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Élections 2024 | Bart De Wever poursuit discrètement sa mission d'information

L'informateur Bart De Wever a programmé des entretiens confidentiels dans les prochains jours avec les présidents des partis en lice pour la formation du gouvernement fédéral. Lundi, les présidents francophones du MR et des Engagés se rendront à ces entretiens.
  • L'Open Vld a besoin d'un "président dictatorial", selon Egbert Lachaert

    L'Open Vld doit changer radicalement d'approche après sa défaite électorale, en adoptant peut-être même une attitude dictatoriale. C'est ce qu'affirme l'ancien président des libéraux flamands Egbert Lachaert dans une interview accordée à De Zondag.  

    "Cela peut paraître étrange de la bouche d'un libéral, mais nous avons besoin d'un président dictatorial. Quelqu'un qui fasse marcher tout le monde à l'unisson et qui ne cède pas face à l'opposition des clans", a soutenu l'ancien président de l'Open Vld. "Nous devons construire une nouvelle maison libérale. (Côté francophone), Bouchez et le MR montrent la voie. La marque Open Vld doit également disparaître. Elle est complètement obsolète après 25 ans de gouvernance", affirme-t-il.  

    Mais de là à reprendre lui-même les rennes du parti du Premier ministre démissionnaire Alexander De Croo, il y a un pas qu'il n'est pas sûr de vouloir franchir. Si Egbert Lachaert a été sollicité par de nombreuses personnes pour se représenter, il ressent également une certaine hostilité. "Certaines personnes se montrent critiques envers moi. Je ne veux pas me retrouver dans la même situation que la dernière fois. Ce serait fatal pour le parti. Cette fois-ci, il faut que ça marche", souligne-t-il. 

  • L'ensemble des élus DéFI de Namur rejoignent Les Engagés pour les élections communales

    Tous les élus de la section locale de DéFI à Namur rejoignent Les Engagés en vue des prochaines élections communales, a annoncé vendredi Maxime Prévot, bourgmestre de la capitale wallonne et président des Engagés. Les mandataires communaux concernés sont Julien Lemoine (actuel chef de groupe de DéFI au conseil communal), Pierre-Yves Dupuis (conseiller communal) et Sara Castelein (conseillère CPAS). 

    Tous les trois ont décidé de quitter le parti amarante, qui pourrait donc disparaître de Namur. La liste des transferts est complétée par Gisèle Generet, première suppléante et trésorière de la section locale de DéFI.

  • Formation FWB | Les concertations de Bouchez-Prévot avec le monde l'enseignement reportées à vendredi

    Les présidents du MR et des Engagés Georges-Louis Bouchez et Maxime Prévot ont décidé de réaménager quelque peu le calendrier des rencontres qu'ils mènent avec la société civile dans le cadre de la formation des futurs exécutifs en Région wallonne et en Fédération Wallonie-Bruxelles.

    Lundi, les deux hommes seront en effet reçus séparément par l'informateur royal Bart De Wever dans le cadre des consultations pour la formation d'une majorité au niveau fédéral. En conséquence, les rencontres de MM. Bouchez et Prévot initialement programmées lundi avec les acteurs de l'enseignement ont été reprogrammées au vendredi 28 juin, indiquent les deux partis dans un communiqué commun vendredi.

  • Formation fédérale | De Wever poursuit discrètement son tour d'information

    L'informateur Bart De Wever a programmé des entretiens confidentiels dans les prochains jours avec les présidents des partis en lice pour la formation du gouvernement fédéral. Ces entretiens se dérouleront dans la discrétion. Lundi, les présidents francophones se rendront sur place.

    L'informateur a reçu une prolongation de sa mission de la part du roi Philippe en début de semaine. En Flandre, De Wever a également passé le relais de l'informateur à son collègue de parti Matthias Diependaele, afin qu'il puisse se concentrer pleinement sur sa tâche fédérale. 

    ► Lire aussi | Matthias Diependaele, formateur et probable futur ministre-président

  • Sven Gatz (Open Vld) rejette une majorité à Bruxelles avec la Team Fouad Ahidar

    Le ministre bruxellois Sven Gatz (Open Vld) ne souhaite pas former une majorité à Bruxelles avec la Team Fouad Ahidar, a-t-il déclaré vendredi dans son blog hebdomadaire "Thank Gatz It's Friday !".

    M. Gatz était sur une liste avec Fouad Ahidar (ex-Vooruit) en 1999, mais ils ont "évolué un peu plus vers la gauche au fil des ans et beaucoup plus vers la religion. C'est son droit, mais ce n'est pas ma tasse de thé. Former une majorité avec sa 'Team' n'est donc pas dans mes projets", a-t-il expliqué.

    Le MR et la N-VA ont également déjà exclu formellement tout gouvernement avec les élus de la Team Ahidar, deuxième plus grande formation côté néerlandophone à Bruxelles avec trois députés.

