Quel serait l'impact de la coalition MR-Les Engagés sur le portefeuille des Wallons?
Les deux partis se retrouvent notamment sur la limitation des droits de succession et une baisse de la fiscalité immobilière.
Les deux partis se retrouvent notamment sur la limitation des droits de succession et une baisse de la fiscalité immobilière.
Le président de la N-VA est chargé par le palais royal "d'identifier les partis désireux de former rapidement une coalition stable". Premier rapport attendu le 19 juin.
Notre article sur la mission de Bart De Wever en tant qu'informateur
Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, a réitéré son intention de venir à bout du plan de Mobilité Good Move à Bruxelles et s'en est pris ouvertement à la ministre sortante de la Mobilité flamande Elke Van den Brandt (Groen), en charge de rechercher une coalition de partis néerlandophones pour le gouvernement bruxellois. Le président du MR se dit fort d'un succès électoral à Bruxelles fondé selon lui sur l'engagement de remettre Good Move à plat. De son côté, Elke Van den Brandt soutient, depuis dimanche, que la victoire de sa formation a été forgée sur les acquis de ce plan, notamment via l'apport de voix francophones.
"Je voudrais juste rappeler à Mme Van den Brandt qu'elle se fait forte de son grand résultat électoral dans le collège flamand: c'est quatre sièges. Nous en avons vingt. Je l'invite à comparer son score personnel avec celui de la plupart de nos candidats. Elle se situe au niveau de notre 19e ou 20e élu. Et donc à un moment, il faut un peu de tempérance", a commenté le président du MR, interrogé par LN24.
"Ils ont déjà pris Bruxelles en otage avec Good Move. Est-ce qu'ils veulent la prendre en otage institutionnellement? Je sais qu'il y a des voix autres pour mettre à terre Good Move. Nous avons gagné avec un engagement clair... Mme Van den Brandt doit aussi accepter la réalité arithmétique. Cela s'appelle être démocrate", a-t-il poursuivi. Pour Georges-Louis Bouchez, il est également possible de passer par la voie parlementaire. "Donc des solutions pour mettre Good Move à terre, j'en ai quelques-unes. Je sais être créatif", a-t-il poursuivi. Georges-Louis Bouchez a enfin plaidé pour que les francophones qui composeront la majorité bruxelloise prennent leurs responsabilités en exerçant la compétence de la Mobilité pour l'assumer pleinement.
Tant au niveau fédéral qu'au niveau flamand, Vooruit est pressenti pour entrer dans un gouvernement. Mais "les chances sont minces que Vooruit participe" à l'échelon fédéral dans une coalition qui associerait Vooruit, la N-VA, le MR et les Engagés, selon le député et candidat à redevenir le président des socialistes flamands, Conner Rousseau, interrogé sur VTM.
M. Rousseau a visé les propositions d'économies mises en avant par le MR et la N-VA durant la campagne électorale alors que les gros patrimoines seraient préservés. "Nous ne nous contenterons pas d'adhérer à une logique d'austérité dont le Flamand ordinaire qui travaille fait les frais. S'ils veulent que nous participions au niveau fédéral, il doit y avoir des ouvertures pour une politique différente. Si l'on nous donne une chance de faire la différence, nous participerons", a-t-il indiqué.
"Ce qui est très rapide, c'est l'attribution des postes. Ce qui est plus difficile, c'est de rédiger un accord de coalition qui vous permette de faire la différence. Nous voulons des politiques différentes en matière d'éducation, de soins, de climat et de transports publics", a ajouté Conner Rousseau.
Le formateur flamand, Bart De Wever, a clos une première série d'entretiens avec les présidents des partis néerlandophones. Le président de la N-VA a reçu en fin d'après-midi les co-présidents de Groen, Nadia Naji et Jeremie Vaneeckhout. À l'issue de la rencontre, l'un et l'autres ont répété que les Verts flamands se préparaient à siéger dans l'opposition.
"Les plans de la N-VA sont diamétralement opposés aux nôtres", ont-ils expliqué. Les écologistes siègent dans l'opposition en Flandre depuis 2004. Sous la législature passée, ils étaient aux côtés de Vooruit qui devrait maintenant participer aux discussions en vue de former un gouvernement flamand avec la N-VA et le CD&V. Un choix qui incombe aux socialistes, selon M. Vaneeckhout: "Un mauvais vin qu'on allonge reste un mauvais vin".
