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En direct | Les USA "n'hésiteront pas à agir" en cas d'élargissement du conflit

Au moins 55 personnes sont mortes cette nuit à Gaza, selon le Hamas. La situation est "catastrophique", selon cinq agences de l'ONU. Les hôpitaux sont "submergés" de blessés et les enfants "meurent à un rythme alarmant".
  • La guerre devrait être "la dernière" à Gaza, selon le ministre israélien de la Défense

    Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a affirmé dimanche que la guerre qu'Israël mène dans la bande de Gaza devrait être "la dernière" dans ce territoire palestinien, car "il n'y aura plus de Hamas" après. "Cela doit être la dernière guerre à Gaza. Pour la simple raison qu'il n'y aura plus de Hamas", a déclaré Yoav Gallant devant des soldats dans une base de l'armée de l'air, selon un communiqué de son ministère.

    "Cela prendra un mois, deux mois, trois mois et à la fin il n'y aura plus de Hamas. Avant que le Hamas ne rencontre nos blindés et notre infanterie, il va connaître les bombes de l'armée de l'air. Et selon moi, vous savez faire cela de façon létale, précise et qualitative comme vous l'avez prouvé jusqu'à présent", a-t-il ajouté. Depuis l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre sur son territoire, Israël s'est juré "d'anéantir" le mouvement islamiste palestinien au pouvoir dans la bande de Gaza, classé organisation "terroriste" par les États-Unis et l'Union européenne.

  • L'armée égyptienne annonce "des blessés légers" dans la frappe menée "par erreur" par Israël

    L'armée égyptienne a fait état dimanche de "blessés légers" dans ses rangs, sans en donner le nombre, après que l'armée israélienne a annoncé qu'un de ses chars avait frappé "par erreur" une position égyptienne à la frontière entre les deux pays. "Durant les combats en cours dans la bande de Gaza dimanche, une tour de contrôle égyptienne a été touchée par les éclats d'un obus tiré par erreur par un char israélien, causant des blessures légères à des membres des forces de surveillance de la frontière", a indiqué le porte-parole de l'armée. "La partie israélienne s'est dite désolée aussitôt après cet incident involontaire, une enquête est en cours."

  • Mobilisation contre l'antisémitisme en Allemagne

    Des milliers de personnes ont manifesté dimanche à Berlin en solidarité avec Israël et contre l'antisémitisme suite aux attaques sanglantes du Hamas, alors que le chancelier allemand a promis de lutter contre la recrudescence des actes anti-juifs dans le pays. Selon une porte-parole de la police berlinoise, la manifestation a réuni "environ 10.000 personnes", tandis que les organisateurs ont parlé "d'au moins 25.000" participants près de la porte de Brandebourg.

    Au début de la manifestation, le chef de l'État allemand a jugé "insupportable que des Juifs puissent vivre à nouveau dans la peur aujourd'hui, tout particulièrement dans notre pays". "Chaque attaque contre les Juifs est une honte pour l'Allemagne", a lancé à la foule Frank-Walter Steinmeier. L'Allemagne a connu une vague d'incidents anti-juifs depuis les attaques menées par le Hamas et la campagne de bombardements de représailles d'Israël. Des maisons habitées par des Juifs ont été marquées de l'étoile de David à Berlin et des assaillants ont lancé la semaine dernière deux cocktails Molotov sur une synagogue de la capitale.

    Selon l'Association fédérale des centres de recherche et d'information sur l'antisémitisme (RIAS), entre le 7 et le 15 octobre, quelque 202 "incidents" antisémites ont été recensés, contre seulement 59 au cours de la même semaine en 2022. "Il doit y avoir une tolérance zéro à l'égard de l'antisémitisme en Allemagne", a déclaré dimanche le chancelier Olaf Scholz lors de l'inauguration d'une synagogue à Dessau, dans l'est de l'Allemagne. L'Allemagne "défendra et protégera" les vies des Juifs, a-t-il affirmé, exprimant son choc face à la propagation de l'antisémitisme "dans le monde entier et, honteusement, aussi ici en Allemagne".

