationnelle du groupe attendue désormais autour de 3%, contre au moins 4% précédemment

    Ce communiqué est publié après des appels à un boycott mondial de la marque lancés par la diplomatie ukrainienne. AvtoVAZ, détenue à 69% par Renault, est leader du marché russe avec sa marque Lada.

  • Le pétrole repasse les 120 dollars, prêt à aller encore plus haut

    Les prix du pétrole sont repassés au-dessus du seuil des 120 dollars le baril ce mercredi, stimulés par la perspective de nouvelles sanctions contre la Russie, la chute des stocks américains et des dégâts sur un terminal pétrolier russe.

    Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, a clôturé en hausse de 5,29% à 121,60 dollars. Le Brent n'a fini que trois fois au-dessus de 120 dollars depuis juin 2011. À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour le contrat à échéance en mai dont c'était le premier jour d'utilisation, a pris 5,17%, pour terminer à 114,93 dollars.

  • La Russie restreint l'accès à News.Google

    Le régulateur russe des médias (Roskomnadzor) a restreint l'accès au service en ligne News.Google, accusé de fournir l'accès à de "fausses" informations sur l'offensive russe en Ukraine, ont rapporté les agences de presse russes. Cette décision a été prise à la demande du Parquet général russe, selon un communiqué de Roskomnadzor, cité par les agences.

    Ce service d'actualités en ligne "assurait l'accès à de nombreuses publications et matériaux qui contiennent de fausses informations (...) sur le déroulement de l'opération militaire spéciale sur le territoire ukrainien", précise le communiqué. Depuis le début de l'intervention russe en Ukraine le 24 février, le pouvoir russe a considérablement renforcé son contrôle des informations diffusées sur internet, l'un des derniers espaces d'expression libre dans le pays.

  • Une journaliste russe tuée dans un bombardement à Kiev

    Une journaliste russe a été tuée ce mercredi dans un bombardement sur Kiev, a annoncé dans la soirée le média en ligne pour lequel elle travaillait, The Insider.

    Oksana Baulina a été tuée par une roquette pendant qu'elle était en train de filmer les dommages causés par une précédente frappe sur un centre commercial de l'arrondissement de Podil, dans le nord-ouest de la capitale ukrainienne, selon un communiqué de son journal.

  • Le chef de la diplomatie ukrainienne appelle au "boycott" mondial de Renault

    Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba appelle à un "boycott" mondial du constructeur automobile français Renault en raison de "son refus de quitter la Russie", à la suite de l'invasion de l'Ukraine par les forces russes.  

    M. Kouleba accuse dans un tweet Renault, dont la Russie est le deuxième marché et où il est présent via la compagnie AvtoVAZ, de "soutenir une guerre brutale d'agression". Il appelle en conséquence "les clients et les entreprises à travers le monde à boycotter le groupe Renault".

  • Expulsion de diplomates russes à l'ONU: Moscou expulse des diplomates américains en représailles

    La Russie a décidé d'expulser des diplomates américains en représailles à l'expulsion par Washington de 12 membres de la mission diplomatique russe auprès de l'ONU début mars, a indiqué ce mercredi la diplomatie russe dans un communiqué.

    "Le 23 mars, une note avec la liste des diplomates américains déclarés +persona non grata+ a été remise au responsable de la mission diplomatique américaine qui a été convoqué au ministère russe des Affaires étrangères", précise le communiqué.

  • Les Etats-Unis considèrent que l'armée russe a commis des "crimes de guerre" en Ukraine

    Le gouvernement américain "a établi que les membres des forces russes ont commis des crimes de guerre en Ukraine", a affirmé ce mercredi le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.

    Les Etats-Unis se basent sur "un examen minutieux des informations disponibles issues de sources publiques et du renseignement", a indiqué dans un communiqué Blinken, précisant que des tribunaux devraient déterminer les responsabilités juridiques.

    Nouvelles sanctions

    Les Etats-Unis vont par ailleurs annoncer jeudi "un ensemble de sanctions qui concernent à la fois des personnalités politiques" et "des oligarques", a annoncé mardi le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan, en route avec le président Joe Biden pour l'Europe.