Conner Rousseau brigue à nouveau la présidence de Vooruit. C'est ce qu'il a annoncé ce mercredi sur les réseaux sociaux. Le socialiste, réélu dimanche au parlement flamand, avait démissionné l'an passé de la présidence du parti après la révélation de ses déclarations racistes à l'issue d'une soirée arrosée à Sint-Niklaas.
La cheffe de groupe à la Chambre, Melissa Depraetere, lui avait succédé, mais elle a annoncé ce mercredi qu'elle n'avait pas l'intention de poursuivre cette tâche. "J'accepte de bon cœur ta demande de reprendre le flambeau", a dit M. Rousseau sur Instagram. "Et de me présenter à nouveau à l'élection présidentielle. Pour mener le parti avec toi et notre fantastique équipe. Vers une nouvelle victoire. Parce que j'ai l'impression d'un travail inachevé. Le travail n'est pas encore terminé".
L'Open VLD dit "ni oui ni non" à une participation au gouvernement au niveau bruxellois, a déclaré le ministre libéral flamand Sven Gatz, tête de liste, après son entretien avec Elke Van den Brandt.
Elke Van den Brandt (Groen) a entamé ce mercredi une série de discussions exploratoires avec tous les partis du futur groupe linguistique néerlandophone du Parlement bruxellois. L'Open VLD est devenu le quatrième parti, mais a perdu un siège. Le parti en détient toujours deux, tout comme la N-VA (troisième place), le Vlaams Belang (cinquième) et Vooruit.brussels (sixième).
Le parti du Premier ministre sortant, Alexander De Croo, a également fortement perdu en Flandre et au niveau fédéral. Il a déjà annoncé qu'à ces niveaux de pouvoir, il n'avait pas de mandat pour entrer dans un gouvernement. À Bruxelles, la formation d'un gouvernement pourrait s'avérer compliquée. Côté néerlandophone, outre les Verts (4 sièges), la Team Fouad Ahidar (3 sièges) a également remporté les élections.
L'option la plus logique serait un gouvernement composé de Groen, Team Fouad Ahidar et la N-VA, mais cette dernière a déjà annoncé qu'elle n'entrerait pas dans un gouvernement avec M. Ahidar. Si l'Open VLD et Vooruit le refusent également, l'équation passera par un gouvernement avec quatre, voire cinq partis flamands, et les libéraux seront alors nécessaires.
David Leisterh, la tête de liste bruxelloise du MR, sorti vainqueur des élections dimanche dernier, a entamé ce mercredi un premier tour de consultations parmi les formations francophones de l'échiquier "pour la formation d'un futur gouvernement dans les meilleurs délais", a-t-on indiqué dans son entourage. Après les formations politiques, un certain nombre d'acteurs de la société civile seront aussi sollicités.
"Seul le PTB ne recevra pas d'invitation", a-t-on ajouté de même source. Dans l'intervalle, "David Leisterh gardera une certaine retenue médiatique pour préserver au mieux toutes les chances de réussite de sa mission", a-t-on fait savoir.
Bart De Wever avait déjà mené une mission d'information en mai 2014, prélude à la mise en place d'une majorité "suédoise" rassemblant, outre son parti, le MR, l'Open Vld et le CD&V. C'était alors Charles Michel (MR) qui était devenu Premier ministre.
Selon toute vraisemblance, le leader nationaliste devrait œuvrer à mettre sur pied une coalition rassemblant la N-VA, Vooruit et le CD&V du côté flamand et le MR ainsi que Les Engagés du côté francophone.
Bart De Wever a été reçu par le roi, qui l'a nommé informateur. Sa mission durera une semaine.
"Cette mission a pour but d’identifier les partis désireux de former rapidement une coalition stable au niveau fédéral et de dégager ses principales orientations politiques. M. De Wever a accepté cette mission et présentera un premier rapport au Roi le mercredi 19 juin", peut-on lire dans le communiqué du Palais.
