"Les services intensifs des hôpitaux mieux préparés pour une deuxième vague"
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Plus de 150.000 morts du Covid-19 aux Etats-Unis
Les Etats-Unis ont franchi ce mercredi la barre des 150.000 morts rencensés du Covid-19. Le pays, de loin le plus endeuillé au monde, avait annoncé fin février son premier décès lié au coronavirus.
Il a enregistré depuis le début de la pandémie plus de 4,38 millions de cas d'infections.
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La Ville de Charleroi impose le port du masque sur l'ensemble de son territoire
La Ville de Charleroi a annoncé ce mercredi après-midi dans un communiqué qu'elle comptait imposer à partir du 1er août le port du masque sur l'ensemble de son territoire communal. Actuellement, ce dernier est obligatoire dans le centre-ville, dans les zonings commerciaux et dans les aires de jeux. La Ville de Charleroi a justifié ces nouvelles mesures par le rebond de l'épidémie de Covid.
En prenant de telles mesures, la Ville utilise la possibilité qui lui a été donnée par le pouvoir fédéral d'aller au-delà des mesures prises à l'échelle du pays. Le gouverneur de la province de Hainaut Tommy Leclercq a indiqué à ce sujet que la prise de telles décisions était précédée nécessairement d'une concertation avec ses services et d'une validation par eux-mêmes.
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Tables limitées à 4 personnes ou à une famille dans les établissements horeca d'Anvers
Les mesures supplémentaires imposées dans la province d'Anvers pour enrayer la recrudescence du coronavirus impliquent également une limitation plus stricte du nombre d'individus pouvant s'asseoir à la même table dans les établissements du secteur de l'horeca. En définitive, la limite est fixée à quatre personnes, sauf s'il s'agit d'un groupe composé de membres d'une même famille. Il n'est donc pas possible de fréquenter un café ou un restaurant en compagnie de plus de quatre personnes au total, ou bien uniquement à des tables différentes et éloignées les unes des autres.
En outre, la distance physique entre les différents groupes - et pas seulement entre les tables - doit être d'au moins 1,5 mètre, à moins qu'une paroi en plexiglas ou une alternative équivalente ne soit prévue avec une hauteur minimale de 1,8 mètre. Enfin, le secteur de l'horeca doit noter les coordonnées de ses clients individuellement et conserver ces informations pendant quatre semaines afin de rendre le traçage possible en cas de contamination. Après ce délai, les données doivent être détruites.
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Sept experts adressent une lettre ouverte au gouvernement sur la gestion de la crise
Elie Cogan, Frédéric Cotton, Béatrice Gulbis, Emmanuel Bottieau, Yves Coppieters, Jean-Christophe Goffard, Nathan Clumeck: ces sept experts de la santé ont adressé ce mercredi sur le site de la RTBF une lettre ouverte à l'intention des ministres de la Santé et à la Première ministre Sophie Wilmès.
Ils insistent sur l'importance d'un testing intensif pour contrôler l'épidémie, sans quoi la bulle de 5 personnes "est illusoire". Ils reprochent également au CNS d'avoir pris cette mesure "non validée scientifiquement" et qui fait porter le fardeau de la propagation du coronavirus sur les familles. "Le gouvernement belge a fait le choix de mesures extrêmement contraignantes et peu nuancées et dont l’impact sur la propagation du virus est incertain car la conformation à la mesure est pratiquement impossible à mettre en œuvre par les citoyens et totalement invérifiable par les autorités", écrivent-ils.
En outre, "il n'est pas démontré que la réaugmentation récente des cas soit attribuable en premier lieu aux bulles sociales élargies et que tel soit le cas partout en Belgique", ajoutent-ils. Ils proposent que cette bulle soit élargie aux personnes négatives, à condition bien sûr de mettre en place un dépistage intensif. Ils pointent d'ailleurs l'efficacité d'un tel testing de masse pour éviter un "confinement dévastateur" dans des pays asiatiques (sauf la Chine).
"Le temps n’est plus de dire que nous avons la possibilité de réaliser beaucoup de tests mais il est urgent que le gouvernement optimalise les procédures adéquates pour le faire."
Ils fustigent également l’application mobile de tracing qui "ne sera opérationnelle au mieux qu’en septembre! Aucune communication n’est donnée quant à l’efficacité actuelle du tracing et au nombre de cas secondaires identifiés permettant de casser les chaînes de transmission". Ils pointent aussi la réticence de la Belgique à réaliser des tests sur les personnes asymptomatiques, en comparaisant avec la France notamment, ainsi que la lenteur des résultats.
"Il s’agit donc pour nos politiques d’agir vite [...] Madame et Messieurs les Ministres de la Santé, Madame la Première Ministre, le temps n’est plus de dire que nous avons la possibilité de réaliser beaucoup de tests mais il est urgent que le gouvernement optimalise les procédures adéquates pour le faire", concluent-ils.
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Le couvre-feu dans d'autres parties du pays n'est pas exclu
Le Centre de crise n'exclut pas d'imposer un couvre-feu dans d'autres parties du pays si la situation s'aggrave. "Le couvre-feu fait partie des mesures qu'un bourgmestre peut prendre à l'échelon local pour lutter contre la Covid-19", a indiqué un porte-parole du Centre de crise mercredi au cours d'une conférence de presse. Un couvre-feu est déjà en vigueur en province d'Anvers. "Mais actuellement, ce n'est pas à l'ordre du jour dans d'autres villes et communes."
Le virologue Boudewijn Catry également n'avait pas exclu qu'à terme d'autres villes ou parties du pays puissent prendre des mesures supplémentaires si la situation l'exige à l'échelle locale. Le porte-parole du Centre de crise, Yves Stevens, est encore revenu sur la décision du Conseil national de sécurité de réduire notre bulle de contacts sociaux. C'est, selon lui, la seule manière de freiner l'actuel effet domino.
"Les prochaines semaines seront difficiles. L'envie de contacts sociaux est très forte en été, mais nous allons tous devoir revoir notre agenda et annuler quelques rendez-vous prévus. Ce n'est vraiment pas gai, mais nous ne pouvons pas négliger le virus. La limitation de notre bulle sociale est l'unique option pour faire redescendre la courbe." M. Stevens estime que nous avons là une bonne occasion pour répondre aux efforts fournis par les gens du secteur des soins de santé ces derniers mois. "En adoptant le bon comportement, nous contribuons à éviter que la situation ne redevienne critique dans les hôpitaux et maisons de repos."
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"Les services intensifs des hôpitaux mieux préparés pour une 2e vague"
Les hôpitaux belges et en particulier les soins intensifs sont actuellement mieux préparés pour accueillir des patients atteints du coronavirus que lors de la première vague en mars et avril, indique mercredi Geert Meyfroidt, président de la Société belge de médecine intensive (Siz) et lui-même médecin urgentiste à l'UZ Louvain. Selon les chiffres de l'institut de santé publique Sciensano, publiés mercredi, les hôpitaux belges comptent actuellement 232 patients Covid-19 dont 49 en soins intensifs. La semaine dernière, 23 nouveaux patients contaminés ont été pris en charge quotidiennement en moyenne.
"En général, c'est encore très calme dans les hôpitaux. A Anvers et dans une moindre mesure à Bruxelles et en Flandre occidentale, c'est un peu plus chargé. C'est calme aux soins intensifs car la majorité des admissions sont des hospitalisations courantes. Nous avions espéré que nous n'évoluerions vers un nouveau pic qu'après les vacances, mais la situation n'est actuellement pas du tout comparable à celle de mars et avril", a déclaré M. Meyfroidt.
"Les patients n'ont pas à s'inquiéter."
Par rapport à mars et avril, l'expérience acquise au cours de ces mois a amélioré l'organisation des soins dans les hôpitaux, selon M. Meyfroidt. "Partout, des plans ont été élaborés et la situation est suivie à la fois en interne et en amont. Par exemple, l'organisation des soins et la gestion des patients ont été ajustées. Le personnel qui s'occupe de ces soins est désormais mieux formé et les problèmes qui avaient été relevés concernant la rareté du matériel ont été éliminés. Les patients n'ont pas à s'inquiéter", ajoute le médecin.
©Photo News -
Port du masque à Anvers: exception pour les sports intensifs
Dans le cadre du port du masque obligatoire en province d'Anvers, une seule exception concerne les sports intensifs pour autant qu'ils soient pratiqués dans une infrastructure sportive adéquate et/ou dans des endroits où le risque de transmission du Covid-19 est "quasi nul" en raison de la brièveté et du passage occasionnel des personnes, selon le texte définitif de la gouverneure de la province Cathy Berx, présenté mercredi. Concernant le couvre-feu, il existe une exception pour le départ ou le retour de vacances en plus des déplacements essentiels comme les déplacements travail-domicile ou des raisons médicales urgentes.
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Les concerts des Fêtes de Wallonie à La Louvière annulés
Les autorités communales de La Louvière ont annoncé l'annulation, en raison de la crise sanitaire, des concerts qui devaient se dérouler le 19 septembre sur sur la Place Maugrétout dans le cadre des Fêtes de Wallonie. "L'évolution de la crise sanitaire et les multiples incertitudes concernant ce qu'il sera possible d'organiser en septembre ont amené les trois partenaires (la province du Hainaut, la ville de La Louvière et la RTBF) à malheureusement constater l'impossibilité de préparer adéquatement cette manifestation qui tient à coeur aux Louviérois", ont indiqué les instances de La Louvière.
Certaines activités sont toutefois maintenues pour le week-end du 19 septembre, sous réserve d'éventuelles futures décisions sanitaires, notamment le festival de cirque "En V(r)ille ! " et le Cortège officiel des Fêtes de Wallonie. Le programme des activités sera diffusé dans les jours à venir.
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Les Pays-Bas recommandent la quarantaine aux touristes belges de la province d'Anvers
Les touristes belges de la province d'Anvers sont invités à se mettre en quarantaine pendant 14 jours dès leur arrivée aux Pays-Bas, a confirmé mercredi la porte-parole des Affaires consulaires pour le ministère néerlandais des Affaires étrangères, Willemien Veldman. Sur les conseils de l'Institut royal de la Santé publique (RIVM), les Pays-Bas ont placé mardi soir la province d'Anvers en zone orange.