    En parallèle, de nombreuses manifestations propalestiniennes se sont tenues depuis 15 jours, y compris parfois en dépit d'interdictions des autorités, donnant lieu à des centaines d'interpellations. Plus de cent policiers ont été blessés dans des heurts, par des jets de pierre, de bouteilles ou de produits pyrotechniques. Un début de rassemblement a été dispersé par la police dimanche à Berlin, ville qui compte la plus grande diaspora palestinienne d'Europe, avec un nombre tournant entre 35.000 et 45.000 personnes.

  • Les USA "n'hésiteront pas à agir" militairement en cas d'élargissement du conflit

    Le ministre américain de la Défense Lloyd Austin a prévenu dimanche que les États-Unis "n'hésiteraient pas à agir" militairement contre toute "organisation" ou "pays" qui seraient tentés d'"élargir" le conflit au Proche-Orient entre Israël et le Hamas.

    Quelques heures après que le Pentagone eut annoncé le renforcement de son dispositif militaire dans la région face à de "récentes escalades par l'Iran et ses forces affiliées", Lloyd Austin a martelé sur ABC News à l'adresse de "ceux qui chercheraient à élargir le conflit": "Notre conseil est: ne le faites pas. Nous préservons notre droit à nous défendre et nous n'hésiterons pas à agir en conséquence". 

  • Près de 12.000 participants à la manifestation de soutien à Gaza dimanche à Bruxelles

    Ce sont 12.000 personnes, selon la police, qui participent ce dimanche après-midi dans les rues de Bruxelles à une manifestation en soutien aux habitants de la bande de Gaza. L'événement, organisé par l'Association belgo-palestinienne, a pour but de réclamer la fin des actions violentes à l'égard de la population vivant dans la bande de Gaza. 

    La manifestation "Gaza, stop aux massacres! Stop à l'impunité!" a débuté dimanche vers 14h00 au rond-point Schuman à Bruxelles, à laquelle se sont jointes quelque 12.000 personnes selon les estimations de la police sur place (40.000 selon les organisateurs). Les participants à l'action appellent l'Union européenne à tout mettre en œuvre pour obtenir un cessez-le-feu dans la bande de Gaza ainsi que la protection de toutes les populations civiles et un accès à l'aide internationale pour celles-ci.

  • Les premières citernes de carburants entrent dans la bande de Gaza

    Les premiers camions-citernes chargés de carburant sont entrés dimanche après-midi dans la bande de Gaza qui en manque cruellement, selon un journaliste de l'AFP et un responsable palestinien du terminal de Rafah, point de passage entre l'Égypte et le territoire palestinien. Un journaliste de l'AFP a vu entrer six camions-citernes. Interrogé par l'AFP, un responsable du terminal a confirmé sous couvert d'anonymat qu'ils transportaient du carburant.

  • La force "n'est pas un moyen" pour résoudre la crise, dit Pékin

    La Chine estime que "la force n'est pas un moyen pour résoudre" le conflit israélo-palestinien et appelle de nouveau à un cessez-le-feu, a plaidé en Égypte son émissaire pour le Moyen-Orient, a rapporté dimanche la diplomatie chinoise. Un "Sommet pour la paix" a été organisé samedi en Égypte, où le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé à agir vite pour mettre fin "au cauchemar", après 15 jours de guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.

    En marge du sommet, l'émissaire chinois pour le Moyen-Orient, Zhai Jun, a rencontré le patron de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit. Le diplomate chinois a appelé à un "cessez-le-feu immédiat et un arrêt des combats au plus vite", a indiqué dimanche son ministère de tutelle dans un communiqué. "La Chine estime que la force n'est pas un moyen pour résoudre le problème et que répondre à la violence par la violence ne fera qu'engendrer un cercle vicieux de vengeance", a argué Zhai Jun, selon des propos rapportés qui ne mentionnent ni Israël ni le Hamas.