    Sven Gatz est ministre sortant du Budget et des Finances dans le gouvernement bruxellois.
    Sven Gatz est ministre sortant du Budget et des Finances dans le gouvernement bruxellois. ©Wouter Van Vooren
  • Analyse | Les Engagés siégeront aux côtés des libéraux au Parlement européen

    Les Engagés quittent le PPE, la démocratie chrétienne, pour rejoindre le parti démocrate européen (PDE) de François Bayrou, intégré dans le grand parti européen à majorité libérale, Renew Europe. Un tournant historique.

  • Tineke Van hooland, première candidate à la présidence de l'Open Vld

    Tineke Van hooland est candidate à la présidence des libéraux flamands, a-t-elle indiqué jeudi soir dans l'émission Terzake (VRT). La présidente des femmes de l'Open Vld (Open Vld Vrouwen) est la première personne à annoncer sa candidature.

    Pour les élections du 9 juin dernier, elle était première suppléante sur la liste pour le Parlement flamand en Flandre orientale. Elle avait récolté un peu moins de 5.000 voix.

    Le bureau du parti des libéraux flamands, qui a collectivement démissionné après la débâcle électorale du 9 juin, a proposé lundi de choisir un nouveau président lors d'élections en août. Les candidatures doivent être introduites jusqu'au 8 juillet.

  • Les Engagés quittent le PPE pour rejoindre le Parti démocrate européen et Renew Europe

    Le parti Les Engagés a quitté le Parti populaire européen (PPE, conservateurs pro-européens) pour intégrer le Parti démocrate européen (PDE), l'une des deux branches du groupe Renew Europe (libéraux et centristes) au Parlement européen. Ce transfert a été officialisé mercredi, lors d'une conférence de presse au Parlement européen, par le président des Engagés Maxime Prévot, celui du PDE François Bayrou et par la présidente du groupe Renew, Valérie Hayer.

    "Entrer dans la famille du Parti démocrate européen est un pas dans une nouvelle direction plus en phase avec nos valeurs modernes, qui s'éloignaient chaque jour davantage des idées conservatrices du PPE, en matière par exemple d'environnement et de migration", a expliqué M. Prévot.

    Le groupe Renew Europe est composé du Parti de l'Alliance des libéraux et des démocrates pour l'Europe (ALDE), auquel est affilié le MR, et du PDE de François Bayrou et Romano Prodi, auquel adhèrent désormais Les Engagés.

    "Que ce soit clair, il n'y a pas de volonté de rapprochement avec le MR. Cela n'aurait pas d'intérêt de vouloir rejoindre le MR dont nous dénonçons, à l'échelle nationale, les relents très conservateurs. Nous prenons distance d'accents trop conservateurs majoritaires au sein du PPE", selon M. Prévot.

    L'élu Engagés, Yvan Verougstraete, siégera donc désormais dans un groupe parlementaire différent de celui du CD&V et du CSP germanophone, qui restent au PPE. Renew est actuellement en négociation avec le PPE et le S&D (socialistes) pour une reconduction de la majorité sortante, en soutien d'une éventuelle Commission Von der Leyen II.

  • Melissa Depraetere (Vooruit) sur un gouvernement fédéral à cinq: "On doit essayer"

    La présidente de Vooruit, Melissa Depraetere, a jugé ce jeudi que son parti "doit essayer" de former un gouvernement au Fédéral avec la N-VA, le CD&V, Les Engagés et le MR. Elle l'indique dans un entretien au Krant van West-Vlaanderen, alors que l'homme fort des socialistes, Conner Rousseau, laissait entendre la semaine dernière qu'il y avait "peu de chances" qu'ils entrent dans le nouvel exécutif fédéral.

    L'ex-président de Vooruit avait alors lâché: "si c'est pour économiser dans les soins de santé, on ne doit même pas nous appeler". Cet élément n'est pourtant pas uniquement défendu par Vooruit. Les Engagés et le CD&V en ont également fait leur cheval de bataille. 

    Mercredi, Vooruit a annoncé être prêt à négocier pour former un gouvernement flamand avec la N-VA et le CD&V. Les socialistes flamands semblent désormais enclins au même exercice au niveau fédéral, avec également MR et Engagés côté francophone.

    "Est-ce une composition évidente? Non. Les différences entre partis sont assez importantes, en termes de contenu. Mais j'estime que l'on doit quand même essayer."

    Melissa Depraetere
    Présidente de Vooruit

     "L'accent doit être mis sur le renforcement du pouvoir d'achat et nous n'allons pas économiser sur les soins de santé. Cela doit être clair dès le départ", ajoute-t-elle. "Nous allons avancer quelques priorités. Peut-être que chaque parti doit le faire: avancer quelques points, et concéder ailleurs. Alors cela va marcher, je pense".

    Le fait que le PS ait choisi l'opposition ne facilite pas la tâche de Vooruit, mais Melissa Depraetere estime "courageux" le choix des socialistes francophones. Finalement, qui pour le 16? "Je préfère n'importe qui, plutôt que Bouchez. Il a mis des bâtons dans les roues de la Vivaldi pendant quatre ans, je ne l'ai pas oublié".