"Ne vous rendez dans la province d'Anvers, y compris dans la ville d'Anvers, que si c'est vraiment nécessaire."
"Ne vous rendez dans la province d'Anvers, y compris dans la ville d'Anvers, que si c'est vraiment nécessaire. Donc pas pour le tourisme", peut-on lire sur le site internet du ministère néerlandais des Affaires étrangères. Les Néerlandais qui se sont rendus à Anvers sont également invités à se mettre en quarantaine pendant 14 jours dès leur retour. Il en va de même pour les Belges qui vivent dans la province d'Anvers et qui ont des projets de voyage aux Pays-Bas. Lorsqu'ils arrivent sur leur lieu de vacances, il leur est vivement conseillé de se mettre en quarantaine. Il s'agit d'une recommandation et non d'une obligation.
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Les Belges respectaient-ils déjà une bulle de cinq personnes?
Une étude de l'UAntwerp révèle que 48% des 35.000 participants avaient déjà une bulle sociale réduite à cinq personnes ou moins avant l'annonce des nouvelles mesures, indique Het Laatste Nieuws.
Ce projet co-créé par le professeur Pierre Van Damme montre également que 7% des participants n'avaient pas pris en compte l'élargissement de la bulle à 15 personnes différentes par semaine. Tandis que 3% ont révélé que leur bulle englobait plus de 15 personnes.
Concernant les vacances, plus de la moitié indiquent devoir adapter modifier leurs plans avec les nouvelles mesures, surtout des fêtes de famille. 57% ont prévu d'autres activités sociales pour août, 84 % se disent prêts à annuler, et 2% déclare qu'ils "ne s'adapteront pas" aux nouvelles mesures.
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Le rebond de la consommation privée se fait toujours attendre
L'épidémie de coronavirus a considérablement ralenti la consommation des particuliers et ses conséquences se prolongent au-delà de la période de confinement, analyse la Banque nationale de Belgique (BNB). D'après sa dernière étude réalisée avant la nouvelle vague d'infections, une majorité de consommateurs n'ont pas renoué avec leurs habitudes de fréquentation des commerces et des établissements horeca.
Le rebond de la consommation privée n'apparaît pas immédiat en raison des mesures en vigueur et de la crainte sanitaire, selon l'étude réalisée du 14 au 21 juillet. Elle indique que 68% des répondants se rendent moins fréquemment dans les commerces non-alimentaires depuis leur réouverture progressive, tandis que 20% ne les fréquentent plus. Ce constat concerne particulièrement les personnes de plus de 65 ans.
Près de la moitié des répondants ont également diminué leurs dépenses par rapport à la situation d'avant confinement, alors que seule une personne sur trois considère les avoir augmentées. Pour plus de la moitié des répondants, les catégories de dépenses en baisse concernent principalement les activités récréatives (cinéma, théâtre...), de l'horeca et de l'habillement, parmi les secteurs les plus durement touchés par le confinement.
Plus d'une personne sur deux signale par contre une augmentation des dépenses alimentaires. La BNB ajoute que des mesures générales de soutien du pouvoir d'achat n'auraient probablement qu'un impact limité sur la consommation des ménages. "Des changements d'habitudes de consommation, notamment un recours plus important qu'auparavant à l'e-commerce, semblent également avoir été adoptés durant la période de confinement avec une intention de poursuivre ces nouvelles habitudes durant les prochaines semaines", remarque-t-elle.
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Les pharmaciens ont déjà distribué plus de 5 millions de masques gratuits
Plus de 5 millions de masques gratuits ont déjà été distribués par les pharmaciens. Depuis le 15 juin, chaque citoyen peut retirer gratuitement un masque en tissu du gouvernement fédéral à la pharmacie. Il suffit pour cela de présenter sa carte d'identité. Aucune date limite n'a été fixée pour cette opération et il y a beaucoup de stock, indique l'Association Pharmaceutique Belge (APB).
Selon les derniers chiffres, plus de 5 millions de retraits ont déjà été effectués, a déclaré le président de l'APB, Lieven Zwaenepoel. Mais d'après lui, il se pourrait qu'ils soient en réalité plus nombreux, car tous n'ont pas été enregistrés correctement. Si les masques sont gratuits, les pharmaciens ne les distribuent pas sans rétribution. Chacun d'entre eux reçoit pour cela une rémunération forfaitaire de 150 euros. "C'est plutôt une compensation symbolique", a expliqué Lieven Zwaenepoel. "Vous devez calculer que chaque pharmacie approvisionne entre 2.000 et 3.000 citoyens."
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La Ville de Bruxelles étend les rues où le port du masque est obligatoire
Le bourgmestre de la Ville de Bruxelles Philippe Close annonce le port du masque obligatoire dans les rues fortement fréquentées.
Le port du masque sera généralisé dans les rues fortement fréquentées par les piétons dont les trottoirs ne permettent pas de respecter une distanciation sociale: dans l'ensemble des rues piétonnes du Centre-Ville (Grand Place, boulevards du Centre et alentours, rue Neuve ...), dans les Marolles (entre rue Blaes et rue Haute), dans le quartier Sainte-Catherine (rues Sainte-Catherine, de Flandres, place Sainte- Catherine et au Vismet), ainsi qu'à la rue De Wand et sur les artères adjacentes.
En concertation avec la commune d'Ixelles, il sera aussi obligatoire dans le goulet de l'avenue Louise, le boulevard de Waterloo, l'avenue de la Toison d'Or et la rue du Bailly. Une signalisation spécifique (panneaux et bâches) sera installée à l'entrée des rues indiquées afin d'indiquer clairement aux chalands les lieux ou le port du masque est obligatoire. Selon l'échevin du Commerce, Fabian Maingain (DéFI) et le bourgmestre Philippe Close (PS), une première phase de prévention sera mise en place pour sensibiliser le port du masque en rue avant une obligation stricte, sous peine d'amende administrative.
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Dans un tweet, Sophie Wilmès explique scrupuleusement ce que veut dire la bulle de 5 personnes
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Le relâchement des mesures est intervenu bien trop tôt à Anvers, selon la gouverneure
Face à une nouvelle vague d'infections au coronavirus particulièrement importante à Anvers, la province fait face à "un défi sans précédent", estime mercredi sa gouverneur Cathy Berx dans le journal Gazet Van Antwerpen. Le relâchement des mesures est intervenu beaucoup trop tôt à Anvers, ajoute-t-elle, rappelant que le virus touche tout le monde et peut laisser des séquelles.
"De nombreuses infections ont été contractées lors de fêtes. Dans certains cas, plusieurs personnes ont été contaminées au cours d'une seule et unique fête", souligne la gouverneur. "Les mariages ont été des vecteurs importants."
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La Commission a signé un contrat avec Gilead pour assurer du Remdesivir aux États membres
La Commission européenne a signé mardi un contrat avec la firme pharmaceutique Gilead, de manière à rendre disponible dès début août des doses du médicament Remdesivir aux États membres et au Royaume-Uni, a annoncé l'exécutif européen mercredi. Le Remdesivir avait été, le 3 juillet, le premier médicament à être autorisé au niveau de l'UE contre la maladie provoquée par le coronavirus Sars-Cov-2, la Covid-19.
-> Plus de détails à lire ici | La Commission s'accorde avec Gilead pour s'approvisionner en Remdesivir
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Masque: le gouverneur de la Province de Liège recommande des mesures proportionnées
Les Villes de Waremme et Seraing ainsi que la commune de Chaudfontaine en Province de Liège souhaitaient le port du masque généralisé sur l'ensemble de leur commune mais les arrêtés de police signés par Jacques Chabot (Waremme) et Anne Thans (Chaudfontaine) ont été retirés car la situation épidémiologique dans chacune des communes ne le justifiait pas, estiment les services du gouverneur. Ceux-ci ont adapté une ligne de conduite simple pour l'ensemble des 84 communes que compte la province de Liège. Ils estiment que seule doit être prise en compte la situation épidémiologique propre à la commune ou ville qui souhaite imposer le masque sur l'ensemble de son territoire.
Cette mesure doit par ailleurs être concertée, selon l'arrêté ministériel, avec le gouverneur et l'Aviq, le service régional de santé. Actuellement, pour Catherine Delcourt, gouverneur faisant fonction, aucune commune ne se trouve dans une situation telle que le port du masque doit être obligatoire sur l'ensemble de son territoire. Elle avait d'ailleurs exprimé ce point de vue la semaine dernière lors de la conférence des bourgmestres de l'arrondissement de Liège. Flémalle, Saint-Nicolas et Herstal avaient d'ailleurs également évoqué un port du masque généralisé.
Reste le cas de Seraing où le bourgmestre Francis Bekaert compte maintenir sa position et son arrêté de police, qui n'était toujours pas signé mardi soir, afin de protéger la santé de ses concitoyens, un argument également avancé par les autorités waremiennes et calidifontaines qui estiment que cette mesure participe au principe de précaution. Le cas sérésien n'a toujours pas été tranché, assuraient mercredi matin les services du gouverneur de la province de Liège.
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La police locale "verbalisera sévèrement" en cas d'infraction aux nouvelles règles
La police locale "verbalisera sévèrement" en cas d'infraction aux nouvelles règles décidées par le Conseil national de sécurité (CNS). "Le temps de la sensibilisation est dépassé", estime mercredi Nicholas Paelinck, président de la commission permanente de la police locale.
Plus de travail donc pour la police, mais pas nécessairement plus de bleu en rue. "Rien ne changera dans le déploiement, nous étions déjà à pleine capacité. Nous prenons simplement en compte les nouvelles mesures", explique M. Paelinck. Ce que la police a fait jusqu'à présent pour surveiller le respect des mesures de distanciation sociale et d'hygiène dans le secteur de la restauration sera désormais également vérifié pour de nouvelles mesures. Selon Nicholas Paelinck, tout cela se traduira par plus de PV, car plus d'infractions seront possibles.