    La Chine a jusqu'ici entretenu de bonnes relations avec Israël. Mais elle soutient depuis plusieurs décennies la cause palestinienne, considère la Palestine comme un État et milite traditionnellement pour une solution à deux États. Pékin avait regretté jeudi la décision des États-Unis de bloquer une résolution de l'ONU qui appelait à une "pause humanitaire" entre le Hamas et Israël.  Washington a justifié son opposition au texte car il ne mentionnait pas le "droit d'Israël à se défendre". De son côté, le président chinois Xi Jinping a dit craindre "que le conflit ne s'étende, voire échappe à tout contrôle, et ne provoque une grave crise humanitaire", lors d'une rencontre à Pékin jeudi avec le Premier ministre égyptien, Moustafa al-Madbouly. 

  • Le pape appelle une nouvelle fois à la fin de la guerre Hamas/Israël

    Le pape François a appelé dimanche à la fin de la guerre entre le mouvement islamiste palestinien Hamas et Israël et à permettre à davantage d'aide humanitaire d'être acheminée dans la bande de Gaza. "La guerre est toujours une défaite, c'est une destruction de la fraternité humaine. Frères, arrêtez, arrêtez !", a-t-il lancé après la traditionnelle prière de l'Angelus sur la place Saint-Pierre de Rome. "Je renouvelle mon appel pour que des espaces soient ouverts, pour que l'aide humanitaire continue d'arriver et pour que les otages soient libérés", a ajouté le souverain pontife, âgé de 86 ans.

    Le 7 octobre, des centaines de combattants du Hamas avaient infiltré le territoire israélien depuis la bande de Gaza, semant la terreur lors d'une attaque sans précédent depuis la création d'Israël en 1948. Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël, en majorité des civils fauchés par balles, brûlés vifs ou mutilés le jour de l'attaque, selon les autorités israéliennes.

    Dans la bande de Gaza, au moins 4.651 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans les bombardements incessants menés en représailles par l'armée israélienne, selon le ministère de la Santé du Hamas. Israël a intensifié ses bombardements sur la bande de Gaza dans la nuit de samedi à dimanche en préparation à une invasion terrestre. Les États-Unis ont parallèlement annoncé le renforcement de leurs moyens militaires dans la région pour y prévenir un embrasement généralisé.

    Soumise à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007, la bande de Gaza est placée depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël qui y a coupé l'eau, l'électricité et l'approvisionnement en nourriture.  Samedi, un convoi de vingt camions transportant de l'aide humanitaire est entré depuis l'Égypte par le poste-frontière de Rafah, la seule issue de la bande de Gaza qui ne soit pas contrôlée par Israël, qui a été à nouveau fermé ensuite.

    Quelque 200 otages israéliens, et étrangers ou binationaux ont par ailleurs été enlevés en Israël et emmenés à Gaza par les combattants du Hamas lors de l'attaque du 7 octobre. Deux otages américaines ont été libérées en fin de semaine. 

  • 4.651 morts à Gaza depuis le début de la guerre avec Israël, selon le Hamas

    Au moins 4.651 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre, a indiqué jeudi le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien. Au moins 1.873 enfants figurent parmi les morts, selon le ministère qui a également recensé 14.245 blessés. 

  • L'Iran avertit Israël et les États-Unis que la situation risque de devenir "incontrôlable"

    Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a prévenu dimanche les États-Unis et Israël que la situation pourrait devenir "incontrôlable" au Moyen-Orient si ces deux pays ne mettaient "pas immédiatement un terme aux crimes contre l'humanité et au génocide à Gaza". "Aujourd'hui, la région est comme une poudrière. (...) Je voudrais avertir les États-Unis et le régime israélien fantoche que, s'ils ne mettent pas immédiatement un terme aux crimes contre l'humanité et au génocide à Gaza, tout est possible à tout moment et la région deviendrait incontrôlable", a déclaré le ministre iranien, à l'occasion d'une déclaration avec son homologue sud-africaine Naledi Pandor à Téhéran.