L'audience du président de la N-VA Bart De Wever avec le roi est terminée.
De Wever n'a fait aucune déclaration à la presse en sortant. Il a l'intention de travailler dans la discrétion, indiquait-on dans son entourage.
Le président de la N-VA, Bart De Wever, est arrivé au Palais un peu avant 14h30 mercredi après-midi. Il n'a fait aucune déclaration. Le Roi a demandé une audience à De Wever à la suite de ses consultations avec les présidents des partis. Le monarque pourrait désigner De Wever comme informateur, ce qui signifierait qu'il doit préparer la formation d'un gouvernement fédéral.
La N-VA de De Wever est devenue dimanche le premier parti à la Chambre des représentants et au Parlement flamand. Le président mène également la danse en Flandre, avec une réunion exploratoire avec les coprésidents des Verts à l'ordre du jour plus tard dans la journée.
Les résultats du triple scrutin de dimanche dernier posent question concernant "le devenir de la concertation sociale", a réagi mercredi le président de la FGTB, Thierry Bodson. "Nous prenons acte de la situation et du fait que le paysage politique est plus clair qu'avant les élections", souligne le syndicaliste. "Nous avons pris conscience que les choses allaient se dérouler plus vite que prévu. Les décisions risquent de tomber rapidement, il faudra réagir."
"Les décisions risquent de tomber rapidement, il faudra réagir."
Le syndicat socialiste prêtera particulièrement attention aux questions liées à la sécurité sociale, dont l'enveloppe dédiée au bien-être ou la limitation du droit au chômage, ainsi qu'au sujet des salaires, incluant leur indexation, la loi de 1996 sur leur évolution, ou encore la capacité de négociation des syndicats. "Ce sont sur ces éléments que le MR et la N-VA vont vouloir gagner des points rapidement", regrette Thierry Bodson.
Le syndicaliste précise toutefois que la FGTB n'a pas l'intention de se mobiliser tant qu'aucun projet gouvernemental n'a été présenté.
Conner Rousseau, l'ex-président de Vooruit qui avait tenu des propos racistes, a été plébiscité par les électeurs. Le revoici en odeur de sainteté. Mais pour quoi faire?
"Sa Majesté le Roi recevra le Président de la N-VA, M. Bart De Wever, en audience ce mercredi 12 juin à 14h30 au Palais royal de Bruxelles", a annoncé le Palais dans un communiqué.
Le Roi a terminé dans la matinée son tour de consultations des présidents des partis qui siègeront à la Chambre sous la prochaine législature avec le président de DéFI, François De Smet.
Le leader des nationalistes flamands sera reçu pour la deuxième fois. Une mission royale d'information pourrait lui être confiée.
Les principales préoccupations du syndicat chrétien pour cette nouvelle législature seront de "faciliter les fins de mois" et "d'améliorer les conditions de vie" de la population, a indiqué ce mercredi la secrétaire générale de la CSC, Marie-Hélène Ska.
"Les électeurs ont voté. Il est maintenant important que les partis se mettent autour de la table pour négocier et former un gouvernement. Nous sommes prêts à discuter avec les futurs formateurs pour leur indiquer des pistes et leur faire connaitre nos revendications"
Le syndicat se dit également attentif à la question de l'investissement dans l'avenir, notamment au niveau des transitions environnementale et économique. Le bon fonctionnement des services publics représentera également l'un de leurs chevaux de bataille pour cette législature, en tant "qu'élément de cohésion sociale."
La N-VA ne peut pas entrer dans un gouvernement bruxellois avec la Team Fouad Ahidar, a déclaré mercredi la tête de liste Cieltje Van Achter à son arrivée au bureau de la tête de liste Groen Elke Van den Brandt.
Celle-ci a entamé mercredi des discussions exploratoires en vue de la formation d'un gouvernement régional du côté néerlandophone. La N-VA est devenue le troisième parti néerlandophone à Bruxelles, après Groen et la Team Fouad Ahidar. Le parti nationaliste dispose désormais de deux sièges, mais les quatrième (Open Vld), cinquième (Vlaams Belang) et sixième (Vooruit) partis en ont également deux.