    Melissa Depraetere estime que son parti, Vooruit, "doit essayer" de former un gouvernement au fédéral avec la N-VA, le CD&V, Les Engagés et le MR.
    Melissa Depraetere estime que son parti, Vooruit, "doit essayer" de former un gouvernement au fédéral avec la N-VA, le CD&V, Les Engagés et le MR. ©Kristof Vadino
  • Sarah Schlitz n'est pas candidate à la coprésidence d'Ecolo

    Sarah Schlitz n'est pas candidate à la coprésidence du parti Ecolo, a-t-elle confié au micro de Bel RTL ce jeudi. Il est normal d'honorer le mandat pour lequel elle a été élue, selon la Liégeoise.

    La période de dépôt de candidatures internes pour la coprésidence du parti écologistes doit se clôturer dans quelques jours, après la démission du duo formé par Jean-Marc Nollet et Rajae Maouane.

    "Il n'y a pas encore de candidature officielle, je ne pourrais donc pas me prononcer" sur les candidats, a déclaré Sarah Schlitz. L'élue à la Chambre a balayé l'idée de se présenter comme coprésidente du parti. "J'ai été candidate tête de liste à Liège pour redevenir parlementaire et poursuivre les combats pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux enfants, poursuivre la transition écologique et solidaire, pour les combats sociaux, revaloriser les bas salaires. Évidemment que je vais aller assumer mon mandat au Parlement fédéral", a-t-elle affirmé. "Cela me paraît normal".

    Lors des élections du 9 juin, l'ex-ministre a été élue à la Chambre, aux côtés de Rajae Maouane et de la ministre fédérale sortante Tinne Van der Straeten (Groen). Après sa défaite aux élections, Ecolo a décidé de passer dans l'opposition à tous les niveaux de pouvoir.

    Pour Sarah Schlitz, il est "évident" d'honorer son mandat à la Chambre.
    Pour Sarah Schlitz, il est "évident" d'honorer son mandat à la Chambre. ©BELGA
  • Portrait | Matthias Diependaele, formateur et probable futur ministre-président

    Bart De Wever mise sur le sérieux et l'application de Matthias Diependaele pour former le gouvernement flamand. Un atterrissage pour le 11 juillet ne semble pas irréaliste.

  • Chronique Canal Nord-Sud | L’Open Vld se cherche un messie avant sa longue traversée du désert

    À l’issue des élections, nous suivons l'évolution du paysage politique dans l’autre partie du pays. Dans une chronique hebdomadaire, nos collègues du Tijd reviennent sur les événements les plus marquants en Flandre.

  • L'Open Vld demande un recomptage des voix à Bruxelles pour le Parlement flamand

    L'Open Vld a décidé de solliciter un recomptage des voix à Bruxelles pour le Parlement flamand, ont indiqué, mercred, des sources au sein des libéraux flamands, confirmant une information du Standaard.

    Lors des élections du 9 juin dernier à Bruxelles, l'Open Vld a perdu l'unique siège qu'il détenait jusque-là au Parlement flamand. Vooruit et le Vlaams Belang ont, eux, pu y décrocher un siège. Mais les différences entre les trois partis sont particulièrement réduites. L'Open Vld a attiré 8.418 voix, contre 8.458 pour Vooruit et 8.431 pour le Belang. Selon les libéraux flamands, sept voix à peine pourraient faire la différence pour récupérer le siège qui est allé au VB.

    Les libéraux flamands justifient d'autant leur démarche que le scrutin a été entouré de soupçons d'irrégularités. Selon plusieurs témoignages, des jeunes de 16 à 17 ans auraient été autorisés à voter également pour les élections régionales et fédérales, alors qu'ils ne pouvaient le faire normalement que pour le scrutin européen exclusivement.

    "Vu la différence extrêmement petite, il est plus que logique, dans l'intérêt de notre démocratie, qu'un recomptage soit effectué", fait-on valoir auprès de l'Open Vld.

  • Le formateur flamand Matthias Diependaele rencontrera ce jeudi les présidents de Vooruit et du CD&V

    Le formateur flamand Matthias Diependaele (N-VA) s'entretiendra ce jeudi avec les présidents de Vooruit et du CD&V, Melissa Depraetere et Sammy Mahdi. Le trio mettra cette rencontre à profit pour fixer l'agenda et le contenu des prochains jours de négociations gouvernementales. Ils doivent notamment décider s'ils mèneront ou pas une série de consultations avec la société civile.

    Ces premières discussions se feront juste à trois. L'élargissement des délégations à Conner Rousseau et Hilde Crevits n'est pas pour l'immédiat.

  • Pas question de ramener le PS au Fédéral, avertit Sammy Mahdi

    Le président du CD&V, Sammy Mahdi, ne veut pas entendre parler d'un retour du PS dans les discussions fédérales. Selon lui, ce scénario ne respecterait pas le choix des électeurs. "L'électeur a été très clair. Ce parti a été très lourdement sanctionné. Nous avons une opportunité unique pour mieux récompenser les gens qui travaillent, une opportunité unique pour plus clairement sanctionner les gens qui peuvent travailler mais ne le veulent pas, être plus ferme à leur égard. Pourquoi devrait-on laisser passer cette chance et essayer de ramener le PS à table? Je ne sais pas quel parti compte convaincre les gens avec ça. L'électeur a été clair, respectons-le", a-t-il déclaré ce mercredi alors que l'informateur Bart De Wever faisait rapport au Roi.