  • Les Etats-Unis annoncent un renforcement militaire au Moyen-Orient

    Les Etats-Unis ont annoncé samedi soir un renforcement de leur dispositif militaire au Moyen-Orient en raison des "récentes escalades par l'Iran et ses forces affiliées" dans la région. Un système de défense antimissile à haute altitude (THAAD) ainsi que plusieurs batteries de missiles sol-air Patriot vont être déployés "à travers la région", a annoncé dans un communiqué le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin.  Il a ajouté que des forces militaires "supplémentaires" seraient placées en état de "pré-déploiement", afin d'"augmenter leur préparation et leur capacité à répondre aussi vite que nécessaire".

    "Ces mesures renforceront les efforts de dissuasion régionale, augmenteront la protection des forces américaines dans la région et contribueront à la défense d'Israël", a poursuivi M. Austin, précisant qu'il continuerait à "évaluer les besoins" du dispositif américain dans la région et "envisagerait de déployer des moyens supplémentaires si nécessaire". 

  • Selon l'armée israélienne, le Hezbollah "entraîne le Liban dans la guerre"

    L'armée israélienne a accusé dimanche le Hezbollah de chercher l'escalade militaire au risque d'entraîner le Liban dans une guerre, après de nouveaux accrochages à la frontière, où la tension est vive depuis l'attaque lancée le 7 octobre par le Hamas palestinien en Israël. "Le Hezbollah agresse et entraîne le Liban dans une guerre dont il ne tirera aucun profit, mais dans laquelle il risque de perdre beaucoup", a averti un porte-parole de l'armée israélienne, Jonathan Conricus, sur le réseau social X (ex-Twitter).

    La communauté internationale redoute un débordement de la guerre déclenchée le 7 octobre entre le Hamas et Israël, et une plus grande implication notamment du Hezbollah pro-iranien, un allié du mouvement islamiste palestinien Hamas. La dernière guerre entre Israël et le Hezbollah, en 2006, avait fait 1.200 morts au Liban et 160 en Israël, la plupart des soldats.

    L'armée israélienne est depuis le 7 octobre en état d'alerte à sa frontière nord avec le Liban. Les affrontements transfrontaliers ont causé la mort ce weekend de six combattants du Hezbollah et d'un membre du Jihad islamique palestinien au Liban, tandis que trois soldats israéliens ont été blessés, dont un grièvement, ainsi que deux travailleurs agricoles thaïlandais. Depuis le 7 octobre, 29 personnes sont mortes côté libanais, en majorité des combattants, mais aussi des civils, dont un journaliste de l'agence Reuters. L'armée israélienne a de son côté fait état de quatre morts, dont trois soldats.

    "L'État libanais est-il vraiment prêt à mettre en péril ce qu'il reste de la prospérité et de la souveraineté libanaises? C'est une question à laquelle les autorités libanaises doivent répondre", a dit dimanche Jonathan Conricus. Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a lui fait état dimanche "de contacts diplomatiques au niveau international et dans le monde arabe ainsi que des réunions locales afin de mettre un terme aux attaques israéliennes contre le Liban" et d'empêcher que le conflit à Gaza ne déborde sur le territoire libanais. "Les amis du Liban continuent de déployer tous les efforts nécessaires en vue de rétablir la situation à la normale", a affirmé le Premier libanais.

    Toutefois, par mesure de "précaution", le Liban est en train d'élaborer un plan d'intervention d'urgence. Samedi, le numéro deux du Hezbollah, cheikh Naïm Qassem, avait de nouveau brandi la menace d'une escalade. Dimanche, l'Iran a averti Israël et les États-Unis que la situation risquait de devenir "incontrôlable". L'Agence nationale officielle du Liban (NNA) a rapporté que des avions israéliens survolaient le sud du Liban dimanche matin, ajoutant qu'Israël bombardait divers sites le long des zones frontalières. L'agence avait déjà signalé des frappes israéliennes le long de la frontière samedi soir et indiqué qu'un drone israélien avait tiré un missile sur le territoire libanais dans la région de Jezzine, à plus de 15 kilomètres de la frontière.