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Interdiction de voler depuis Brussels Airport avec plus de 38°C de fièvre
Les (candidats) passagers qui feraient état d'une température supérieure à 38°C à trois reprises sont interdits de voyage depuis l'aéroport national, a réagi mercredi Brussels Airport, après une information contradictoire émise dans les colonnes du Standaard par le professeur Dirk Devroey de la VUB. Celui-ci estimait que le moyen de contrôle - un questionnaire à l'issue de trois tests de température supérieurs à 38°C - était "trop facile à contourner" pour ceux qui souhaitent tout de même prendre l'avion.
Selon Brussels Airport, ce qui est déterminant pour accepter ou non un passager dans le terminal, et donc à bord, c'est le troisième test de température - qui après deux premiers tests via une caméra thermique est effectué manuellement pas un médecin - et non le questionnaire qui sert, lui, à préparer un document à remettre à son médecin traitant et à la compagnie avec laquelle le passager a réservé.
"La procédure a été mise au point en collaboration avec les compagnies aériennes", précise la porte-parole de Brussels Airport, Nathalie Pierard. Selon De Standaard, 4.500 des 250.000 passagers (2%) qui se sont présentés à l'aéroport entre le 15 juin et le 15 juillet présentaient une température supérieure à 38°C. Mais l'analyse de ces premiers chiffres ne permet pas encore de savoir combien ont finalement embarqué ou été renvoyés chez eux.
L'aéroport national de Brussels Airport. ©Photo News -
Revoir la conférence de presse des autorités sanitaires
La conférence de presse du 29 juillet©Photo News -
Un testing massif autonome au sein des maisons de repos du CPAS de Namur
Le CPAS de Namur a pris l'initiative de passer un marché public pour l'organisation de testings massifs et réguliers de son personnel et de ses résidents, a indiqué le bourgmestre de Namur Maxime Prévot mercredi matin à l'occasion d'une conférence de presse.
Avec ce testing massif, Le CPAS pourra tester de manière autonome son personnel et ses résidents toutes les six semaines. "Et ainsi suivre de manière plus fine et professionnelle l'évolution épidémiologique dans nos institutions. Cela évitera au CPAS de Namur de déprendre du bon vouloir de la Région wallonne puisqu'aujourd'hui, il faut qu'au moins deux personnes soient reconnues infectées pour bénéficier d'un testing massif. La Région teste donc les gens quand il nous semble qu'il est déjà un peu trop tard", a précisé Maxime Prévot.
D'autres mesures ont par ailleurs été prises concernant les cinq maisons de repos du CPAS de Namur. "La situation est suivie en permanence par le président Philippe Noël. Sur base des concertations menées, il a été décidé que depuis ce mercredi, afin de limiter préventivement une reprise des contaminations dans nos cinq maisons de repos, les résidents ne sont plus autorisés à réaliser des visites extérieures ni à procéder à un retour temporaire en famille. Par ailleurs, seules quatre personnes et toujours les mêmes sont autorisées à rendre visite à un résident", a conclu Maxime Prévot.
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Le système de couvre-feu pourrait-il être étendu à d'autres villes?
Si la situation empire, la question est de savoir si le couvre-feu instauré à Anvers pourrait s'étendre à d'autres villes? Antoine Iseux, porte-parole du Centre de Crise répond que ce n'est pas du tout à l'ordre du jour pour le moment. "Mais cette mesure fait partie du panel qui pourrait être déployé par une autorité locale", précise-t-il. Donc un bourgmestre pourrait, si l'épidémie évoluait de manière problématique sur son territoire, prendre cette mesure.
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Le port du masque étendu à Namur
Le bourgmestre de Namur, Maxime Prévot (cdH), a annoncé mercredi matin que l'obligation du port du masque sera étendue quotidiennement, dès le samedi 1er août, à l'ensemble de la corbeille de Namur, aux berges de Sambre et de Meuse et à d'autres lieux bien précis. Jeudi dernier, Maxime Prévot avait déjà pris des mesures propres à sa commune après le dernier Conseil National de sécurité. Il avait notamment imposé le port du masque, le samedi, dans les principales rues commerçantes de Namur et tous les jours de la semaine dans d'autres lieux précis comme les bords de Sambre et de Meuse et aux alentours de la Place Marché aux légumes (dite Place du Vieux).
"D'autres personnes m'ont réclamé de rendre obligatoire le port du masque à d'autres endroits du territoire en fonction de leurs activités tandis que d'autres se sont étonnés que seul le samedi avait été choisi."
"D'autres personnes m'ont réclamé de rendre obligatoire le port du masque à d'autres endroits du territoire en fonction de leurs activités tandis que d'autres se sont étonnés que seul le samedi avait été choisi. Afin de ne pas arriver à une situation ubuesque, le port du masque sera dès lors rendu obligatoire à partir du samedi 1er août dans l'ensemble de la corbeille de Namur, soit la zone du centre-ville comprise entre la gare, la Meuse, le bras de Sambre et le parc Louise-Marie. Ce port du masque sera également obligatoire sur l'Enjambée et sur les berges de Meuse et de Sambre, y compris pour les cyclistes et joggeurs", a indiqué Maxime Prévot.
Il sera également obligatoire quotidiennement sur les Avenues Jean Materne et Bovesse de Jambes, rue Patenier et son prolongement Chaussée de Charleroi à Salzinnes, route de Gembloux à Saint-Servais et Chaussée de Louvain à Bouge. Ces mesures s'appliqueront également au sein du Domaine fortifié de Terra Nova et aux alentours de la Tortue de Jan Fabre à la Citadelle ainsi que pour les accompagnateurs d'enfants au sein du Parf (Parc attractif Reine Fabiola).
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Pourquoi la Belgique est-elle le seul pays à mettre en place le système de bulle sociale?
Les autorités sanitaires estiment que la seule manière de limiter la propagation du virus avant l'arrivée d'un vaccin et d'un traitement est de limiter les contacts. "Il est vrai que chaque pays prend des mesures différentes en fonction des caractéristiques du pays et en fonction de l'état d'avancement de la propagation des infections", explique Frédérique Jacobs, porte-parole Covid-19.
Une des caractéristiques de la Belgique, c'est sa densité de population, quand on la compare à d'autres pays voisins. C'est la raison pour laquelle, en Belgique, nos experts ont proposé d'avoir une bulle de 5 personnes en plus de celle du foyer afin de réellement limiter les contacts et donner une certaine limite à tout le monde.
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Pourquoi 5 contacts dans notre bulle?
"La réponse est simple", explique Frédérique Jacobs, porte-parole Covid-19. Le nombre de nouvelles infections doit diminuer au plus vite et nous ne pouvons le faire qu'en réduisant temporairement nos contacts. "Pour cela, 5 c'est plus efficace que 10 et plus efficace que 15. Mais 5 c'est mieux que zéro." Ce chiffre, même réduit, permet à chaque citoyen de voir les quelques personnes qui leur sont chères.
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"Les courbes doivent redescendre au plus vite!"
"L’évolution du nombre de cas d’hospitalisations n’est pas positive. Ces courbes doivent redescendre dès que possible! Au plus tôt nous y parviendrons, au plus vite nous reprendrons la situation en main et éviterons une situation comparable à celle de mars", embraye Frédérique Jacobs, directrice de la clinique des maladies infectieuses à l'hôpital Erasme, après avoir annoncé les chiffres sanitaires du jour.
C'est pour ces raisons que le CNS de ce lundi a décidé de mettre en place un certain nombre de nouvelles mesures. "La plus importante est clairement de limiter nos contacts sociaux", précise la nouvelle porte-parole Covid. Ces contacts ont joué un rôle important dans la multiplication du nombre d’infections ces dernières semaines.
Lire aussi | Les décisions du CNS en un coup d'oeil
"La situation actuelle est préoccupante, donc ne rien faire maintenant entraînerait une accentuation du problème à court terme. Nous pouvons encore inverser la tendance! Pour cette raison, nous vous demandons de ne pas chercher des échappatoires et de suivre les mesures mises en place", écrivent les autorités sanitaires dans leur communiqué journalier.
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La Belgique enregistre plus de 320 infections par jour
Le nombre de nouvelles infections au cours de la période du 19 au 25 juillet a augmenté de 70% par rapport à la semaine précédente (12/07 au 18/07). En moyenne 327,7 personnes par jour ont été testées comme positives au Covid-19. Cette augmentation est visible dans presque toutes les provinces, en particulier la province d’Anvers.
De nouveaux cas émergent dans tous les groupes d’âge, mais la plupart des infections surviennent dans le groupe d’âge 20-59 ans.
- En ce qui concerne les hôpitaux, la moyenne de la semaine dernière s’élève à 23 hospitalisations par jour. Ce nombre a presque doublé en comparaison avec la semaine d’avant. Au total, 232 patients Covid-19 sont hospitalisés actuellement, dont 49 se trouvent en soins intensifs. Cela représente, respectivement, une augmentation de 35% et 48%.
- La semaine passée, le nombre de décès avec Covid-19 était de 2 personnes par jour en moyenne.
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Les experts appellent à un dépistage massif de la population
Les épidémiologistes appellent les autorités à mener des campagnes de dépistage massif, peut-on lire mercredi dans les colonnes de Sudpresse et de la Dernière Heure. "Une mesure urgente et indispensable. Le testing reste fondamental, surtout pour une maladie qui n'a pas un stigmate évident.
Les asymptomatiques jouent un rôle important dans la transmission du virus. Il faut tester plus, surtout que l'on peut désormais se le permettre. On applique le testing de manière beaucoup trop dirigée chez nous", estime Yves Van Laethem, infectiologue au CHU Saint-Pierre et porte-parole interfédéral de la lutte contre le Covid-19.
"On ne teste pas suffisamment pour circonscrire les foyers et prévenir de futurs foyers. On le voit à Anvers. Il faut être plus radical avec un dépistage plus massif. Celui-ci doit être à l'échelle d'un quartier, d'une commune car ça n'a aucun sens de dépister tout le monde. Il faut tester autour de ces foyers pour éviter des étincelles qui donneront d'autres foyers", souligne, lui aussi, l'épidémiologiste et professeur à l'École de santé publique à l'ULB Yves Coppieters, dans les colonnes de Sudpresse.