    Les négociations en vue de former des exécutifs régionaux et communautaires ont commencé aussi bien en Wallonie qu'en Flandre. Au nord du pays, elles associent la N-VA, le CD&V et Vooruit. Un attelage qui devrait également se retrouver à l'échelon fédéral où le scénario qui prévaut est celui d'une coalition miroir rassemblant les partis associés du côté francophone et flamand.  L'informateur royal poursuit sa mission. Les négociations n'ont pas encore commencé à l'échelon fédéral. Vooruit a jusqu'à présent exprimé les réticences les plus fortes, qui portent à la fois sur d'éventuelles économies dans les soins de santé et la mise sur pied d'une taxation de la fortune.

    ©BELGA
  • Le MR remet en cause l'éducation permanente, dénonce Présence et Action Culturelles

    Le président du MR "remet en cause le principe même de l'éducation permanente", dénonce le mouvement Présence et Action Culturelles (PAC). Ce dernier, historiquement créé par le Parti socialiste, faisait partie des acteurs de la société civile reçus hier/mardi par le tandem Bouchez-Prévot au parlement wallon. "Pendant plus d'une heure, les différents responsables ont exposé leurs actions menées et/ou leurs enjeux au sein de leur institution respective.

    Les échanges demeuraient sereins et courtois. Mais quand arriva le tour de prise de parole du mouvement PAC, représenté par sa codirectrice Sarah de Liamchine, celle-ci fut assez grossièrement interrompue par M. Bouchez, qui l'invita à s'expliquer quant à un 'attachement à un parti politique en particulier'", affirme l'organisation dans un communiqué.

    Celle-ci a alors rappelé qu'elle est aujourd'hui structurellement indépendante du PS "bien qu'idéologiquement proche", faisant notamment partie de l'action commune socialiste, à instar de Solidaris, du syndicat FGTB et d'autres associations. Une mise au point qui aurait fait réagir le président des libéraux. "Ce soutien déguisé au PS, c'est fini", aurait-il assuré, selon des propos rapporté par le mouvement.

    "Au-delà de la dureté du propos et des attaques ad hominem proférées dans un cadre qui se voulait pourtant constructif, les propos de Georges-Louis Bouchez nous posent profondément question: en mettant en question l'intégrité institutionnelle de PAC, sans aucun fait tangible qui puisse étayer son propos, le président du MR remet en cause le principe même de l'éducation permanente", souligne Présence et Action Culturelles.

  • Le déficit excessif appelle à former un gouvernement rapidement à Bruxelles, indique Leisterh

    La procédure en déficit excessif ouverte par la Commission européenne contre la Belgique est un appel du pied à la responsabilité pour former un gouvernement rapidement et prendre les mesures d'assainissement nécessaires pour préserver la solidarité et favoriser le développement économique, a affirmé ce mercredi le chef de file du MR bruxellois, chargé de déminer le terrain en vue de former un gouvernement régional.

    La Commission européenne a constaté qu'une procédure de déficit excessif se justifierait à l'encontre la Belgique et de six autres États membres (France, Italie, Hongrie, Malte, Pologne et Slovaquie), les exposant à une réduction structurelle de leurs dépenses nettes d'au moins 0,5% de leur produit intérieur brut (PIB) chaque année.

    "C'est un avertissement très sérieux. Lorsque le poids de la dette devient trop important, on n'est plus en capacité de libérer des moyens pour investir dans l'avenir", a commenté David Leisterh en marge de ses entretiens du jour avec  l'administrateur général de la Trésorerie fédérale, Alexandre de Geest, et avec Pierre Wunsch, gouverneur de la Banque Nationale de Belgique.

  • La mission de l'informateur royal Bart De Wever prolongée d'une semaine

    Le Roi a reçu ce mercredi après-midi Bart De Wever en audience au Palais royal de Bruxelles.

    De Wever a fait à cette occasion un premier rapport au Roi sur l'avancement de sa mission d'information en vue de la formation d'un prochain gouvernement.

    Il fera un nouveau rapport au Roi le mercredi 26 juin, indique le Palais dans un communiqué mercredi.

  • Matthias Diependaele devient formateur du futur gouvernement flamand

    Les négociations portant sur la formation d'un nouveau gouvernement flamand seront menées par Matthias Diependaele, ministre flamand sortant des Finances et du Budget, annonce la N-VA mercredi. Ce n'est donc plus le président de la N-VA Bart De Wever qui aura la main à ce niveau. L'informateur passe le relais à son collègue de parti, "formateur" du futur exécutif régional et communautaire qui devrait associer la N-VA au CD&V et à Vooruit. 

