Publicité

Beci et Touring prédisent le chaos suite au piétonnier à Bruxelles

©BELGA

Touring et BECI ont prédit lundi l'émergence d'un "trafic chaotique" après la mise en place du piétonnier de Bruxelles fin juin.

L'organisation de défense des automobilistes Touring et BECI, la Chambre de Commerce de Bruxelles, ont prédit lundi l'émergence d'un "trafic chaotique", que provoquera selon elles le nouveau plan de circulation de la Ville de Bruxelles, le contexte de la mise en piétonnier des boulevards du centre, et d'autres voiries, à partir du 29 juin prochain.

Disant soutenir le principe qui vise à rendre la ville plus habitable, BECI et Touring estiment que le projet risque de se solder par un échec en raison de l'absence de coordination entre la Ville et la Région bruxelloise, principalement parce que les rues environnantes et la petite ceinture ne sont pas aménagées de manière optimale pour pouvoir absorber l'ensemble du trafic qui sera interdit dans le centre.

Publicité

Pour les deux organisations, il est utopique de penser que les véhicules disparaîtront si on condamne les rues. Un projet de cette importance mérite une meilleure coordination.

©BELGA

Touring et BECI ont l'impression qu'en termes de solutions de rechange pour les conducteurs, peu d'avancées concrètes sont réalisées sur le terrain et que faute de cela, la situation continue de se dégrader.

Pour elles, une extension sérieuse du réseau de métro est ainsi absolument nécessaire pour pouvoir, comme Paris ou Londres, bénéficier d'un meilleur équilibre entre les transports en commun et l'utilisation de la voiture.

De son côté, le conseiller communal N-VA Joan Van den Driessche a répété son opposition au projet en grande partie pour les mêmes raisons.

"Moins de trafic automobile dans le Pentagone constitue une toute bonne idée mais la manière dont c'est mis en place par le autorités communales et dont c'est organisé par la Région mènera à de nombreux grincements de dents chez les habitants, les commerçants, les navetteurs, les visiteurs et les employeurs, au cours de prochaines années", a-t-il dit.

Publicité
En 2024, le gaz russe transitant par l'Ukraine représente encore 5% du total des importations de l'UE, contre 11% en 2021.
Le gaz russe donne un nouveau coup de chaud aux prix énergétiques européens
La fin d'un contrat permettant le transit de gaz russe par l'Ukraine rajoute une couche de pression sur les prix du gaz, déjà poussés vers le haut par la baisse des importations de GNL, l'utilisation des stocks et le froid.
Messages sponsorisés