"On ne teste pas suffisamment pour circonscrire les foyers et prévenir de futurs foyers. On le voit à Anvers. Il faut être plus radical avec un dépistage plus massif. Celui-ci doit être à l'échelle d'un quartier, d'une commune car ça n'a aucun sens de dépister tout le monde. Il faut tester autour de ces foyers pour éviter des étincelles qui donneront d'autres foyers."
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DevSide, concepteur désigné de l'application belge de contact tracing, déjà mis en doute
DevSide, le développeur désigné de l'application belge de contact tracing, est déjà mis en doute. Des références clients ont été retirées de son site. Pizza Hut a notamment fait enlever son logo parce qu'elle n'a pas collaboré directement avec DevSide, affirme mardi soir VRT NWS. Les autorités politiques maintiennent néanmoins leur confiance en la société.
Les experts en technologie se sont déjà posé des questions lorsqu'il s'est avéré que DevSide a été choisie pour développer l'application belge de coronatracing. L'entreprise est petite et peu connue. Il apparaît désormais que le site de DevSide mentionnait des références clients qui n'avaient pas lieu d'y être. Selon VRT NWS, les logos de Pizza Hut et Belfius ont ainsi disparu.
"Nous n'avons jamais travaillé directement avec DevSide", a fait savoir un porte-parole de Pizza Hut à la chaîne publique flamande. La chaîne de restaurants de pizzas a demandé à DevSide de supprimer son logo de son site.
"L'application sera sûre"
Du côté des politiques, le ministre compétent Wouter Beke renvoie vers le responsable informatique Frank Robben, lequel n'approuve pas ce que DevSide a fait mais assure que ce n'est pas sur base de cela qu'on doit juger mais bien sur base de l'offre de fond. "Les offres ont été évaluées par un jury composé de professeurs qualifiés", insiste-t-il. Il n'y avait que deux candidats pour développer l'application, et DevSide était apparemment dix fois moins cher que son concurrent. L'autre candidat, un consortium créé autour du groupe allemand SAP, était également moins flexible. Selon Frank Robben, le développement de l'application, qui devrait être prête en septembre, se déroule bien jusqu'ici.
"Les Belges peuvent être certains que l'application sera sûre. Le développement est supervisé par les meilleurs scientifiques et une entreprise réputée examinera l'application pour la sécurité."
Aucune donnée ne sera stockée chez DevSide, c'est pris en charge par l'institut Sciensano. Et toutes ces données seront anonymes, souligne encore Frank Robben.
Rappelons que l'application belge corona avertira les utilisateurs s'ils ont été en contact avec une personne infectée. La valeur ajoutée de l'application réside dans le fait qu'un lien sera fait entre des personnes qui ne se connaissent pas. Ce sera le cas, par exemple, de navetteurs assis les uns à côté des autres dans un bus. L'application belge fonctionnera via Bluetooth, et non sur base de données GPS. Le gouvernement ne pourra donc pas savoir où quelqu'un a été infecté.
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Cathy Berx, gouverneure d'Anvers: "Il faut gagner du temps en attendant le vaccin"
Selon la gouverneure d'Anvers, Cathy Berx, nous devons "tous ensemble parvenir à une stratégie qui nous permette de vivre avec le virus" et ainsi "gagner du temps en attendant un vaccin". C'est ce qu'elle affirme dans une carte blanche adressée aux habitants d'Anvers, publiée en première page de la Gazet Van Antwerpen ce mercredi.
Cathy Berx affirme que la province d'Anvers est confrontée à un "défi sans précédent" en raison de la nouvelle vague d'infections au coronavirus.
"Je demande à chacun d'être créatif pour vaincre le virus, et non pour contourner les mesures."
"Le plus important est que le coronavirus peut avoir un réel impact sur la vie d'une personne. Les gens peuvent tomber gravement malades, se retrouver en soins intensifs et même s'ils se rétablissent, ils peuvent en subir les conséquences pendant longtemps, peut-être pour le reste de leur vie. Le virus n'épargne personne, même les jeunes peuvent tomber gravement malades".
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Sanofi et GSK promettent 60 millions de vaccins à la Grande-Bretagne
Les laboratoires français Sanofi et britannique GSK ont annoncé avoir conclu un accord avec le gouvernement britannique pour fournir 60 millions de doses de leur vaccin contre le Covid-19, "sous réserve de la signature d'un contrat définitif". Les deux groupes, qui assurent que leur vaccin pourrait être autorisé dès le premier semestre de 2021, précisent dans un communiqué que "des discussions actives sont en cours avec la Commission européenne, avec la France et l'Italie dans l'équipe de négociation, et d'autres gouvernements pour garantir l'accès mondial" à leur produit.
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Londres évalue la possibilité d'imposer une quarantaine au retour de Belgique
Les voyageurs britanniques qui se rendent en Belgique, au Luxembourg et en Croatie, risquent 14 jours de quarantaine lors de leur retour au Royaume-Uni, rapporte The Times sur son site internet. Le Premier ministre Boris Johnson pointe que l'Europe continentale est en proie à une seconde vague d'épidémie de coronavirus et que le gouvernement est prêt à "prendre les actions nécessaires". En ce moment, la quarantaine n'est imposée qu'aux voyageurs britanniques revenant d'Espagne.
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La Belgique se reconfine un peu
Bonjour, nous poursuivons ce direct.
C'est ce mercredi qu'entrent en vigueur les mesures qui réduisent à nouveau une portion de nos libertés, en réponse à la reprise de l'épidémie de coronavirus. Le problème actuel est particulièrement aigu à Anvers, qui concentre l'essentiel du rebond, mais la tendance à la hausse est perceptible dans l'ensemble du pays.
Bonne journée.
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Ce qu'il faut retenir de la journée de mardi
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Le port du masque obligatoire dès le 1er août dans le centre-ville de Braine-l'Alleud
Le bourgmestre de Braine-l'Alleud, Vincent Scourneau, a confirmé ce mardi qu'une ordonnance va imposer le port du masque dans le centre-ville, à partir du 1er août. Il s'agit notamment de garantir la sécurité sanitaire dans les rues brainoises les plus fréquentées durant la période des soldes. Ailleurs sur le territoire communal, le port du masque ne sera pas obligatoire mais les citoyens circulant dans l'espace public devront être en possession de cette protection individuelle, pour y avoir recours lorsque la distanciation sociale ne pourra pas être respectée. Des contrôles sont annoncés.
Wavre avait également annoncé ce mardi l'obligation du port du masque dans son centre-ville.
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Des exploitants anversois d'établissements horeca ferment leurs portes en août
Plusieurs propriétaires anversois d'établissements horeca ont déjà décidé de ne pas ouvrir dans les prochaines semaines, selon la fédération Horeca Vlaanderen. En raison des mesures plus strictes prises pour la province d'Anvers, et en particulier pour la ville d'Anvers et les communes alentour, plusieurs entrepreneurs du secteur de l'horeca ne se voient pas ouvrir dans les prochaines semaines. "Les annulations pleuvent", dit le président de Horeca Antwerpen, Davy Brocatus. "Il est déconseillé aux personnes extérieures à Anvers de visiter la ville. Nous nous attendons également à ce que les Anversois reportent leur venue au café ou au restaurant."
Le président de Horeca Antwerpen a déjà reçu auprès de sept exploitants de grands établissements horeca la confirmation qu'ils n'ouvriraient pas. "Il s'agit de réduire les risques. Il y a toujours des coûts fixes, même si vous n'ouvrez pas, mais quand vous le faites, vous avez aussi un coût variable. Les biens périssables doivent être achetés et il y a un coût de personnel. Les exploitants choisissent donc de fermer et de revenir au chômage technique pour le personnel."
L'organisation sectorielle estime que de nouvelles mesures de soutien sont nécessaires de toute urgence. "Il ne s'agit peut-être pas d'une fermeture forcée au sens littéral, mais c'est le cas de facto", déclare M. Brocatus. "Il doit y avoir une compensation pour cela, adaptée à la taille de l'établissement."
L'organisation patronale flamande Unizo réclame également un soutien financier pour ceux qui doivent fermer leurs portes afin d'"éviter une vague massive de faillites". Selon elle, les entrepreneurs anversois risquent de devenir "les dindons de la farce" de ces nouvelles mesures. Selon l'Unizo, l'image de la région, et en particulier de la ville d'Anvers, vue comme zone "peu sûre" ou "à éviter" est totalement néfaste, "alors que le soutien des consommateurs est plus que jamais nécessaire", déclare Carl Van Dyck, directeur d'Unizo pour la province d'Anvers.
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Les Pays-Bas déconseillent de se rendre à Anvers
Le gouvernement néerlandais a émis mardi soir un avis de voyage négatif pour la province d'Anvers, à cause de la hausse du nombre de cas de coronavirus, selon le site internet du ministère néerlandais des Affaires étrangères.
Concrètement, la province est devenue une zone orange, considérée comme à risque. Le ministère conseille aux Néerlandais de s'y rendre uniquement pour des déplacements essentiels.
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Deux régions françaises passent en zone orange
La liste des destinations de voyage en vigilance orange publiée par les Affaires étrangères est une nouvelle fois modifiée ce mardi soir. Les régions françaises d'Île de France (dont Paris fait partie) et du Pays de la Loire sont ainsi ajoutées à la liste où les voyages sont possibles sous conditions, à savoir la mise en quarantaine au retour de ces régions. Le reste de la France est maintenu en zone verte.
Pour rappel,
Les pays verts sont: Allemagne, Autriche, Croatie, Espagne (zones spécifiques en confinement), Finlande, France, Grèce, Hongrie, Italie, Liechtenstein, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal (zones spécifiques en confinement), République tchèque, Royaume-Uni (zones spécifiques en confinement), Slovénie, Slovaquie, Suisse. Les voyages sont possibles sous réserve de quarantaine, un test ou d'autres conditions.
Les pays oranges sont: Chypre (test obligatoire), Danemark (test obligatoire pour le Groenland et les Îles Féroé), Estonie (quarantaine), Lettonie (quarantaine), Lituanie (quarantaine), Irlande (quarantaine), Islande (test obligatoire ou quarantaine), Bulgarie, Luxembourg, Roumanie et Suède.