    Matthias Diependaele, âgé de 44 ans, était chargé dans le gouvernement Jambon des Finances, du Budget, du Logement et du Patrimoine immobilier. Précédemment, il était chef de groupe N-VA au Parlement flamand. Il a récolté le 9 juin dernier 47.000 voix de préférence en Flandre orientale, où il était tête de liste pour le Parlement flamand. La N-VA y a maintenu son score mais a vu le Vlaams Belang passer devant. Matthias Diependaele est le 5ᵉ élu N-VA en termes de taux de pénétration dans les élections au Parlement flamand, derrière Zuhal Demir, Jan Jambon, Sander Loones et Ben Weyts. 

  • Jan Jambon négociera avec Bart De Wever à l'échelon fédéral

    Jan Jambon participera aux négociations en vue de former un gouvernement fédéral aux côtés du président de la N-VA, Bart De Wever, a annoncé mercredi le parti dans un communiqué. M. Jambon est le ministre-président sortant de la Flandre. Entre 2014 et 2018, il a également été vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur du gouvernement Michel. 

    "Le comité exécutif de la N-VA a demandé au ministre-président Jan Jambon, compte tenu de son expérience en tant que vice-premier ministre fédéral, de prendre en charge les futures négociations fédérales avec le président du parti, Bart De Wever. Jan Jambon a accepté cette mission".

    Communiqué de presse
    ©BELGA
  • Après le Vooruit, le CD&V se dit également prêt à entamer des négociations avec le gouvernement flamand

    Le CD&V est, comme Vooruit, prêt à entamer des négociations à trois partis pour la formation du nouveau gouvernement flamand. Le président des chrétiens-démocrates flamands, Sammy Mahdi, l'a annoncé mercredi, peu de temps après son homologue de Vooruit, Melissa Depraetere.   

    L'informateur flamand, le président de la N-VA Bart De Wever, avait présenté mardi aux deux autres présidents un document qui devrait servir de base de travail. 

  • Formation flamande: Vooruit se dit prêt à entamer les négociations

    Vooruit est prêt à entamer des négociations pour la formation du gouvernement flamand, a annoncé le parti mercredi, dans un communiqué.

    Les premières discussions entre les trois potentiels futurs partenaires de coalition (N-VA, Vooruit et CD&V) avaient eu lieu en fin de semaine dernière. Les socialistes flamands y avaient notamment demandé que l'"informateur" régional Bart De Wever rédige une "note de départ" pouvant servir de base aux négociations.

    La présidente du Vooruit, Melissa Depraetere.
    La présidente du Vooruit, Melissa Depraetere. ©BELGA
  • À Bruxelles, les premières consultations budgétaires de Leisterh fixent l'ampleur du défi à relever

    Le chef de file bruxellois du MR, David Leisterh a rencontré ce mardi ses premiers interlocuteurs invités à dresser un état des lieux en matière budgétaire en Région bruxelloise. Comme pressenti, la situation de Bruxelles sur ce plan n'incite pas à un optimisme béat. La dégradation de la note accordée à la Région par Standard & Poor's augure, à politique inchangée, une hausse des charges d'intérêt et par effet de rebond, un risque d'aggravation de la dette. 

    "On n'en sortira qu'en innovant", a commenté ce mardi la tête de liste libérale chargée de déminer le terrain politique en vue de constituer une nouvelle majorité en Région-capitale. Comme en Wallonie, le MR et Les Engagés sont en processus de rapprochement dans ce contexte. Mais à Bruxelles, cela ne suffit pas pour constituer une majorité, côté francophone. Ces deux formations excluent d'emblée de travailler avec le PTB. Ecolo et DéFI qui ont perdu les élections ne sont pas partants pour s'allier aux deux premiers. Le PS, qui a fait le choix de l'opposition en Wallonie, se tait jusqu'ici dans toutes les langues à Bruxelles.

    Ce mardi, M. Leisterh a reçu en matinée, au Parlement bruxellois, le directeur de l'agence fédérale de la dette, Jean Deboutte. L'après-midi, il s'est entretenu avec Mark Dehoux, directeur général de la direction Budget et Finances de la Région bruxelloise. La photographie que ceux-ci ont établie fait apparaître que la dette directe de la Région est passée de 3,4 milliards en 2018 à 10,4 milliards en 2023 et qu'elle devrait atteindre 11,5 milliards d'euros à la fin de l'année. 

  • Il faut prendre les déclarations de Vooruit au sérieux, indique Vande Lanotte

    Les autres partis d'une éventuelle coalition Arizona ne peuvent forcer Vooruit à entrer dans un gouvernement de centre-droite en dictant leurs conditions, a averti l'ex-président et vice-Premier ministre socialiste, Johan Vande Lanotte, dans un entretien publié par "Humo". En se rendant la semaine passée chez le Roi, le président du CD&V, Sammy Mahdi, a évoqué la création d'un gouvernement de centre-droite... Une déclaration qui passe mal chez l'Ostendais. "Pour cela, il ne faut pas demander un parti de gauche, hein. Si je ne mange que du poisson et qu'on m'invite à un barbecue, on ne va pas me dire: les autres mangent de la viande, donc toi aussi", a-t-il fait remarquer.