Néanmoins, la N-VA se sent renforcée par les électeurs. "Nous restons le troisième parti, mais nous avons été dépassés par Fouad Ahidar, qui a changé la donne. Il y a soi-disant d'un coup dix mille Flamands qui nous ont soudainement rejoints. S'ils n'avaient pas été là, nous aurions eu une image différente", a déclaré Cieltje Van Achter, aux côtés du second élu de la N-VA, Mathias Vanden Borre.
Mme Van Achter n'a pas voulu se prononcer sur la coalition que la N-VA jugerait appropriée. "Je peux dire que Fouad Ahidar ne peut pas être un partenaire pour nous. Lors de la précédente législature, nous nous sommes battus avec acharnement pour le bien-être des animaux et contre l'abattage sans étourdissement. Nous avons dû faire des pieds et des mains pour que ce dossier soit inscrit à l'ordre du jour. En vain, mais c'est un dossier très important pour nous et ce sera aussi un dossier important pour Fouad Ahidar. Il est clair que nous n'avons pas de terrain d'entente avec ce parti".
Sans la Team Fouad Ahidar, une coalition de partis néerlandophones devrait se faire à quatre pour trois places au gouvernement (un(e)ministre et deux secrétaires d'État). "À quatre, ce ne serait pas simple, mais à trois avec Ahidar, non plus", a dit Cieltje Van Achter à ce propos.
Un congrès sera organisé "dans les semaines ou mois à venir", a annoncé François De Smet, à son entrée au palais royal de Bruxelles. Le président démissionnaire de DéFI était le dernier chef de parti à être reçu par le Roi.
Sans surprise, le parti amarante opte pour l'opposition à tous les niveaux de pouvoir. "Oui, ça me parait évident", a-t-il répondu, d'autant que "les résultats sont clairs cette fois-ci". "On va vers une résurrection de la Suédoise agrémentée d'un peu de turquoise", a-t-il commenté, estimant que cette coalition, au pouvoir entre 2014 et 2018 n'avait pas laissé de bons souvenirs.
Pour DéFI, l'heure est désormais à la refondation, avec une nouvelle équipe à la direction du parti. "Ce qu'on aurait dû faire, c'est avoir un meilleur esprit d'équipe", a-t-il lancé, en référence aux querelles internes qui ont miné la campagne. "Mais ça ne suffit pas". Pour François De Smet, DéFI pourrait s'inspirer de la refondation réalisée par le cdH, devenu Les Engagés.
Le Roi a terminé son tour de consultations des présidents de partis, entamée lundi. Il est possible qu'un informateur soit nommé dans le courant de la journée.
Le président de la N-VA et informateur flamand Bart De Wever s'est entretenu mercredi matin avec le président du PTB/PVDA Raoul Hedebouw dans le cadre des traditionnelles rencontres exploratoires en vue la formation d'un nouveau gouvernement en Flandre. "J'ai le sentiment qu'il y avait une certaine compréhension du fait que le signal social de l'élection devait être entendu", a commenté le leader marxiste à la sortie d'une entrevue d'une heure et demie à l'hôtel de ville d'Anvers. De Wever a reconnu que le PTB/PVDA était l'un des vainqueurs des élections.
"C'était une conversation respectueuse. J'ai pu présenter mes priorités en matière de transports publics et de logement. J'ai été écouté, mais l'on sent que les priorités sont ailleurs. Je suis réaliste à ce sujet", a-t-il conclu.
Plus tard dans la journée, à 17h00, le bourgmestre d'Anvers aura cette fois un entretien préliminaire avec les co-présidents de Groen, Nadia Naji et Jeremie Vaneeckhout. On ignore encore ce que fera par la suite Bart De Wever, vainqueur des élections de dimanche. Celui-ci pourrait tenir un second round de discussions préliminaires ou accélérer alors le tempo et annoncer d'emblée l'ouverture de véritables négociations pour la formation d'une coalition entre son parti, le CD&V et Vooruit.
"J'ai été écouté, mais l'on sent que les priorités sont ailleurs."
La N-VA constituera à nouveau le premier groupe au Sénat durant la législature. Les nationalistes flamands compteront dix sièges, soit huit sénateurs issus des entités fédérées et deux cooptés.