Les régions oranges sont: Autriche (Oberösterreich et Vienne), Croatie (région adriatique, région continentale), Espagne (Aragon, Catalogne, Pays basque, Navarre, La Rioja, Estrémadure), France (Ile de France, Pays de la Loire), Pologne (Śląskie et Malopolski), Portugal (Algarve), Slovénie (Pomurske, Savinske, Zasavske), République tchèque (Prague, Strední Cechy, Jihovýchod et Moravskoslezský), Royaume-Uni (Midlands, North East & Yorkshire, North West et Irlande du Nord, Pays de Galles).
Les régions rouges sont: Portugal (Amadora, Odivelas, Sintra (Queluz-Belas / Massamá-Monte Abraão / Agualva-Mira Sintra / Algueirão-Mem Martins / Rio de Mouro / Cacém-São Marcos), Loures (Camarate, Unhos, Apelação/Sacavém-Pior Velho), Lisboa (Santa-Clara)), Espagne (province de Lleida en Catalogne et province de Huesca en Aragon) et Royaume-Uni (Leicester).
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La Coupe de Belgique de football 2020-2021 reportée
L'Union belge de football a annoncé le report des cinq premières journées de la Coupe de Belgique 2020-2021 masculine ainsi que les trois premières journées de la compétition féminine, en raison de la recrudescence du coronavirus et des mesures prises afin de l'endiguer. La décision a été prise par l'Union belge, en concertation avec ses ailes régionales Voetbal Vlaanderen et l'ACFF ainsi qu'avec la Pro League, en raison des mesures renforcées faisant suite au Covid-19 qui sont en vigueur en province d'Anvers.
"L'interdiction de jouer au football dans la province d'Anvers a des conséquences au niveau des matches de Coupe disputés à travers toute la Belgique. Le premier tour pour les hommes était ainsi programmé lors du week-end du 8 et 9 août, tandis que le premier tour de la Coupe féminine était prévu le week-end du 15 et 16 août", a écrit l'URBSFA dans son communiqué. De nouvelles dates de compétition seront fixées en fonction des mesures (provinciales) liées au Covid-19.
A l'heure actuelle, la finale de la Coupe de Belgique 2019-2020, entre le Club de Bruges et l'Antwerp, doit se tenir ce samedi 1er août au stade Roi Baudouin de Bruxelles.
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Annulation de l'ouverture de la saison à Zolder les 8 et 9 août
Le Zolder Superprix, qui devait être la première course automobile de la saison sur le circuit de Zolder les 8 et 9 août, a été annulé en raison de l'augmentation des cas de Covid-19 dans la région. Cela signifie que la première manche du Belcar, des Ford Fiesta Cups, du Supercar Challenge, et de la Mazda MX-5 Cup n'auront pas lieu.
"Actuellement, toutes les compétitions sont interdites dans la commune et l'autorisation de l'événement a été retirée. Bien sûr, nous regrettons profondément cette nouvelle et nous savons mieux que quiconque combien tout le monde était impatient de participer aux courses sur le circuit. Pour l'instant, nous cherchons une alternative, mais ce n'est pas facile", a déclaré V-Max Racing Management, organisateur du Superprix, à Autosport.be.
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Le couvre-feu à Anvers ne sera pas d'application avant mercredi soir
Selon la VRT, le couvre-feu entre 23h et 6h décidé par les autorités de la province d'Anvers lundi ne sera pas appliqué ce soir. La base juridique pour instaurer une telle mesure ne serait pas encore prête. Il faut encore attendre que le décret provincial soit finalisé.
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Le Mémorial Van Damme à huis clos
Le 44e Mémorial Van Damme, rendez-vous de la Ligue de Diamant d'athlétisme, se tiendra à huis clos le 4 septembre au stade Roi Baudouin. Golazo, organisateur du rendez-vous bruxellois, l'a annoncé par voie de communiqué.
"Le Mémorial se situe peut-être juste en dehors de la période des mesures récemment prises pour endiguer la recrudescence du coronavirus, mais en tant qu'organisation, nous ne voulons prendre aucun risque et apporter de la clarté", a expliqué Cédric Van Branteghem, directeur du meeting. "La décision a été prise en consultation avec le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close (PS), son échevin des Sports Benoit Hellings (Ecolo) ainsi que le sponsor titre de l'événement, AG", a précisé Golazo dans son communiqué.
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La commission spéciale coronavirus convoquée plus tôt que prévu
Le député Robby De Caluwé (Open Vld), qui a été désigné pour présider la commission spéciale coronavirus, a annoncé qu'elle serait convoquée à la Chambre pour la première fois le vendredi 7 août. Cette commission ne devait normalement commencer qu'après les vacances d'été, mais étant donné les chiffres actuels, "il me semble évident qu'elle se réunira tôt", selon M. De Caluwé. Comme les autres parlements de notre pays, la Chambre a également décidé de créer une commission spéciale sur le coronavirus. Elle examinera notamment comment faire face à la crise sanitaire et formulera des recommandations pour l'avenir.
A la base, les quatre experts ne devaient commencer leurs travaux qu'en septembre. Ils travaillent en attendant sur un rapport préparatoire, afin que la commission coronavirus puisse démarrer immédiatement après les vacances d'été. Cela contraste fortement avec la commission similaire du Parlement flamand, où toute une série d'auditions ont déjà eu lieu et où un premier rapport contenant des recommandations a été présenté.
"Un certain nombre de membres ont montré (au départ) peu d'enthousiasme pour la mise en place immédiate du comité spécial et n'ont pas jugé nécessaire de faire des recommandations contre une deuxième vague. C'est regrettable", a-t-il déclaré. "Il me semble évident que le comité spécial se réunit de toute façon plus tôt maintenant." De Caluwé a demandé au président de la Chambre des représentants l'autorisation de se réunir pour la première fois vendredi prochain pour un premier échange de vues avec trois experts et pour essayer de formuler quelques recommandations à court terme dans le cadre de la deuxième vague.
La ministre de la santé publique, Maggie De Block (Open Vld), estime qu'il est "judicieux" de faire ces recommandations maintenant. "Nous avons un plan de base pour l'approche de la deuxième vague, mais c'est un fait dynamique. Nous pouvons donc intégrer les recommandations faites en commission dans ce plan", a-t-elle déclaré.
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De Wever adopte la stratégie du bouc émissaire pour détourner l'attention, selon Vervoort
Le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort (PS) a reproché ce mardi au bourgmestre d'Anvers et président de la N-VA, Bart De Wever, de s'en prendre une nouvelle fois à Bruxelles, sa "victime toute désignée", pour détourner l'attention par rapport à la situation à laquelle la métropole portuaire est confrontée.
Interrogé lundi par "De Ochtend" (Een-VRT radio), Bart De Wever avait laissé entendre que le nombre de contaminations supérieur observé à Anvers était lié au fait que l'on y teste plus et plus vite qu'ailleurs. "Sur certaines autres grandes villes, je me fais, honnêtement dit, du souci à propos de ce qu'elles savent. De ce fait, nous avons le désavantage que le foyer de corona est très vite cartographié et qu'Anvers est montrée du doigt. Je regrette cela fortement et certaines déclarations politiques à ce propos sont en dessous de tout", avait-il affirmé.
"Bart De Wever cherchait un bouc émissaire pour détourner l'attention. Son mépris obsessionnel de Bruxelles a fait de la Région sa victime toute désignée. J'en appelle à la maturité. L'heure n'est pas à nous opposer, mais à l'union pour contenir le virus", a réagi le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort sur Twitter, estimant que les propos du leader nationaliste visaient clairement la Région-capitale.
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Le début de la saison de Jupiler Pro League 2020-2021 aura lieu à huis clos
Après une concertation avec le monde politique et compte tenu des décisions du Conseil national de sécurité d’hier, les administrateurs de la Pro League ont pris de manière commune cette décision afin d'assurer l'uniformité dans l'organisation des matchs, de donner de la clarté au public et à la société et, surtout, de garantir la santé de tous au sein et autour du monde du football.
En compagnie de tous les clubs, la Pro League veut également appeler tous les supporters à suivre, en raison des circonstances actuelles, les matchs depuis la sécurité de leur salon ou avec leur bulle et surtout à ne pas se rassembler. Ce n'est qu'en suivant les mesures de la manière la plus stricte possible que nous pourrons assurer le début de la saison de football, à commencer par la finale de ce week-end, que tout le monde attend avec impatience.
Depuis l'apparition de la pandémie de Covid-19, la Pro League travaille en étroite concertation avec les autorités et toutes les parties concernées afin de faire face à cette situation de manière sûre et responsable. Cet engagement s'accompagne de préoccupations quant aux conséquences financières et économiques pour les clubs professionnels, qui sont fortement touchés par les effets de la pandémie de Covid-19. La Pro League répète qu'elle est prête à débuter la saison en toute sécurité et espère y parvenir en collaboration et en concertation avec les autorités, les clubs, les supporters et tous les stakeholders.
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Plusieurs centaines de demandes de test à l'hôpital de la Citadelle à Liège
Entre 300 à 350 personnes, essentiellement de retour de vacances ou en partance, se sont présentées ce lundi au CHR de la Citadelle à Liège en vue de réaliser un test de dépistage. Le taux de cas positifs reste assez faible, de l'ordre de 2 à 3%, a indiqué Jérôme de Marchin, pharmacien-biologiste au Labo Cita du CHR de la Citadelle.
Après avoir fermé le labo-drive la semaine dernière, le CHR de la Citadelle a établi deux circuits de dépistage dans ce contexte de recrudescence de la circulation du Covid-19 dans notre pays. En effet, en plus de personnes présentant des symptômes, ayant été en contact avec une personne infectée ou des personnes ayant été contactées dans le cadre du tracing, un autre public se présente à l'hôpital en raison des recommandations et impositions touchant les citoyens de retour de vacances à l'étranger ou en partance. Ces deux lieux de prélèvements permettent ainsi de réduire les interactions entre les publics.
"Il y a énormément de demandes qui sont davantage liées aux départs et retours de vacances. Hier, nous avons accueilli entre 300 à 350 personnes mais ce n'est pas très étonnant car il s'agissait d'un lundi et que les gens rentrés de vacances samedi se sont présentés pour se faire tester", souligne Jérôme de Marchin, qui tempère néanmoins cette affluence. "Au pic de la crise, on réalisait 200 tests par jour avec un taux de 40% de résultats positifs. Actuellement, le taux de cas positifs est de l'ordre de 2 à 3 %". La semaine dernière, le CHR de la Citadelle a réalisé en moyenne 270 tests par jour.