    Lorsque Conner Rousseau, candidat à redevenir président de Vooruit, a averti que les chances de voir son parti monter dans une coalition fédérale avec la N-VA, le MR, les Engagés et le CD&V étaient minces, beaucoup de commentateurs y ont vu une façon de faire monter les enchères. M. Vande Lanotte dément l'interprétation. "C'est du sérieux: si on veut mettre sur pied un gouvernement d'économies, il faut faire venir l'Open Vld".

    La personne du président du MR, Georges-Louis Bouchez, pose bel et bien problème chez Vooruit, à lire les propos de M. Vande Lanotte. "Avec ses critiques sur le gouvernement, il a foutu en l'air l'Open Vld. Peut-on faire confiance à quelqu'un qui envoie sa propre famille dans le fossé pour en tirer profit?" demande-t-il. "Ils ne doivent surtout pas accepter qu'il reste président de parti. Il doit monter dans un gouvernement. Sinon, il va matraquer le prochain gouvernement comme bon lui semble".

  • Mahdi proposera "quelques corrections" à la note de départ de De Wever

    "Nous allons devoir faire quelques corrections, c'est indispensable, sans cela ce ne sera pas réalisable", indique Sammy Mahdi au sujet de la note de départ de Bart De Wever. L'informateur flamand a présenté ce document aux potentiels partenaires de coalition privilégiés par la N-VA dans le nord du pays, Vooruit et le CD&V de Sammy Mahdi.

    Après avoir rencontré le président de la N-VA, Sammy Mahdi a laissé entendre qu'il avait, comme son homologue de Vooruit Melissa Depraetere, un jour pour proposer des adaptations au texte. "On n'y est pas encore, mais des miracles peuvent se produire en 24 heures", a-t-il lancé. Dans le texte tel que proposé par Bart De Wever, "il y a de tout", assure le président des démocrates-chrétiens flamands. "Je suis curieux de voir dans quelle mesure on tiendra compte de nos remarques". Si les commentaires sont pris en compte, la formation du gouvernement pourrait rapidement démarrer.

  • Premières frictions entre les partis qui négocient au Fédéral

    Au sein des partis qui négocient la formation du gouvernement fédéral, la question de l'institutionnel, chère à la N-VA, divise. "Si c'est pour faire le confédéralisme, ce sera sans nous", ont d'ores et déjà averti Les Engagés.

    Sur le plan socio-économique, la balle semble être dans le camp de Vooruit. Dès mercredi soir, l'homme fort des socialistes flamands, Conner Rousseau a d'ailleurs déclaré que les chances de voir son parti entrer dans cette configuration de coalition fédérale étaient "minces". Il visait les économies dans les soins de santé et la nécessité de taxer les grandes fortunes.

    Dans les rangs libéraux, on pointe un "manque de clarté" de la part de Vooruit. "Si Vooruit veut tout bloquer, il doit l'expliquer à l'électeur. Veut-il que le PS soit impliqué?", s'est interrogé Georges-Louis Bouchez, dimanche sur VTM.

  • L'informateur Bart De Wever attendu chez le Roi ce mercredi

    L'informateur Bart De Wever est attendu chez le Roi ce mercredi pour présenter un premier rapport de sa mission. L'audience est prévue à 15h, a précisé le Palais ce mardi en début d'après-midi. Depuis sa désignation mercredi dernier, le président de la N-VA a travaillé en toute discrétion et peu d'éléments ont filtré. Les présidents des différents partis pressentis pour former l'attelage fédéral ont bien été reçus par le nationaliste flamand, ont confirmé plusieurs sources.

    La coalition dite "Arizona" rassemblant la N-VA, Vooruit et le CD&V du côté flamand et le MR ainsi que les Engagés du côté francophone est bien testée. Il s'agirait en outre d'une coalition dite "miroir", identique entre le fédéral et les Régions flamande et wallonne, où les discussions sont en cours. Bart De Wever rencontrera d'ailleurs une nouvelle fois ses homologues du CD&V Sammy Mahdi et de Vooruit Melissa Depraetere ce mardi après-midi, tant pour le volet flamand que fédéral.

    Mais la partie est loin d'être gagnée. Les négociations s'annoncent ardues au vu du contexte budgétaire. La N-VA avait précisé, dès la nomination de son chef de file, que l'informateur travaillerait sur base des chiffres du comité de monitoring. En outre, les centristes et Vooruit ont déjà mis en garde contre des économies qui se feraient sur le dos des soins de santé... alors que MR et N-VA ont dans leur programme de limiter drastiquement la croissance du budget dans ce secteur. Et la question de savoir qui occuperait le poste de ministre de la Santé serait aussi sur la table.

  • Les concertations avec la société civile et les acteurs de terrain se poursuivent en Wallonie

    Les discussions se poursuivent ce mardi entre les présidents du MR et des Engagés, Georges-Louis Bouchez et Maxime Prévot, et des représentants de la société civile et des acteurs de terrain "qui font bouger la Wallonie". 

    Lundi, une vingtaine de représentants du monde de l'entreprise ont ouvert le bal. Les représentants des syndicats ont ensuite été reçus par le tandem Bouchez-Prévot. 

