Ce que contient le film sur le massacre commis par le Hamas en Israël
L'Echo a assisté à la projection du film sur le pogrom commis par le Hamas le 7 octobre en Israël. Des images insoutenables, montrées à la presse belge et étrangère.
Un véhicule s'arrête dans une rue à Gaza. Des terroristes du Hamas en sortent le corps sans vie d'un soldat israélien. Une foule en liesse se masse autour du cadavre, lui assène des coups de pieds, aux cris de "Hallahu akbar"... Cette scène est extraite d'une compilation d'images documentant le massacre commis par le groupe terroriste Hamas le 7 octobre dans le sud d'Israël. L'Echo a assisté à la projection de ce film, lundi, avec d'autres médias belges et étrangers, à l'invitation de l'ambassade d'Israël en Belgique.
"Ce qui choque dans ces vidéos, c'est la joie intense exprimée par les terroristes pendant le massacre."
Le visionnage a eu lieu dans des conditions de sécurité très strictes, les téléphones portables et les PC restant hors de la salle. Durant la projection, l'émotion des spectateurs était forte, certains pleurant devant l'indicible.
Ce film de 46 minutes est composé de vidéos publiées par le Hamas sur les réseaux sociaux et d'autres trouvées sur les téléphones portables et les bodycams de terroristes tués ou capturés. On y trouve aussi des images de vidéosurveillance.
Lors de ce pogrom, 138 personnes, hommes, femmes, enfant et bébés sont abattues, mutilées ou brûlées. Ce nombre ne représente qu'un dixième des victimes du massacre.
Plus de 2.000 journalistes, en Israël et aux États-Unis, ont été invités à regarder ce film. Il a également été vu par les membres de la Knesset. À la demande des familles, il ne sera pas diffusé au public.
Une cruauté insoutenable
Les images donnent à voir une cruauté insoutenable. Des terroristes islamistes, armés de fusils mitrailleurs, de grenades, d'armes blanches, abattent méthodiquement des civils, pris par surprise dans leur voiture, dans la rue, leur maison, un festival de musique. Les combattants du Hamas se filment en exultant de joie, comme s'ils accomplissaient un acte héroïque.
"Nous sommes prêts à montrer ce film au gouvernement belge s'il le souhaite."
Lors d'une conversation téléphonique, l'un des djihadistes raconte que ses complices jouent au football avec des têtes. Dans une autre vidéo, on voit une voiture ramener une femme à Gaza comme otage, au milieu de la foule en liesse.
Dans une séquence filmée par une caméra de surveillance, on voit un père se réfugier dans un abri avec ses deux fils, puis un terroriste lancer une grenade dans la pièce et le père s'effondrer, mort. Les enfants sont amenés ensanglantés dans la cuisine, où le terroriste se sert à boire.
"Ce qui choque dans ces vidéos, c'est la joie intense exprimée par les terroristes pendant le massacre", a déclaré l'ambassadeur d'Israël auprès de l'UE et de l'Otan, Haim Regev, après la projection.
L'ambassadrice d'Israël en Belgique et au Luxembourg, Idit Rosensweig Abu, a estimé que "ces images doivent être vues pour combattre le négationnisme". Elle s'est dite choquée que "une ministre belge, Zakia Khattabi, hésite à qualifier le Hamas de groupe terroriste". "Nous sommes prêts à montrer ce film au gouvernement belge s'il le souhaite", a-t-elle dit.
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