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La Région bruxelloise veut doubler sa capacité de testing du Covid-19
La Région de Bruxelles-Capitale veut doubler sa capacité de testing du coronavirus de 2.000 à 4.000, pour atteindre 5.000 tests par jour d'ici début septembre, et de préférence au plus tôt. Le ministre bruxellois de la Santé, Alain Maron (Ecolo), a annoncé cet objectif ce mardi, après avoir consulté la Commission communautaire commune, les représentants des fédérations hospitalières et les associations de médecins généralistes.
Quatre centres de dépistage sont actuellement opérationnels dans les hôpitaux de Bruxelles, contre treize il y a quelques semaines à peine. La plupart des centres ont été progressivement fermés en raison du manque de personnel. Il existe également des centres de dépistage dans des laboratoires privés et des centres communautaires. "Nous sommes convaincus qu'il faut augmenter globalement la capacité de dépistage dans la lutte contre le virus", déclare M. Maron. "À long terme, nous voulons un centre de test ouvert pour 100.000 habitants dans la région de Bruxelles-Capitale. Cela signifie 12 à 14 centres à travers Bruxelles. Et il pourrait s'agir de centres dans des centres communautaires distincts des hôpitaux", poursuit le ministre bruxellois.
"J'espère que dans les prochains jours, les centres de dépistage qui sont actuellement en attente rouvriront."
Lors de la consultation, il a été explicitement demandé aux hôpitaux de rouvrir leurs centres de tests. L'administration bruxelloise prendra également contact avec les centres privés. "Le financement a également été assuré pour cela, puisque le gouvernement fédéral le soutient. J'espère donc que dans les prochains jours, les centres de dépistage qui sont actuellement en attente rouvriront", déclare M. Maron.
Malgré les signes de saturation de certains centres de test de Bruxelles, le ministre bruxellois de la Santé assure que la capacité de testing est suffisante pour la situation actuelle. Les virologues, les experts et les médecins demandent souvent une augmentation de la capacité de test, c'est pourquoi le ministre Maron espère que le secteur de la santé va maintenant agir. Bien qu'il réalise également que les hôpitaux et autres centres devront à nouveau recruter suffisamment de personnel.
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Le réseau des hôpitaux d'Anvers dispose d'une feuille de route pour une réaction rapide
Le réseau des hôpitaux d'Anvers (ZNA) indique avoir prévu différents scénarios d'occupation des lits et d'utilisation des ressources en cas d'augmentation rapide des hospitalisations liées au covid-19. "Grâce à une feuille de route basée sur les expériences de la première vague, nous savons quoi faire et quand", assure le groupe. Pour l'instant, la situation dans les établissements de la ZNA est sous contrôle et tout patient affecté par autre chose que le coronavirus peut se rendre à l'hôpital en toute sécurité.
"Ne reportez pas votre demande de soins", recommande la ZNA. "Dans un hôpital, la pratique normale est de soigner une personne atteinte d'une maladie infectieuse dans une chambre séparée. Nous prenons en charge les patients du covid-19 de cette manière: isolées des autres. Ainsi, nous pouvons soigner les autres patients en sécurité."
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Des patrons de l'Horeca à Anvers menacent de porter plainte contre Marc Van Ranst
Des patrons d'établissements de l'Horeca d'Anvers envisagent de porter plainte contre le virologue Marc Van Ranst, rapporte Het Laatste Nieuws. Ils estiment qu'il a instauré "un climat de peur" à l'orgine des nouvelles mesures de restriction, telles que le couvre-feu dès 23h. Il avait déconseillé de se rendre à Anvers "en raison d’un nombre important d’infections au nouveau coronavirus dans la ville" dans un tweet du 25 juillet.
"Suite à l’appel de Marc Van Ranst, notre belle ville s'est transformée en ville fantôme. On ne compte plus les annulations, les cafés sont vides et les restaurants devront fermer plus tôt, simplement parce que la peur s'est installée. La peur d’un virus qui, selon les chiffres, n'est pourtant présent que dans certains quartiers et certaines rues", s'insurgent les gérants d'établissements de la Marnixplaats. "En raison de la généralisation de M. Van Ranst, la panique a également frappé les entrepreneurs de l'Horeca", ajoute-t-ils. Ces gérants n'ont pas hésité à contacter un avocat pour savoir si des poursuites étaient possibles.
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Annulation de l'Eurométropole Tour 2020
Les organisateurs de l'Eurométropole Tour,, dont la 80e édition devait se dérouler le 12 septembre, ont annulé la tenue de leur épreuve en 2020, en accord avec les bourgmestres des villes de départ et d'arrivée, La Louvière et Tournai. La décision a été prise "après une analyse approfondie des conditions sanitaires actuelles et des nouvelles mesures de prévention à prendre dans le cadre de l'épidémie de Covid-19".
"Il serait très difficile, voire impossible, d'organiser un événement drainant un si nombreux public, en cette période où l'épidémie est en recrudescence, tout en respectant les mesures préconisées par les pouvoirs publics mais également par Belgian Cycling et l'UCI", ont indiqué les organisateurs templeuvois. La 80e édition de l'Eurométropole Tour (ex-Circuit Franco-Belge) est donc reportée en 2021.
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Le "Brosella Festival XXS" limité à maximum 200 personnes
Les organisateurs du "Brosella Festival", qui se tiendra du 6 au 9 août au théâtre de Verdure, au pied de l'Atomium, sous une forme adaptée "Brosella XXS", réduisent la capacité d'accueil de l'événement à 200 festivaliers par session. Deux sessions de musique sont prévues chaque jour ainsi qu'un spectacle supplémentaire pour les enfants et leurs parents le samedi et le dimanche.
- Le 6 août, Vardan Hovanissian et Emre Gültekin, virtuoses du doudouk (hautbois) et du saz, (luth), deux instruments joués essentiellement dans le Caucase, lanceront le première journée. Ils seront suivis par le Brussels Balkan Orchestra, en formation réduite mais à la musique toujours aussi enivrante.
- Le 7 août, la fête sera totale avec la Rumba congolaise suivie du duo "folky" composé d'Aurélie Dorzée et de TomTeuns.
- Les journées des 8 et 9 août se focaliseront avec des concerts très jazz. Les mesures de distanciation sociale seront respectées et le port du masque obligatoire.
Les inscriptions sont obligatoires et nominatives. Elles se font via le site brosella2020.tickoweb.be.
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La Ville de Bruxelles persiste: la Foire du Midi n’aura pas lieu
Une cinquantaine de forains se sont rendus mardi matin à la Grand-Place de Bruxelles. Ils ont rencontré le bourgmestre Philippe Close à 11h dans l’espoir de le faire revenir sur la décision de l’annulation de la Foire du Midi, prise lundi dans la foulée du Conseil National de Sécurité. "Nous souhaitons et pouvons travailler", ont-ils dit à leur arrivée.
Les consultations entre la ville de Bruxelles et les forains n’ont pas apporté de réconfort. "La Foire du Midi n’aura pas lieu cette année", explique l’échevin des affaires économiques Fabian Maingain après les consultations. Dans les prochains jours, cependant, la question de la compensation financière sera abordée.
"Nous avons été très clairs. La décision a été prise sur la base du Conseil national de sécurité. Le défi consiste maintenant à trouver des solutions, à aider ce secteur économique et à écouter ses besoins", déclare l’échevin Maingain. Les exposants avaient déjà commencé à construire leurs stands pour la Foire du Midi et ont déjà réalisé les investissements nécessaires."Les forains peuvent faire des propositions sur la manière dont ils peuvent être indemnisés. Nous les rembourserons, la ville prendra ses responsabilités", explique M. Maingain.
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La Flandre occidentale veut connaître l'origine des infections de ses seconds résidents
La gouverneure par intérim de Flandre occidentale, Anne Martens, souhaite plus de clarté sur les lieux où ont été infectées les personnes qui ont une seconde résidence à la Côte. Le sujet a été discuté lundi au Conseil national de sécurité. Pour l'instant, seule l'adresse officielle des seconds résidents infectés est enregistrée, empêchant ainsi leur comptabilisation dans les chiffres de la Côte.
Les personnes testées positives sont enregistrées auprès de leur médecin généraliste via un formulaire en ligne. Sur ce formulaire, seule l'adresse officielle de la personne infectée est enregistrée. Si un second résident est testé positif à la Côte, cela n'est donc pas enregistré.
"Pour l'instant, nous sommes à l'aveuglette dans ce domaine. Ces informations sont vraiment nécessaires pour pouvoir être réactifs dans notre province."
"Ce n'est que lorsqu'un second résident fait savoir au suivi des contacts qu'il était à la mer que nous pouvons le savoir. C'est trop compliqué et il y a trop de retard pour agir rapidement", regrette Mme Martens. La gouverneure souhaite que l'on sache clairement où les propriétaires de seconde résidence sont infectés et où ils passent leur quarantaine. "Pour l'instant, nous sommes à l'aveuglette dans ce domaine. Ces informations sont vraiment nécessaires pour pouvoir être réactifs dans notre province". Le ministre Philippe De Backer (Open Vld) a assuré à la gouverneure qu'il rendrait l'ajustement techniquement possible.
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Le secteur aérien encore plus pessimiste
La route du redressement s'annonce plus longue qu'attendu pour le trafic aérien, indique l'association internationale IATA.
Les compagnies aériennes mondiales ont réduit, ce mardi, leurs prévisions de reprise de l'activité au lendemain de la pandémie du coronavirus. Elles affirment désormais qu'il faudrait jusqu'en 2024, soit un an de plus, pour que le trafic passager revienne à des niveaux d'avant la crise.
Cette révision fait écho à la lenteur avec laquelle les États-Unis arrivent à endiguer le virus et les perspectives plus faibles pour les voyages d'affaires.
L'IATA avait déjà évoqué une baisse du trafic aérien de 36% d'ici la fin de l'année, parlant du "pire recul de l'histoire de l'aviation". Un rebond de 55% était attendu en 2021 pour atteindre un niveau toujours en deçà de celui de 2019 cependant.
