Publicité

Pourquoi lever 5 milliards?

Si les spéculations ont surtout fleuri quant à la valorisation du groupe, il est bon de s’intéresser à ce que Facebook compte faire d’un tel amas d’argent frais.

Car si le réseau dispose d’un énorme stock d’utilisateurs, le taux de conversion en succès publicitaires semble encore léger. Ces sommes devraient donc être en grande partie allouées à la recherche de modèles innovants dans la publicité ciblée. Plus spécifiquement, l’on peut s’attendre à ce qu’une partie du budget soit dédiée à l’acquisition de talents, que ce soit par l’achat de plus petites entreprises ou via le recrutement d’employés et de cadres de haut vol. D’autant que les évolutions de la plateforme sont fréquentes et profondes, afin de garder le leadership face à la concurrence. L’entrée en Bourse elle-même est déjà un moyen de rémunérer les équipes de Facebook, histoire d’être sûr de ne pas les voir partir à la concurrence.

Croissance géographique

Publicité

Afin de booster la croissance organique du réseau social, Facebook devrait également profiter du cash pour investir en force d’autres régions du monde, où sa présence est encore limitée.

En ligne de mire, l’Inde et la Chine, surtout, qui offre une réserve de 500 millions d’internautes. Le réseau social y est actuellement interdit et la direction usera sans doute de tout son poids pour tenter une entrée massive.

Lobbying

Autre poste important à pourvoir: le lobbying. La gestion des données privées est une activité risquée d’un point de vue légal et Facebook a déjà été à plusieurs reprises rappelé à l’ordre par les autorités dans le monde entier.

Une pression régulatoire qui va croissant. On se souviendra à cet égard, que le premier investissement important de Google après son IPO fut le recrutement d’une armée de lobbyistes. Budget pour le moteur de recherche lors du dernier trimestre: 4 millions de dollars. Soit 15 fois plus que ce que Facebook dépense à l’heure actuelle, alors que le réseau social est tout autant exposé que le moteur de recherche.

Publicité
En 2024, le gaz russe transitant par l'Ukraine représente encore 5% du total des importations de l'UE, contre 11% en 2021.
Le gaz russe donne un nouveau coup de chaud aux prix énergétiques européens
La fin d'un contrat permettant le transit de gaz russe par l'Ukraine rajoute une couche de pression sur les prix du gaz, déjà poussés vers le haut par la baisse des importations de GNL, l'utilisation des stocks et le froid.
Messages sponsorisés