    Dimanche matin, l'armée israélienne a dit avoir repéré "une cellule terroriste tentant de tirer des missiles antichars" vers Avivim, un village agricole frontalier. La frappe a permis d'empêcher l'attaque, selon l'armée. Une autre cellule a tiré un missile antichar sur un tank israélien "dans le secteur de Har Dov", situé dans la zone frontalière contestée des Fermes de Chebaa, a encore dit l'armée. "En réponse, le char a ouvert le feu en direction de la cellule", a-t-elle ajouté, sans faire état de victimes ou dégâts côté israélien. Le ministère israélien de la Défense a par ailleurs annoncé l'évacuation de quatorze collectivités supplémentaires dans la zone frontalière, dont de nombreux habitants ont déjà fui. Plusieurs milliers de Libanais ont également fui les régions frontalières pour se réfugier plus au nord dans la ville méridionale de Tyr. 

  • Les aéroports de Damas et d'Alep hors service

    Ce dimanche, des frappes israéliennes ont mis hors service les deux principaux aéroports de Syrie, à Damas et Alep, ont rapporté les médias d'Etat en citant une source militaire. L'attaque a eu lieu vers 5 heures 25, selon cette source, et les frappes ont été simultanées.

    C'est la deuxième fois que des frappes simultanées touchent les aéroports de la capitale Damas et de la ville septentrionale d'Alep, toutes deux contrôlées par le gouvernement syrien, depuis le début du conflit le 7 octobre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas. Israël a mené des centaines de frappes aériennes sur le territoire syrien depuis le début de la guerre dans ce pays en 2011. Son aviation a notamment visé les forces soutenues par l'Iran et le Hezbollah libanais, alliés de Damas et ennemis jurés d'Israël, ainsi que l'armée syrienne. 

  • Au moins 55 morts cette nuit à Gaza

    Au moins 55 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza dans la nuit de samedi à dimanche après l'annonce de l'intensification des bombardements israéliens, a annoncé le gouvernement du Hamas.  Dans son dernier bilan samedi, le Hamas avait fait état de près de 4.400 morts, en majorité des civils, dans les frappes israéliennes déclenchées par l'attaque sanglante qu'il a lancée le 7 octobre contre Israël et qui a fait 1.400 morts, la plupart le premier jour de l'opération, et en majorité des civils. Israël a annoncé samedi soir l'intensification de ses frappes sur la bande de Gaza en préparation d'une offensive terrestre de l'enclave palestinienne. Les Etats-Unis ont annoncé le renforcement de leurs moyens militaires dans la région en raison des "récentes escalades par l'Iran et ses forces affiliées" dans la région. 

  • La situation à Gaza est "catastrophique", selon les agences de l'ONU

    La situation humanitaire à Gaza est désormais "catastrophique", ont alerté samedi cinq agences de l'ONU, assurant que les hôpitaux sont "submergés" de blessés et que les enfants "meurent à un rythme alarmant".  Dans un communiqué, l'Organisation mondiale de la santé, le Programme alimentaire mondial, le Fonds des Nations unies pour l'enfance, le Programme de l'ONU pour le développement et le Fonds de l'ONU pour la population, rappellent que la situation humanitaire à Gaza était déjà "désespérée" avant le conflit déclenché par les attaques du 7 octobre du Hamas en Israël. "Elle est aujourd'hui catastrophique", poursuivent-ils.