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Pas de signe que le coronavirus soit saisonnier, prévient l'OMS
Les saisons ne semblent pas avoir d'impact sur le développement de la pandémie de coronavirus, a indiqué, ce mardi, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), mettant en garde contre l'illusion d'être protégé en été. "La saison ne semble pas avoir de répercussion sur la transmission du virus", qui a fait plus de 650.000 morts dans le monde et dont on dénombre plus de 16 millions de cas d'infection, a déclaré une porte-parole de l'organisation, Margaret Harris, lors d'un briefing virtuel.
"L'été est un problème. Ce virus aime toutes les saisons."
Elle en veut pour preuve que parmi les pays les plus touchés du monde, l'un, les États-Unis, soit en été, et l'autre, le Brésil, traverse l'hiver. "Il semble qu'il y a une idée persistante selon laquelle le virus est saisonnier (...) mais nous devons tous avoir en tête que c'est un nouveau virus, et même s'il s'agit d'un virus respiratoire, qui est historiquement saisonnier, celui-ci se comporte de façon différente", a-t-elle insisté.
Évoquant la "croyance" selon laquelle le risque d'infection est moindre en été, elle a répété: "l'été est un problème. Ce virus aime toutes les saisons". Elle a cependant reconnu que la conjonction du virus de la grippe -qui, lui, est saisonnier et frappe l'hiver- et du nouveau coronavirus était un sujet d'inquiétude et risquait d'augmenter la pression sur les systèmes de santé. "Donc nous encourageons chacun à se faire vacciner contre la grippe", a-t-elle ajouté.
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L'Organisation mondiale du tourisme appelle au redémarrage du secteur
D’après la dernière édition en date du Baromètre OMT du tourisme mondial, le confinement entraîné par la pandémie a provoqué une chute de 98% du nombre de touristes internationaux en mai par rapport à 2019. Le Baromètre montre également une baisse de 56%, d’une année sur l’autre, des arrivées de touristes au cours de la période allant de janvier à mai. Cela se traduit par une chute de 300 millions de touristes et 320 milliards de dollars de pertes en termes de recettes du tourisme international. Soit plus du triple des pertes enregistrées pendant la crise économique mondiale de 2009.
"Les gouvernements doivent se garder de toutes décisions unilatérales risquant d’entamer la confiance que nous avons mis tant de soin à cultiver."
"Ces chiffres les plus récents montrent clairement combien il est important de faire redémarrer le tourisme dès qu’il est sûr de le faire", prévient le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili. "L’effondrement du tourisme international met en danger les moyens d’existence de millions de personnes, notamment dans les pays en développement. Les gouvernements de toutes les régions du monde ont une double responsabilité: donner la priorité à la santé publique tout en protégeant aussi l’emploi et l’activité d’entreprise."
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Les concerts estivaux de la Ville de Bruxelles sont maintenus avec un public limité
La Ville de Bruxelles a décidé d'annuler la Foire du Midi, mais elle maintient les concerts prévus sur l'esplanade de l'ex-Cité administrative, chaque fin de semaine jusqu'à la fin du mois d'août, avec un nombre de spectateurs limité à 200.
À partir du jeudi 6 août, "Hello Summer" proposera des rendez-vous musicaux de style varié dans le cadre des mesures de soutien qu'elle a prises en faveur des secteurs les plus touchés, mais plus dans le Parc de Bruxelles, comme en juillet. Ce sera sur cette esplanade située derrière la colonne du Congrès.
Coronavirus oblige, le port du masque sera obligatoire, tout comme la réservation en raison de la capacité limitée de ces événements (via l'adresse: https://hellosummerfocusmusic.tickoweb.be).
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Dans les maisons de repos bruxelloises, 14 jours sans visite au retour d'une zone à risque
L'organisme d'intérêt public en charge de l'assistance aux personnes âgées Iriscare appelle, ce mardi, à la vigilance dans les maisons de repos et de soins. Les citoyens revenant d'une zone orange ou rouge ne pourront pas rendre visite à un résident durant les 14 jours suivant leur retour, annonce l'administration bruxelloise dans un communiqué.
"À l'heure où le nombre de contaminations augmente, il est essentiel que chacun agisse à son niveau pour réduire la propagation du coronavirus", souligne Iriscare. "Les maisons de repos (et de soins) prennent en charge des personnes particulièrement fragiles."
REPORTAGE | Ne plus cacher ces "vieux" qu'on ne voulait voir
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Le port du masque devient obligatoire dans les rues de la ville de Tournai
Le port du masque sera obligatoire dès mercredi à minuit dans les rues situées à l'intérieur de la zone délimitée par les boulevards de Tournai, a annoncé, ce mardi, le bourgmestre de la commune, Paul-Olivier Delannois, lors d'une conférence de presse. Dans la partie extra-muros et les villages, le masque est recommandé mais non-obligatoire.
"L'amende sera de 250 euros pour la personne en infraction et de 750 euros s'il s'agit d'un commerçant", a-t-il ajouté. "S'il y a récidive, le parquet de Tournai sera avisé. En complément, une action de sensibilisation sera menée auprès des gérants de grandes surfaces et de salles de sports, dans lesquelles on constate un certain relâchement. Les cafés peuvent rester ouverts jusqu'à 1h du matin", a poursuivi M. Delannois.
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"Il faut limiter les déplacements non essentiels dans les communes les plus contaminées"
Les autorités locales des communes comptant minimum 100 nouvelles infections au coronavirus pour 100.000 habitants par semaine doivent sensibiliser leurs habitants à limiter autant que possible leurs déplacements non essentiels à l'intérieur de la Belgique. C'est ce qu'indique le groupe d'experts fédéral Celeval (cellule d'évaluation), sur la base duquel le Conseil national de sécurité a pris de nouvelles mesures sanitaires ce lundi. Le weekend dernier, quatre municipalités ont enregistré plus d'une infection pour 1.000 habitants par semaine: Lint, Borsbeek, Anvers et Ranst, toutes dans la province d'Anvers.
Toutes les mesures prises par le CNS se trouvent dans l'avis du Celeval. La Première ministre Sophie Wilmès a affirmé, lors de la conférence de presse, que cette fois-ci, les experts ont été "suivis à la lettre", afin de garantir autant que possible que les règles soient suffisamment strictes pour éviter un deuxième lockdown complet.
Le Celeval a également recommandé de fermer les centres de remise en forme dans tout le pays et d'arrêter les sports en salle qui nécessitent un contact étroit. Pour l'instant, seuls les centres de remise en forme des zones les plus touchées de la province d'Anvers devront fermer, mais les autres devront demander aux clients leurs coordonnées à partir de mercredi. Les sports de contact sont également interdits dans toute la province d'Anvers.
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Marc Van Ranst: "Des mauvaises nouvelles tous les jours pendant deux semaines"
Le virologue Marc Van Ranst est revenu sur les décisions du CNS et prévient que la population doit se préparer à de mauvaises nouvelles chaque jour pendant les deux prochaines semaines. "C'est le temps qu'il faudra pour que la hausse ralentisse. C'est lourd, à un moment où tout le monde fait de son mieux. Annoncer un verrouillage est très simple, mais c'est aussi économiquement dommageable. Ces mesures peuvent être tout aussi efficaces, mais nous devrons les respecter: ce n'est pas une seule mesure, mais toutes les mesures ensemble qui permettront d'arrêter le virus", a-t-il déclaré dans Het Nieuwsblad.
Le virologue Pierre Van Damme de l’UAntwerp va, lui, plus loin et estime que ces efforts ne seront visibles qu'après quatre semaines. "Nous devons maintenant nous serrer la ceinture pendant au moins ces quatre semaines. Est-ce que ce sera fini? Non, mais alors le virus commencera à bien diminuer. Et puis j'espère que nous ne nous arrêterons pas à quatre-vingts infections par jour, mais à zéro à vingt infections par jour. Ainsi, un traçage des contacts performant pourra détecter les nouvelles infections et nous garderons un bon équilibre."
©Photo News -
Pas d'effet secondaire grave ou inattendu pour un vaccin allemand testé à Gand
Aucun des 50 participants belges à une étude allemande sur un vaccin contre le coronavirus n'a présenté d'effets secondaires "graves ou inattendus" après les tests menés par la société CureVac, auxquels s'est associé l'hôpital universitaire de Gand pour le volet belge.
Le Centre gantois de vaccinologie (Cevac) teste, par ailleurs, un autre candidat-vaccin, développé par le géant pharmaceutique américain Johnson & Johnson, mais souffre d'un manque de volontaires âgés de 65 à 75 ans. "C'est pourtant un groupe à risque pour lequel un vaccin s'avère particulièrement important", regrettent les chercheurs.
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Les décisions du gouvernement durant la crise auraient été soutenues par les Belges
Les Belges semblent soutenir les décisions prises par le gouvernement et le centre de crise durant le confinement et les phases de déconfinement, selon un sondage de Test Achats, réalisé entre le 16 et le 20 juillet auprès de plus de 1.000 personnes. Les résultats montrent également des baisses de fréquentation notamment des transports publics, des restaurants et des hôtels.
"Bien qu'ils attribuent une moindre évaluation aux compétences des autorités lors de la pré-pandémie, les Belges sondés ont estimé suffisantes les mesures prises durant le confinement et le déconfinement", pointe Test Achats. L'organisation de défense des consommateurs estime que les personnes sondées sont susceptibles de faire également preuve de compréhension par rapport aux nouvelles règles sanitaires décidées lundi par le Conseil national de sécurité.
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Philippe Close sur la Foire du Midi: "Je comprends leur colère mais c'est mon boulot de ne pas tergiverser"
Le bourgmestre de la Ville de Bruxelles Philippe Close a décidé, lundi, d'annuler complètement la prochaine édition (déjà raccourcie) de la Foire du Midi, qui devait se tenir du 1er au 30 août. "Il n'est plus possible de tenir cet événement vu les nouvelles mesures définies par le Conseil national de sécurité", a annoncé le maïeur lundi après-midi sur Twitter. Patrick De Corte, président de l'Union des forains bruxellois, a exprimé toute sa colère face à cette annulation.