    Georges-Louis Bouchez, président du MR, et Maxime Prevot, président de Les Engages, photographiés au début des discussions du groupe de travail sur les priorités d'un accord de coalition pour le futur Gouvernement wallon et la Fédération Wallonie-Bruxelles, lundi 17 juin 2024 à Namur.
    Georges-Louis Bouchez, président du MR, et Maxime Prevot, président de Les Engages, photographiés au début des discussions du groupe de travail sur les priorités d'un accord de coalition pour le futur Gouvernement wallon et la Fédération Wallonie-Bruxelles, lundi 17 juin 2024 à Namur. ©BELGA
  • Bart De Wever va présenter sa note de départ

    L'informateur flamand Bart De Wever va transmettre ce mardi midi une "note de départ" à ses potentiels partenaires du CD&V et de Vooruit. Le président de la N-VA présentera son document en bilatérale aux deux autres présidents de parti.

    Une première rencontre à trois partis avait eu lieu vendredi, en vue de préparer la formation d'un gouvernement flamand. Vooruit et le CD&V ont alors demandé que Bart De Wever propose une note, un document de travail reprenant ses propositions pour ce nouveau gouvernement. Il y a cinq ans, une telle note de quelques pages à peine avait aussi servi de point de départ pour la formation de la coalition N-VA - CD&V - Open Vld.  

    L'informateur flamand Bart De Wever va transmettreune "note de départ" à ses potentiels partenaires du CD&V et de Vooruit.
    L'informateur flamand Bart De Wever va transmettreune "note de départ" à ses potentiels partenaires du CD&V et de Vooruit. ©BELGA
  • Parlement européen: Les Engagés en route vers Renew Europe

    Le député européen centriste Yvan Verougstraete est chargé d'entamer des démarches pour quitter le PPE, jugé trop conservateur par rapport à l'évolution des Engagés.

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  • Formation à Bruxelles: David Leisterh consultera des acteurs de terrain

    Parallèlement aux consultations politiques en cours en vue de former une majorité bruxelloise, le chef de file bruxellois du MR, David Leisterh rencontrera "dans les prochains jours, plusieurs acteurs de terrain", a-t-il annoncé lundi. L'objectif de M. Leisterh est de "faire prioritairement l'état de la situation en matière budgétaire, singulièrement alors que le MR est dans l'opposition depuis 20 ans", a-t-il indiqué lundi dans un communiqué adressé à l'agence Belga.

    Selon M. Leisterh, ces consultations démarreront mardi au Parlement bruxellois. Ces rencontres permettront "un premier état des lieux objectivé" qui pourra être partagé ultérieurement avec l'ensemble des formations impliquées dans la formation du futur gouvernement. "Les premières rencontres devront permettre de faire la clarté sur la situation budgétaire", a-t-il ajouté.  David Leisterh a par ailleurs insisté sur le fait qu'il entendait "mettre chaque minute à profit pour pouvoir mettre en œuvre rapidement un projet ambitieux pour Bruxelles".

    La liste des interlocuteurs sera transmise ultérieurement, a encore précisé la tête de liste de la formation sortie en tête du scrutin en Région bruxelloise. 

    Le président du MR Georges-Louis Bouchez et David Leisterh
    Le président du MR Georges-Louis Bouchez et David Leisterh ©BELGA
  • L'Open Vld propose un calendrier pour se choisir un nouveau président

    Le nouveau président de l'Open Vld sera connu en cours de mois d'août: la direction du parti, démissionnaire, a approuvé lundi un calendrier pour l'élection d'un nouveau leader. Ce calendrier sera soumis jeudi au conseil de parti. Après la claque des élections du 9 juin, Tom Ongena a annoncé vouloir quitter la présidence des libéraux flamands. Toute l'équipe de direction a démissionné avec lui.

    Un premier tour de votes devrait avoir lieu vers la mi-août. Un gagnant pourrait alors déjà sortir du lot, mais ce n'est pas certain: le nouveau président doit récolter une majorité absolue des voix. Un éventuel second tour aura lieu la semaine suivante.

    Le schéma dégagé lundi est sous réserve d'une approbation du conseil de parti, où siègent de nombreux mandataires locaux. Or, ceux-ci penseront inévitablement à la campagne pour les élections locales d'octobre, sur laquelle une élection présidentielle aura une incidence.

    Si le conseil approuve le calendrier, l'appel à candidatures sera ouvert ensuite, jusqu'au 8 juillet. Des élections auront lieu en parallèle pour renouveler l'équipe de direction. 

    Après la défaite du 9 juin, le président de l'Open Vld Tom Ongena a annoncé vouloir quitter la présidence du parti.
    Après la défaite du 9 juin, le président de l'Open Vld Tom Ongena a annoncé vouloir quitter la présidence du parti. ©BELGA
  • Formation wallonne: les syndicats appelés à être "des acteurs de changement" et non "des éléments bloquants"

    Après le monde patronal, y compris flamand, ce sont les syndicats qui ont été reçus, ce lundi matin, par Georges-Louis Bouchez et Maxime Prévot, les présidents du MR et des Engagés, dans le cadre de leurs consultations de la société civile.  