    Il a par ailleurs dit, lors d'un échange avec la presse à bord d'Air Force One, que les pays du G7 allaient lancer une "initiative" pour assurer que la Russie ne puisse pas contourner les sanctions qui lui ont déjà été imposées suite à l'invasion de l'Ukraine le 24 février.

  • En réponse à Zelensky, Adeo (Leroy Merlin) redit maintenir son activité en Russie

    Adeo, la holding de Leroy Merlin à qui le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé ce mercredi, parmi d'autres entreprises, de quitter la Russie, a répondu qu'une fermeture serait considérée comme une "faillite préméditée", "ouvrant la voie à une expropriation qui renforcerait les moyens financiers de la Russie".

    Dans une déclaration à l'AFP, Adeo assure en revanche avoir "décidé au début du conflit de suspendre les nouveaux investissements" en Russie. Volodymyr Zelensky a exhorté mercredi devant le Parlement français les entreprises françaises implantées en Russie à cesser de soutenir "la machine de guerre" russe et à quitter ce pays, citant également Renault et Auchan, enseigne détenue comme Leroy Merlin par la famille Mulliez.

  • La Suède va envoyer 5.000 armes antichar de plus

    La Suède va envoyer 5.000 armes antichar supplémentaires à l'Ukraine pour la soutenir face à l'invasion russe, a annoncé le gouvernement. Le pays scandinave, qui avait rompu pour Kiev avec sa doctrine lui interdisant d'exporter des armes vers un pays en guerre pour la première fois depuis 1939, va expédier une nouvelle cargaison d'armes. L'annonce intervient à la veille d'un discours du président ukrainien Volodymyr Zelensky devant le Parlement suédois, jeudi.

    "La Suède va doubler sa contribution aux forces armées avec 5.000 armes anti-tank et du matériel de déminage", a déclaré sur Twitter la ministre suédoise des Affaires étrangères Ann Linde, saluant "une nouvelle décision historique". Un porte-parole du ministère de la Défense a confirmé qu'il s'agissait du même modèle déjà envoyé à 5.000 exemplaires par l'armée suédoise, des lance-roquettes à tir unique de classe AT-4.

  • L'exigence de Poutine d'un paiement du gaz russe en roubles est une "rupture de contrat", indique Berlin

    L'Allemagne a critiqué une "rupture de contrat" après l'annonce par le président russe Vladimir Poutine que Moscou n'accepterait plus de paiements en dollars ou en euros en échange de ses livraisons de gaz à l'Union européenne.

    Cette exigence "constitue une rupture de contrat", a déclaré le ministre de l'Économie Robert Habeck lors d'une conférence de presse à Berlin. "Nous allons maintenant discuter avec nos partenaires européens de la manière de répondre à cette demande", a-t-il ajouté.

  • La confiance des consommateurs en baisse dans la zone euro

    La confiance des consommateurs dans la zone euro en mars a baissé compte tenu de la guerre en Ukraine, selon les dernières données de la Commission européenne. L'indicateur a reculé de 9,9 points, à -18,7. Les analystes tablaient sur un recul moins marqué, jusqu'à -12,9 points. L'indicateur n'a cependant pas encore atteint son plus bas relevé au début de la crise du coronavirus.

    Mardi, la Banque nationale avait déjà fait savoir que la confiance des consommateurs belges s'était effondrée en mars, perdant 17 points, le plus fort repli depuis que l'indicateur existe (1985).

  • Plus de 15.000 Ukrainiens ont reçu leurs attestations de protection temporaire

    Les agents de l'Office des étrangers ont effectué, sur la seule journée de mardi, 1.621 enregistrements au centre du Heysel, à Bruxelles. Mardi soir, ils arrivaient à un total de 15.174 attestations de protection temporaire délivrées à des Ukrainiens, a indiqué ce mercredi la porte-parole de l'Office des étrangers Dominique Ernould.

    Les personnes qui avaient fait l'objet d'un enregistrement succinct au précédent centre d'enregistrement Bordet, ouvert du 4 au 13 mars boulevard de Waterloo à Bruxelles, sont en train de recevoir des convocations pour finaliser la procédure et obtenir leurs attestations.