    Des Palestiniens fuient, après une attaque aérienne à Gaza, ce 21 octobre.
    Des Palestiniens fuient, après une attaque aérienne à Gaza, ce 21 octobre. ©EPA

    "Le temps est compté avant que les taux de mortalité ne montent en flèche en raison de l'apparition de maladies et du manque de capacités en matière de soins de santé", préviennent-elles. Soumise à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007, la bande de Gaza, est placée depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël qui y a coupé l'eau, l'électricité et l'approvisionnement en nourriture.  Un premier convoi d'aide humanitaire de 20 camions selon l'ONU, venant d'Egypte, y est entré samedi via le terminal de Rafah, la seule porte d'entrée dans la bande de Gaza qui ne soit pas aux mains d'Israël. Ce chiffre est totalement insuffisant pour l'ONU. 

  • Israël annonce une augmentation des frappes sur Gaza

    L'armée israélienne a annoncé samedi soir qu'elle comptait "augmenter" ses bombardements sur Gaza, en vue des préparations de la prochaine phase de son offensive sur le territoire palestinien contrôlé par le Hamas. "Dès aujourd'hui nous allons augmenter les frappes", a indiqué le général Daniel Hagari, porte-parole de l'armée israélienne. 

  • Pas d'accord au "sommet pour la paix"

    Des appels à une trêve entre Israël et le Hamas palestinien pour permettre l'entrée de l'aide à Gaza ont été lancés au "sommet pour la paix" samedi en Egypte, le patron de l'ONU Antonio Guterres appelant à agir vite pour mettre fin "au cauchemar".  Mais au-delà des appels partagés pour l'entrée de l'aide aux Palestiniens de la bande de Gaza, soumise à un siège israélien, les représentants des pays occidentaux et arabes à la réunion n'ont pas pu s'entendre sur un communiqué final, ont indiqué des diplomates arabes à l'AFP, et donc pas non plus sur un arrêt des viloences.  

    Les négociations ont achoppé sur deux points, selon ces diplomates: d'une part, "les pays occidentaux voulaient une condamnation claire du Hamas" qui a lancé les hostilités le 7 octobre avec une attaque surprise et sans précédent qui a depuis fait 1.400 morts en Israël. De l'autre, ils réclamaient "un appel à la libération des otages", quelque 200 personnes enlevées durant l'attaque par le Hamas. Les pays arabes ont refusé d'inscrire ces points et le sommet s'est soldé par un communiqué de la présidence égyptienne dénonçant "une scène internationale qui a révélé ces dernières décennies son incapacité à trouver une solution juste et durable à la question palestinienne".

  • Les échanges de tirs se poursuivent à la frontière entre Israël et le Liban.

    L'armée israélienne et les combattants du Hezbollah libanais ont de nouveau échangé des tirs samedi, dans la zone frontalière entre Israël et le Liban, un secteur sous très haute tension depuis le début de la guerre le 7 octobre entre Israël et le Hamas.  

    L'armée israélienne a encore fait état d'une série d'incidents samedi, comme le tir d'un missile antichars en direction du village agricole de Baram par des combattants du Hezbollah libanais, allié du mouvement islamiste palestinien du Hamas. L'agence nationale de presse libanaise (NNA) a de son côté fait état de plusieurs bombardements israéliens près des villes de Hula, Dhayra ou d'Alma al-Shaab.

    "Le Hezbollah a décidé de prendre part au combat, et en paie le prix", a mis en garde le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, lors d'une visite samedi aux soldats stationnés dans le nord du pays, prévenant ceux-ci que de "grands défis" les attendaient. Le même jour, le numéro deux du Hezbollah, cheikh Naïm Qassem, a de nouveau brandi la menace d'une escalade. "En fonction des événements, s'il apparaît un événement réclamant une intervention accrue de notre part, nous le ferons", a-t-il mis en garde lors des funérailles d'un combattant du Hezbollah.    

  • "Il faut agir maintenant pour mettre fin au cauchemar", dit le patron de l'ONU

    "Il faut agir maintenant pour mettre fin au cauchemar", a plaidé samedi le patron de l'ONU Antonio Guterres au "Sommet pour la paix" du Caire, réclamant un "cessez-le-feu humanitaire" au 15e jour de la guerre entre Israël et le Hamas au pouvoir à Gaza.