    "Notre priorité, ce sont des emplois de qualité", leur a répété Jean-François Tamellini, le secrétaire général de la FGTB wallonne. "Si on veut sortir de la précarité, il faut des emplois de qualité. Or, nous craignons au contraire une précarisation. Nous examinerons la déclaration de politique régionale (DPR) et les mesures concrètes qu'elle comprendra", a-t-il ajouté. 

    "J'espère que les syndicats seront des acteurs de changement pour la Wallonie et non des éléments bloquants. (...) La Wallonie doit changer, elle a besoin de réformes. (...) Des choses seront différentes: l'activation des demandeurs d'emploi va changer, tout comme l'utilisation des fonds publics."

    Georges-Louis Bouchez
    Président du MR
  • Le duo Bouchez-Prévot entame des concertations ce lundi

    Les présidents du MR et des Engagés, Georges-Louis Bouchez et Maxime Prévot, ont entamé lundi matin, au Parlement wallon, les discussions avec des représentants de la société civile et "des acteurs de terrain qui font bouger la Wallonie".

    Une vingtaine de représentants du monde de l'entreprise ont ouvert le bal. "Nous avons travaillé dans une ambiance constructive avec comme priorité le redéploiement de la Wallonie à partir de la valeur travail", a résumé Christophe Wambersie, le secrétaire général du Syndicat neutre pour Indépendants (SNI), à l'issue de la rencontre. "Ils nous ont expliqué ce qu'ils attendent de nous, en insistant sur une vision cohérente et le nécessaire consensus sur l'efficience. De notre côté, nous avons pointé l'importance d'une politique différenciée entre les PME et les grandes entreprises. Nous avons également abordé la question du statut social des indépendants et de leur pension", a-t-il ajouté.  

    "Nous avons besoin d'un cap clair car ce qui nuit le plus aux entreprises, c'est l'imprévisibilité", a pour sa part affirmé Cécile Neven, l'administratrice déléguée d'Akt for Wallonia, la toute nouvelle alliance entre l'Union wallonne des Entreprises et les Chambres de commerce et d'industrie du sud du pays.

    Après le monde patronal, le tandem Bouchez-Prévot a reçu des représentants des syndicats.  

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  • Bart De Wever Premier ministre? Maxime Prévot émet "des doutes", mais pas de veto

    À l'antenne de Radio 1 ce lundi matin, le président des Engagés, Maxime Prévot, a réitéré ses doutes quant à l'aptitude de Bart De Wever d'endosser le rôle de Premier ministre, sans toutefois y opposer son veto. "C'est à lui de prouver qu'il peut rassembler tous les Belges et les respecter. Qu’il est ambassadeur d’un pays qu’il défend et non d’un pays qu’il veut diviser", a-t-il exprimé.

  • Fédéral: les Engagés veulent s'allier au Vooruit pour la protection des soins de santé

    Les Engagés ne veulent pas entendre parler d'économies dans les soins de santé, a assuré lundi le président des Engagés, Maxime Prévot, sur les ondes de Radio 1.

    Le député et candidat à la présidence de Vooruit, Conner Rousseau, a lancé la semaine passée un avertissement aux autres partis susceptibles de former une coalition Arizona (MR, N-VA, Vooruit, CD&V et les Engagés). Le parti socialiste flamand freine face aux économies draconiennes que la N-VA et le MR veulent réaliser dans les soins de santé et le refus des mêmes partis de faire contribuer les grosses fortunes.  

    "Vooruit ne doit pas avoir peur. La meilleure façon de protéger les soins de santé ou d'éviter une politique de droite est de ne pas laisser le champ seulement au MR et à la N-VA. Vooruit, le CD&V et les Engagés doivent former en tant que partis centristes un contrepoids pour protéger les soins de santé et refinancer le monde médical", a dit M. Prévot. 

    ©BELGA
  • Les partis de gauche doivent comprendre qu'il faut s'unir, dit Bodson

    Le président de la FGTB, Thierry Bodson, a lancé lundi une nouvelle fois son appel à un front des partis de gauche en Belgique.

    Les élections du 9 juin se sont traduites par une défaite des partis de gauche dans la partie francophone du pays, particulièrement en Wallonie, historiquement ancrée à gauche, et la victoire du MR et des Engagés. Plusieurs facteurs expliquent cette situation, selon le syndicaliste qui a notamment mis en avant l'absence de projet.  

    "Le MR est venu avec un projet, très farfelu, simpliste, qui ne tiendra pas la route au niveau du carcan budgétaire européen, mais il avait un projet face à une gauche à nouveau divisée, avec une multiplication de mesures, un programme, mais pas de projet".

    Thierry Bodson
    Président de la FGTB

    Avant les élections, M. Bodson avait lancé un appel au PS, au PTB et à Ecolo à former un front de gauche. "Pour moi, c'est le monde associatif, les syndicats, les mutuelles qui devront prendre la main pour créer ce front des progressistes. Et si les partis politiques de gauche comprennent un jour, tant mieux. Ce qui serait dommage, c'est de se retrouver comme en France, le nez sur le carreau, avec une extrême droite aux portes du pouvoir pour enfin s'unir". 

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