    Benoit Mansy, le porte-parole de Fedasil, l'agence fédérale pour l'accueil des demandeurs d'asile, a ajouté que quelque 4.500 personnes avaient été orientées, depuis le 4 mars et jusqu'à mardi soir, vers un des logements collectifs et des hébergements citoyens gérés par les communes.

    Dominique Ernould estime que la prise de rendez-vous en ligne a largement contribué à fluidifier les files devant le centre du Heysel. "Tout le monde a pu voir son dossier traité hier (mardi, NDLR) et on n'a pas dû demander à des personnes de revenir ce matin", a observé la porte-parole.

  • Zelensky demande l'aide de la France pour mettre fin à cette "guerre contre la liberté"

     Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est adressé ce mercredi au parlement français, déclarant attendre de la France qu'elle aide l'Ukraine à mettre fin à cette "guerre contre la liberté, l'égalité et la fraternité" et à adhérer à terme à l'Union européenne. 

    "Nous attendons de la France, de votre leadership (...), que vous aidiez à restaurer l'intégrité territoriale de l'Ukraine", a affirmé le président ukrainien qui s'adressait par visioconférence aux députés et sénateurs réunis exceptionnellement pour l'occasion.

    Zelensky s'adressera également dans les prochains jours aux Parlements suédois et danois.

    ©Photo News

  • L'Otan appelle Pékin à s'abstenir de soutenir l'effort de guerre de Moscou

    Le sommet de l'Otan jeudi appellera la Chine à s'abstenir de soutenir l'effort de guerre de la Russie contre l'Ukraine, a indiqué ce mercredi le chef de l'Alliance atlantique Jens Stoltenberg, lors d'une conférence de presse.

    Le chef de l'Otan a également accusé Pékin de fournir "un soutien politique à Moscou, y compris en répandant des mensonges éhontés et de la désinformation" sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

  • Anatoli Tchoubaïs, conseiller de Poutine, a démissionné et quitté la Russie

    Anatoli Tchoubaïs, père des privatisations russes après la chute de l'Union soviétique en 1991, a démissionné de son poste de conseiller du président Vladimir Poutine sur le dossier climatique, a confirmé le Kremlin. "Oui. Tchoubaïs a démissionné de son plein gré. Mais s'il est parti ou non (du pays) - c'est son affaire", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à l'agence russe Interfax, confirmant de nombreuses sources anonymes dans les médias russes.

    Ni M. Peskov ni les médias russes n'ont donné la raison de cette démission et M. Tchoubaïs lui-même ne s'est pas exprimé publiquement jusqu'à présent. Des sources anonymes ont indiqué à Bloomberg que la démission était due à son désaccord avec l'intervention militaire en Ukraine. Il s'agit du responsable le plus haut placé à démissionner depuis le début de l'offensive russe le 24 février.

    Le quotidien Kommersant indique, photos à l'appui, que M. Tchoubaïs a été vu à Istanbul, en Turquie, qui accueille déjà des milliers de Russes ayant fui le pays depuis le début du conflit. Figure libérale respectée, artisan des grandes et douloureuses réformes des années 1990, M. Tchoubaïs était représentant spécial du président russe sur le dossier climatique depuis fin 2020. Il est l'un des seuls progressistes de l'époque à être resté au gouvernement tout en maintenant des liens avec les Occidentaux.

    Anatoli Tchoubaïs est le représentant spécial de Vladimir Poutine auprès des organisations internationales.
    Anatoli Tchoubaïs est le représentant spécial de Vladimir Poutine auprès des organisations internationales. ©REUTERS

  • Le prix du gaz européen en hausse de 20% après les propos de Poutine

    Sur le marché néerlandais, qui fait figure de référence pour le prix du gaz en Europe, une hausse de 21% était observée, ce mercredi, à 119 euros le mégawattheure. Ceci après l'annonce du président russe Vladimir Poutine de contraindre les "pays hostiles" à ne payer le gaz russe qu'en roubles et non plus en dollars.