    "Les Gazaouis ont besoin de beaucoup plus, un acheminement massif d'aide est nécessaire", a ajouté le secrétaire général des Nations-Unies, alors que seuls 20 camions sont passés de l'Egypte vers Gaza assiégée et pilonnée par Israël samedi matin, un chiffre totalement insuffisant pour l'ONU qui veut 100 camions par jour pour les 2,4 millions de Gazaouis privés de tout.

  • L'aide humanitaire commence à passer de l'Egypte vers Gaza

    Vingt camions du Croissant-Rouge égyptien, qui se charge de l'acheminement de l'aide des différentes agences de l'ONU, sont entrés dans le terminal égyptien, a constaté un correspondant de l'AFP sur place. Côté terminal palestinien, un journaliste de l'AFP a vu 36 semi-remorques vides entrer dans le terminal en direction de l'Egypte, en préparation du chargement de l'aide. Quatre ambulances, deux véhicules de l'ONU et deux véhicules de la Croix-Rouge étaient également visibles côté palestinien.  

    Les camions d'aide humanitaire arrivent à Gaza depuis l'Egypte.
    Les camions d'aide humanitaire arrivent à Gaza depuis l'Egypte. ©REUTERS

    La télévision d'Etat égyptienne a montré plusieurs camions traverser l'immense porte du poste-frontière au 15e jour de guerre entre Israël et le Hamas, au pouvoir à Gaza, alors que des tonnes d'aide s'entassent depuis des jours dans l'attente d'un passage vers les 2,4 millions de Gazaouis, pour moitié des enfants, sans eau ni électricité ni carburant. 

    Le président américain, Joe Biden, avait affirmé mercredi avoir obtenu du président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, la garantie de "laisser jusqu'à 20 camions traverser", un nombre totalement insuffisant selon l'ONU qui estime à au moins 100 camions par jour les besoins des Gazaouis. Avant la guerre, ils dépendaient déjà pour 60% d'entre eux de l'aide alimentaire internationale. 

    Vendredi, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, avait appelé depuis Rafah en Egypte, l'unique ouverture sur Gaza qui ne soit pas aux mains d'Israël, au "passage rapide" de l'aide humanitaire vers le territoire palestinien assiégé.

    Israël refuse catégoriquement d'ouvrir ses passages frontaliers avec Gaza mais les Etats-Unis sont parvenus à convaincre les autorités de donner leur feu vert à l'envoi d'aide depuis l'Egypte, via Rafah. Israël a précisé qu'il s'assurerait que l'aide ne parvienne pas au Hamas mais seulement aux "civils" du "sud de la bande de Gaza". 

  • Israël appelle ses citoyens à quitter immédiatement l'Egypte et la Jordanie

    Israël a appelé ce samedi ses citoyens se trouvant en Égypte et en Jordanie à les quitter "le plus rapidement possible" en raison d'une "aggravation des manifestations contre Israël".

    Une alerte similaire, de niveau 4, le plus élevé, avait déjà été émise pour la Turquie et les recommandations ont été relevées au niveau 3 pour le Maroc, conseillant aux Israéliens de ne pas s'y rendre.

    Des personnes crient des slogans lors d'une manifestation de soutien au peuple palestinien, dans le centre du Caire.
    Des personnes crient des slogans lors d'une manifestation de soutien au peuple palestinien, dans le centre du Caire. ©EPA
  • Le point sur la situation

