Formation du gouvernement fédéral: agenda chargé pour relancer la dynamique de l'Arizona

N'est-ce qu'une question de méthode? Ou le malaise est-il plus fondamental, entre les cinq partis pressentis pour former un exécutif fédéral?

Pour certains, il faudrait "un miracle de Noël" pour atterrir avant la fin de l'année. D'autres, comme Georges-Louis Bouchez (MR), estiment qu'il n'y a de toute manière "pas d'autre chemin qu'un gouvernement fédéral avec la N-VA et Bart De Wever comme Premier ministre".

Ce mardi, sous la pression de Vooruit, du CD&V et des Engagés, le formateur a accepté d'infléchir quelque peu la manière dont il tente d'accoucher d'un compromis.

Jusque-là, il estimait nécessaire d'obtenir le feu vert de tous au cadre budgétaire qu'il proposait, avant d'ouvrir réellement les négociations sur les réformes socio-économiques (pensions, fiscalité, marché du travail). Le MR le soutenait, mais les trois autres partis refusaient.

Quelques heures avant d'aller chez le Roi et de recevoir dix jours de rallonge ce mardi, Bart De Wever a lâché du lest et accepté, pour la première fois, d'organiser des réunions du "groupe central" de négociateurs autour des thématiques socio-économiques.

Il ne s'agira pas, explique-t-on, de négocier pied à pied, mais que chacun puisse exposer ses attentes et lignes rouges et entendre celles des autres. Le formateur reviendra ensuite avec une proposition d'épure budgétaire censée intégrer tout cela. Et convaincre...

D'après le calendrier dont nous avons pris connaissance, les réformes du marché du travail seront abordées ce jeudi après-midi, avant la fiscalité vendredi, les soins de santé samedi et les pensions dimanche. Chaud devant.