  • Une attaque russe à l'arme chimique en Ukraine est "une menace crédible", prévient Biden

    Une attaque russe à l'arme chimique en Ukraine est "une menace crédible", a prévenu ce mercredi Joe Biden en quittant la Maison Blanche. Le président américain s'envole pour l'Europe, où un marathon diplomatique l'attend. Il participera à trois sommets internationaux jeudi à Bruxelles: celui de l'Otan, du G7 et de l'Union européenne.

  • La Russie n'acceptera plus les versements en dollars et euros pour son gaz livré à l'Europe

    Le président russe Vladimir Poutine a déclaré, ce mercredi, que la Russie commencerait à vendre du gaz aux "pays hostiles" en roubles, après qu'un gel des avoirs de la Russie par des nations étrangères ait détruit la confiance de Moscou.

    Poutine a indiqué que les changements n'affecteraient que la monnaie de paiement et que le gouvernement et la banque centrale avaient une semaine pour trouver une solution sur la manière de déplacer ces opérations vers la monnaie russe.

    ©AFP


  • Plus de 3,7 millions de personnes ont quitté Ukraine

    Plus de 3,7 millions de personnes ont quitté l'Ukraine ces dernières semaines. Parmi elles, plus de 2,1 millions ont rejoint la Pologne depuis le début de la guerre, a affirmé ce mercredi à Genève le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).

    Près de 560.000 se sont rendues en Roumanie, plus de 370.000 en Moldavie, près de 330.000 en Hongrie et plus de 250.000 en Slovaquie comme en Russie. À ce total s'ajoutent plus de 100.000 personnes qui ont fui les républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk vers la Russie dans les jours précédant l'offensive. 

    Des réfugiés ukrainiens entrent en Pologne via le poste de contrôle de Medyka, à la frontière avec l'Ukraine.
    Des réfugiés ukrainiens entrent en Pologne via le poste de contrôle de Medyka, à la frontière avec l'Ukraine. ©Photo News

  • La Pologne expulse 45 diplomates russes pour espionnage

    La Pologne expulse "45 espions russes se faisant passer pour des diplomates", a annoncé ce mercredi le ministre polonais de l'Intérieur Mariusz Kaminski. "De façon totalement cohérente et déterminée, nous démantelons le réseau des services spéciaux russes dans notre pays", a-t-il précisé sur Twitter. 

    L'ambassadeur de Russie en Pologne, Sergueï Andreev, a confirmé les expulsions, en précisant que les personnes concernées devraient quitter la Pologne dans un délai maximal de cinq jours. Il a affirmé que les accusations d'espionnage à leur égard, présentées en langage diplomatique comme "activités non compatibles avec leur statut diplomatique" étaient "sans fondement", et annoncé que la Russie se réservait le droit de prendre des mesures de rétorsion.

    Les relations diplomatiques entre Varsovie et Moscou ne sont toutefois pas rompues, a indiqué le diplomate: "Les ambassades restent, les ambassadeurs restent".

  • Deux échanges de prisonniers russo-ukrainiens ont eu lieu, selon Moscou

    Le ministère russe des Affaires étrangères a indiqué, ce mercredi, que deux échanges de prisonniers russo-ukrainiens ont été organisés depuis l'entrée des forces de Moscou en Ukraine, sans préciser leur date ni le nombre de détenus concernés.

    Lundi, Tatiana Moskalkova, la déléguée aux droits humains auprès du Kremlin, avait évoqué un échange en Ukraine de neuf prisonniers russes contre Ivan Fedorov, le maire de Melitopol, une ville ukrainienne conquise par Moscou. Interrogé à ce sujet ce mercredi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, n'a pas souhaité s'exprimer.

  • Nestlé va suspendre ses marques en Russie, dont KitKat et Nesquik

    Le géant agroalimentaire suisse Nestlé a déclaré, ce mercredi, qu'il suspendait des marques telles que KitKat et Nesquik, entre autres, en Russie.

    "Nous nous concentrons sur la fourniture d'aliments essentiels tels que les aliments pour bébés et les produits de nutrition médicaux/hospitaliers. Cela signifie que nous allons suspendre la grande majorité de notre volume d'avant-guerre en Russie", a déclaré un porte-parole de Nestlé.