    • Les Palestiniens, désespérés, attendent l'aide humanitaire promise à Gaza. Les camions remplis sont toujours bloqués à Rafah, en Égypte et n’atteindront vraisemblablement pas la bande de Gaza avant ce vendredi en raison de travaux à effectuer sur la route, détruite par les bombardements israéliens. L'ONU estime que l'aide devrait arriver au plus tôt samedi.
    • Israël a donné son feu vert à l'aide humanitaire depuis l'Égypte "tant qu'il s'agit de nourriture, d'eau et de médicaments pour la population civile." Toutefois, cette aide ne transitera pas par son territoire, tant que les otages détenus par le Hamas ne seront pas libérés.
    • Israël poursuit ses bombardements sans relâche sur Gaza. Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a laissé entendre qu'une offensive terrestre visant à anéantir le Hamas pourrait être imminente.
    • La Belgique demande un cessez-le-feu humanitaire immédiat afin de permettre à l'aide humanitaire d'être acheminée dans la bande de Gaza. Cette demande fait suite à un appel similaire prononcé mercredi par secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. Le Parlement européen a appelé, lui aussi, à une "pause humanitaire". 
    • Les États-Unis ont voté, mercredi, contre une résolution du Conseil de sécurité qui appelait à une "pause humanitaire" entre le Hamas et l’État hébreu, Washington fustigeant un texte qui ne mentionnait pas le "droit d’Israël à se défendre".
    • Au moins 73 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par les forces israéliennes ou des colons israéliens depuis le 7 octobre.

    • Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël le jour de l'attaque du Hamas, le 7 octobre. En représailles, Israël bombarde sans relâche Gaza, où au moins 3.785 personnes ont été tuées. Plus d'un million d'habitants de Gaza ont fui vers le sud de la bande de Gaza. 
  • En Egypte, le chef de l'ONU appelle depuis Rafah au "passage rapide" de l'aide vers Gaza

    Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé vendredi depuis le point de passage de Rafah en Égypte, l'unique ouverture sur Gaza qui ne soit pas aux mains d'Israël, au "passage rapide" de l'aide humanitaire vers le territoire palestinien assiégé.

    "Nous échangeons activement avec l'Egypte, Israël et les États-Unis, afin de nous assurer que les camions (d'aide) puissent traverser le plus rapidement possible", a déclaré M. Guterres lors d'une conférence de presse à Rafah.

    Israël refuse catégoriquement d'ouvrir ses passages frontaliers avec Gaza mais les États-Unis sont parvenus à convaincre les autorités de donner leur feu vert à l'envoi d'aide depuis l'Égypte, via le passage de Rafah.

    ©AFP
  • Brussels Airlines supprime ses vols vers Tel-Aviv jusqu'à fin octobre

    Brussels Airlines n'opérera pas de vols réguliers vers Tel-Aviv, en Israël, jusqu'au 31 octobre inclus, a indiqué la compagnie aérienne vendredi soir.

    À l'instar d'autres transporteurs, notamment au sein du groupe Lufthansa, Brussels Airlines a décidé il y a près de deux semaines, pour raisons de sécurité, d'annuler ses vols réguliers à destination et en provenance de Tel-Aviv à la suite de la nouvelle flambée de violences consécutive à l'attaque du mouvement terroriste Hamas contre Israël. Les vols étaient jusqu'ici annulés jusqu'au 22 octobre mais la mesure est donc prolongée au minimum jusqu'au 31 octobre inclus.

  • "L'invasion de Gaza est imminente", selon un général israélien

    Les préparatifs de l'invasion de Gaza sont terminés, selon un général israélien, alors que la guerre menace de s'étendre au nord. Les manifestations se multiplient pour demander la fin des bombardements sur l'enclave.

  • Bonjour à toutes et tous, bienvenue dans ce live

    Bienvenue dans ce live consacré à la guerre entre le Hamas et Israël. Suivez avec nous en direct toutes les dernières informations sur la situation.

    Des camions transportant de l'aide humanitaire pour la bande de Gaza sont garés devant le poste frontière de Rafah entre l'Egypte et Gaza.
    Des camions transportant de l'aide humanitaire pour la bande de Gaza sont garés devant le poste frontière de Rafah entre l'Egypte et Gaza. ©EPA
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