Ce mardi matin, Philippe Close rencontrera les forains. "Je comprends leur colère. On a tout fait. Depuis le mois de mai on nous demande d'annuler cette foire et depuis le mois de mai on tient bon avec le Collège de la Ville car on sait qu'elle fait partie de l'ADN de Bruxelles. C'était donc très important, on avait mis des protocoles extrêmement stricts par rapport au fait de pouvoir les gérer", se défend le bourgmestre de Bruxelles sur les ondes de Matin Première.
Mais la décision du CNS est tombée, l'épidémie reprend de plus belle. Principalement à Anvers pour le moment, "mais c'est mon boulot de ne pas tergiverser", explique Philippe Close. "C'est le boulot d'un bourgmestre de pouvoir prendre des décisions."
De cette rencontre, les forains ne doivent pas attendre que le bourgmestre change d'avis. "Je vais aller les voir aujourd'hui. Malheureusement, pas pour leur donner des perspectives très heureuses, mais pour voir ce qu'on peut étudier, comment indemniser une partie.
"On ne pourra évidemment pas remplacer leur chiffre d'affaire, c'est très clair."
Qui va payer? "La Ville de Bruxelles va travailler là-dessus. J'espère que les autres niveaux de pouvoir pourront aider parce que, je le répète, ce sont des familles." Pour Philippe Close, la Foire du Midi ce n'est pas juste pour s'amuser. "Moi je pense à tous ces gens qui travaillent. Leur colère c'est ça, c'est parce qu'ils veulent travailler. Et c'est pour cela qu'on s'est battu à leurs côtés depuis 3 mois pour que la Foire ait lieu."
©Tim Dirven -
Des centres de tests saturés à Bruxelles, où l'on organise une augmentation de capacité
La Région bruxelloise va tenter mardi d'organiser une augmentation de la capacité de testing dans la capitale, après avoir observé ces derniers jours une saturation dans certains centres qui pratiquent les dépistages du coronavirus. Avec la réouverture des frontières et les vacances, il semble en effet y avoir une augmentation des demandes de la part de citoyens qui ont besoin de montrer patte blanche à l'arrivée dans certains pays étrangers pour y éviter une mise en quarantaine, communique lundi le ministre bruxellois de la Santé Alain Maron.
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Luxembourg: la hausse des contaminations par le coronavirus semble se stabiliser
L'augmentation du nombre de contaminations par le nouveau coronavirus semble se stabiliser au Grand Duché du Luxembourg, a indiqué, ce mardi, le directeur de l'Institut national de santé publique, Ulf Nehrbass. Le pays semble "sur la bonne voie" et les Luxembourgeois peuvent se montrer "très prudemment optimistes" quant au contrôle de l'épidémie, a-t-il ajouté.
Les autorités belges avaient étiqueté "orange" le Luxembourg car le pays avait recensé plus de 50 nouvelles infections par 100.000 habitants sur sept jours. Ces chiffres élevés s'expliquent toutefois par le fait que le Grand Duché dépiste massivement sa population, ainsi que les travailleurs frontaliers de Belgique, Allemagne et France, qui sont donc repris dans les statistiques nationales. Plus de deux tiers de la population luxembourgeoise a ainsi déjà été testée.
Lire aussi | La Belgique en orange, ça change quoi?
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Couvre-feu et port du masque obligatoire dans la province d'Anvers
La cellule de crise provinciale s'est réunie lundi après-midi à Anvers pour définir des mesures sanitaires supplémentaires à celles annoncées plus tôt par le Conseil national de sécurité (CNS) pour lutter contre la propagation du coronavirus.
- Un couvre-feu sera d'application sur tout le territoire provincial. Entre 23h et 6h, les résidents devront rester à domicile à moins qu'un déplacement d'urgence soit nécessaire vers le travail ou l'hôpital. Dans toute la province d'Anvers, le port du masque sera aussi obligatoire dans l'espace public et dans les endroits où la distance sociale d'1,5 mètre ne peut être respectée.
- Les sports de contact individuels seront interdits, tandis que les sports d'équipe sont encore tolérés pour les joueurs de moins de 18 ans.
- Le télétravail devient obligatoire à moins que cela soit impossible.
- Dans tous les établissements horeca, la distance physique d'1,5 mètre devra être garantie à tout moment, à moins qu'une séparation physique sépare les clients. Les groupes seront limités à un certain nombre de personnes ou aux membres d'un même ménage.
- Les règles seront identiques pour les marchés et les magasins, à savoir que les courses se font individuellement, ou accompagné de mineurs, et endéans 30 minutes maximum.
- Dans certaines communes, des mesures supplémentaires plus strictes sont prévues, à savoir l'interdiction d'organiser des événements ou des fêtes. Les salles de fêtes et les salles de fitness doivent fermer. Ces mesures additionnelles seront d'application dans la ville d'Anvers, ainsi qu'à Zwijndrecht, Stabroek, Kapellen, Brasschaat, Schoten, Wijnegem, Wommelgem, Ranst, Boechout, Borsbeek, Mortsel, Hove, Lint, Kontich, Edegem, Aartselaar, Boom, Niel, Schelle, Hemiksem et Rumst. Aucun quartier ou commune ne se voit toutefois complètement isolé.
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Le masque imposé dans cinq communes au sud du pays
Emboîtant le pas aux communes de Courcelles et d'Estaimpuis, les bourgmestres de Seraing, Waremme et d'Andenne ont décidé d'imposer le masque partout sur leur territoire. Toutefois, seules les communes de Seraing et Courcelles ont relevé de nouveaux cas de Covid-19 cette dernière semaine (6 à Seraing, 2 à Courcelles). D'autres bourgmestres au sud du pays, mais pas tous, imposent le masque à certains endroits fréquentés.
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Plus de 310 infections en moyenne par jour en Belgique
Le nombre moyen d'infections au coronavirus est passé à 311,4 par jour entre le 18 et le 24 juillet, selon la mise à jour, publiée ce mardi, des données du tableau de bord de l'Institut de santé publique Sciensano. Cela représente une augmentation de 69% par rapport à la semaine précédente.
Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 pour 100.000 habitants continue également d'augmenter. Pour la période s'étalant sur deux semaines, et jusqu'au 24 juillet inclus, 30,2 cas ont été recensés (contre un décompte de 26,96 la veille). Le nombre d'infections en Belgique s'élève maintenant à 66.428. C'est 402 de plus que les 66.026 infections signalées par Sciensano lundi.
Le nombre d'admissions à l'hôpital a aussi augmenté avec en moyenne 18,1 admissions par jour, soit une augmentation de 76%.
En ce qui concerne la mortalité, une baisse est constatée de 24% dans la moyenne quotidienne, soit environ 2,3 décès par jour. En tout, 9.822 personnes ont perdu la vie des suites du Covid-19 en Belgique.
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La Foire du Midi à Bruxelles annulée, les forains "en colère"
Le bourgmestre de la Ville de Bruxelles Philippe Close a décidé, lundi, d'annuler complètement la prochaine édition (déjà raccourcie) de la Foire du Midi, qui devait se tenir du 1er au 30 août. "Il n'est plus possible de tenir cet événement vu les nouvelles mesures définies par le Conseil national de sécurité", qui s'est réuni plus tôt dans la journée, a annoncé le maïeur lundi après-midi sur Twitter.
Patrick De Corte, président de l'Union des forains bruxellois, a exprimé toute sa colère face à cette annulation.
"Nous sommes en colère. Nous ne comprenons pas pourquoi nous sommes considérés comme un événement, nous sommes dans la même catégorie que les vendeurs du marché et l'industrie de la restauration."
C'est un coup dur financier pour les acteurs de la Foire du Midi, qui devait débuter normalement samedi. Ils avaient déjà commencé la mise en place des attractions et des échoppes, et étaient prêts à démarrer la foire dans le respect des strictes conditions d'hygiène imposées. La déception est grande.
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Ce qu'il faut retenir de ce lundi
Ce lundi, les autorités ont organisé en urgence un nouveau Conseil national de sécurité. Voici les principales mesures qui entreront en vigueur dès mercredi, pour tenter de vaincre la pandémie de Covid-19 dans notre pays.- Comme annoncé la semaine dernière, le port du masque est obligatoire dans l'horeca, les marchés, les foires, et plus généralement, dans les lieux publics et non publics très fréquentés.
- Le contact tracing a été mis en place dans l'horeca et le sera dans les centres de bien-être et les salles de sport.
- Les magasins de nuit fermeront leurs portes à partir de 22h.
- La bulle sociale passe de 15 à 5 personnes. À partir du mercredi 29 juillet, ce seront les mêmes 5 personnes pour les quatre prochaines semaines et pour une famille entière, et non plus par individu. Les enfants de moins de 12 ans ne sont pas inclus dans le décompte.
- Les événements qui attirent beaucoup de visiteurs seront strictement limités à 100 personnes à l'intérieur et 200 personnes à l'extérieur. Le port du masque y est obligatoire.
- Pour les réunions telles que les rassemblements, les excursions, les réceptions, les banquets ou les rencontres avec la famille ou les amis: ce nombre est limité à 10 personnes au maximum. Les enfants de moins de 12 ans ne sont pas inclus dans ce chiffre.
- Le télétravail est fortement recommandé quand c’est possible. Il y a moyen de trouver des systèmes de "rotations" entre collègues, par exemple.
- Retour en arrière pour les courses: il faudra les faire seul (ou accompagné d'un mineur vivant sous le même toit). La durée de celles-ci est limitée à 30 minutes (sauf en cas de rendez-vous).
- La mesure qui visait à accorder des trajets en train gratuits aux citoyens sera reportée en septembre.
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Bonjour et bienvenue dans ce direct
Ce mardi, Corentin Di Prima, Camille Berkenbaum et François Witvrouw animent ce direct.
©Photo News
Les faits marquants
- Ce qu'il faut retenir de la journée
- Le rebond de la consommation privée se fait toujours attendre
- La Ville de Bruxelles étend les rues où le port du masque est obligatoire
- La Commission a signé un contrat avec Gilead pour assurer du Remdesivir aux États membres
- "Les courbes doivent redescendre au plus vite!"
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