    La semaine dernière, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait fustigé l'entreprise parce qu’elle poursuivait ses activités en Russie malgré la guerre.

  • Le témoignage d'une famille belge qui accueille des réfugiés

  • Un quartier résidentiel de Kiev bombardé

    Nyvky, quartier résidentiel du nord-ouest de Kiev, a été la cible, ce mercredi matin, d'un bombardement russe qui a fait quatre blessés légers et a endommagé plusieurs habitations, a-t-on appris de sources concordantes.

    Une maison a été totalement détruite et incendiée, plusieurs immeubles ont été grêlés de shrapnels et leurs vitres soufflées, a-t-on constaté.

    Natalia, une enseignante retraitée récupère ses affaires dans les ruines de sa maison, touchée lors d'une frappe russe à Kiev, ce mercredi.
    Natalia, une enseignante retraitée récupère ses affaires dans les ruines de sa maison, touchée lors d'une frappe russe à Kiev, ce mercredi. ©REUTERS

    Les pompiers s'affairent dans un quartier résidentiel de Kiev qui a été endommagé par des bombardements ce mercredi.
    Les pompiers s'affairent dans un quartier résidentiel de Kiev qui a été endommagé par des bombardements ce mercredi. ©REUTERS

  • Les États-Unis et leurs alliés vont évoquer l'appartenance de la Russie au G20

    Les États-Unis et leurs alliés occidentaux évaluent actuellement l'appartenance de la Russie au Groupe des Vingt (G20) après son invasion de l'Ukraine, ont déclaré mardi à Reuters des sources au fait de la question. La Pologne a notamment exprimé sa volonté de remplacer la Russie au sein du G20.

    "Si la Russie en reste membre du G20, l'organisation sera moins utile."

    Une source haut placée au sein du G7

    La possibilité qu'une tentative d'exclusion pure et simple de la Russie se heurte au veto des autres membres du G20 - qui comprend notamment la Chine, l'Inde et l'Arabie saoudite - fait craindre que certains pays préfèrent ne pas participer aux réunions du groupe cette année, ont déclaré les sources.

  • Deux bombes "superpuissantes" sur Marioupol

    Deux "bombes superpuissantes" ont frappé Marioupol mardi, selon les autorités de la grande ville portuaire ravagée par les bombardements russes où 100.000 civils sont coincés. La municipalité de Marioupol ne pouvait pas encore donner de bilan. "Les occupants ne s'intéressent pas à la ville (...), ils veulent la raser", a-t-elle déclaré.

    Images aériennes de la ville portuaire ukrainienne de Marioupol montrant plusieurs bâtiments en feu.
    Images aériennes de la ville portuaire ukrainienne de Marioupol montrant plusieurs bâtiments en feu. ©EPA

  • Le Brief, le podcast matinal de L'Echo

  • Joe Biden à Bruxelles ce mercredi

    Le président américain Joe Biden se rendra à Bruxelles, ce mercredi, afin de discuter avec les dirigeants européens de l'invasion de l'Ukraine par la Russie et de l'application de nouvelles sanctions contre Moscou, dont certaines pourraient viser des membres du Parlement russe, selon des sources au fait du dossier.

    Joe Biden prendra part jeudi aux sommets de l'Otan et du G7 et s'exprimera lors d'une réunion du Conseil européen. Il se rendra ensuite à Varsovie pour rencontrer le président polonais Andrzej Duda.

  • Volodymyr Zelensky qualifie les pourparlers de paix avec la Russie de "très difficiles"

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a qualifié les pourparlers de paix avec la Russie de "très difficiles", dans un message vidéo publié ce mercredi à l'aube. Les discussions "sont très difficiles, parfois scandaleuses, mais nous avançons pas à pas", a affirmé le dirigeant, précisant que les négociateurs ukrainiens parlementent tous les jours.

    "Nous allons travailler, nous allons lutter. Jusqu'à la fin. Courageusement et ouvertement."

    Volodymyr Zelensky
    Président de l'Ukraine

    Il remercie en outre la communauté internationale pour le soutien apporté à son pays. Il dit espérer que les rencontres à très haut niveau qui auront lieu dans les prochains jours à Bruxelles, le président américain Joe Biden participant à des réunions de l'Otan et de l'UE, mèneront à davantage d'appui encore. Il s'attend donc à de nouvelles sanctions contre la Russie et de nouvelles formes d'aide. 

  • Le point sur la situation

    • Selon le président américain Joe Biden, la Russie envisage d'utiliser des armes chimiques et biologiques en Ukraine. Il a averti Moscou qu'une telle décision entraînerait une réponse occidentale "sévère".

    • Les Occidentaux vont annoncer jeudi "de nouvelles sanctions contre la Russie et renforcer" celles qui existent déjà, a annoncé ce mardi le conseiller à la sécurité nationale de Joe Biden lors d'une conférence de presse. Le président américain, qui va participer jeudi à Bruxelles à pas moins de trois sommets internationaux majeurs, "se joindra à nos alliés pour imposer de nouvelles sanctions à la Russie et renforcer les sanctions existantes", afin d'éviter que Moscou ne les contourne, a dit Jake Sullivan. 

    • Le président ukrainien prendra part virtuellement au sommet de l'Otan prévu jeudi pour discuter du conflit avec la Russie.

    • L'Ukraine reprend du terrain par endroits, notamment dans le sud, face aux troupes russes, confrontées à des difficultés de communication.

    • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a invité le pape à devenir médiateur entre Kiev et Moscou. Lundi, il s'est dit prêt à discuter avec son homologue russe Vladimir Poutine d'un "compromis" sur le Donbass et la Crimée pour "arrêter la guerre".

     La Russie ne peut gagner la guerre en Ukraine, selon l'ONU. "L'Ukraine ne peut pas être conquise ville par ville, rue par rue, maison par maison", a souligné le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. "Cette guerre ne peut pas être gagnée. Tôt ou tard, il faudra passer du champ de bataille à la table des négociations."

    • Moscou n'utilisera l'arme nucléaire en Ukraine qu'en cas de "menace existentielle" contre la Russie, a déclaré ce mardi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov sur la chaîne CNN International.

    • La ville d'Avdiivka, proche de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, a été la cible d'une attaque russe dans la soirée de lundi, faisant au moins cinq morts et 19 blessés.

    • Le journal russe proche du Kremlin Komsomolskaïa Pravda a publié, dimanche, un article faisant état du très lourd bilan de 9.861 soldats russes tués depuis le début de la guerre, avant de supprimer ce passage. Officiellement, Moscou faisait état de 498 décès jusqu'à présent.

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    • L'opposant russe emprisonné Alexeï Navalny a été condamné, ce mardi, à neuf ans de prison pour "escroquerie" et "outrage à magistrat. Il devra purger sa peine dans une "colonie pénitentiaire de régime sévère", ce qui veut dire que ses conditions de détention seront encore plus strictes.

    • La Russie a adopté, ce mardi, une loi prévoyant de lourdes sanctions pour punir les "informations mensongères" sur l'action de Moscou à l'étranger.

    • Un tribunal de Moscou a interdit Facebook et Instagram en Russie, lundi, estimant qu'ils menaient des activités "extrémistes".

    • Lundi, le régulateur russe des médias a bloqué l'accès au site de la chaîne française Euronews.

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    • Plus de 3,5 millions de personnes ont fui l'Ukraine depuis le 24 février, a fait savoir le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), ce mardi.

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    • Le baril de Brent a connu une nette hausse avant de se stabiliser ce mardi, à un peu plus de 115 dollars, stimulé par la perspective d'un possible embargo européen sur les exportations de pétrole russe.

  • Ce qu'il faut retenir de ce mardi

    La ville de Marioupol "jonchée de cadavres", mais l'armée ukrainienne reprend le dessus à certains endroits, Zelensky prêt à un compromis avec la Russie... Voici le point sur la situation au 28e jour de conflit.

  • Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce live du mercredi 23 mars

    Suivez en direct toutes les dernières informations concernant la guerre en Ukraine. 

    ©EPA

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