Le Vlaams Belang, l'autre parti nationaliste flamand, comptera huit sièges, soit sept sénateurs issus des entités fédérées et un coopté, à l'instar du MR.
Le PS comptera six sièges, soit cinq issus des entités fédérées et un coopté, de même que le PTB-PvdA.
Les Engagés, Vooruit et le CD&V compteront chacun cinq sièges, soit quatre issus des entités fédérées et un coopté.
L'Open Vld comptera trois sièges, soit deux issus des entités fédérées et un coopté, à l'instar d'Ecolo-Groen, soit un sénateur issu des entités fédérées pour les Verts francophones et deux de cette catégorie pour les Verts flamands.
Les sénateurs issus des entités fédérées prêteront serment le 18 juillet, les cooptés le 25 juillet.
Les co-présidents d'Ecolo, Rajae Maouane et Jean-Marc Nollet, ont été reçus en audience au Palais Royal. Ils n'ont fait aucune déclaration. Largement battus dimanche, les verts francophones ont opté pour l'opposition à tous les niveaux de pouvoir.
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La ministre bruxelloise de la Mobilité, Elke Van den Brandt, cheffe de file de Groen, qui est arrivé premier parti flamand à Bruxelles lors des élections régionales dimanche, a exclu mercredi de supprimer le plan de mobilité régional Good Move, comme l'a réclamé durant la campagne le MR, arrivé premier côté francophone.
Forte de son succès de dimanche (22,8% dans le corps électoral flamand à Bruxelles, NDLR), Mme Van den Brandt estime avoir reçu dimanche un mandat clair pour poursuivre sa politique en vue de réduire la pression automobile dans la capitale.
Redevenu premier parti côté francophone dimanche à Bruxelles, le MR avait axé sa campagne régionale sur la suppression du plan Good Move, le président des libéraux Georges-Louis Bouchez promettant notamment de mettre le projet "à terre". "J'ai un mandat pour faire le contraire", a répliqué mercredi la ministre sortante au micro de LN24.
"Que ça lui plaise ou non, je suis le plus grand parti flamand (à Bruxelles) et je suis incontournable", a fait valoir l'élue Groen, rappelant la nécessité à Bruxelles de constituer une double majorité à la fois francophone et flamande pour former un gouvernement régional. La ministre sortante s'est toutefois montrée ouverte au dialogue avec le MR bruxellois.
Le résultat des urnes a débouché sur une Belgique de centre droit qui n'est pas pour déplaire au patronat. Mais les entreprises gardent d'immenses questions qui attendent rapidement des réponses.
"Le monde patronal peut se réjouir d’un horizon politique peut-être moins hostile à sa cause. Au politique de lui montrer qu’il joint le geste à la parole. Et qu’il en comprend l’urgence."
Le PS perd des députés à tous les niveaux de pouvoir et compte s'installer dans l'opposition. Comment expliquer cet échec? Analyse avec Pascal Delwit, politologue à l'ULB.
Le parti écologiste flamand Groen ne participera à aucune majorité gouvernementale au Fédéral ou au niveau régional flamand, ont annoncé ce mercredi les co-présidents du parti, Jeremie Vaneeckhout et Nadia Naji. "Nous n'allons pas dépanner un gouvernement de droite". "Ils veulent toucher le budget des gens. Nous pas." a renchéri Jérémie Vaneeckhout.
Les écologistes étaient les premiers à être reçus par le Roi Philippe au Palais royal de Bruxelles, pour cette troisième journée de consultations en vue de former le futur gouvernement.
Lors des élections dimanche, Groen a limité la casse au fédéral, contrairement à son alter ego francophone Ecolo. Les verts flamands n'ont perdu qu'un siège à la Chambre, passant de 8 à 7. Et les ministres fédérales sortantes ont réalisé de bons score personnels.
Petra De Sutter est la personnalité la plus populaire de Flandre orientale - devant le Premier ministre sortant Alexander De Croo - avec plus de 64.000 voix tandis que Tinne Van der Straeten a réussi à obtenir son siège sur la liste Ecolo bruxelloise, forte d'un score de plus de 11.000 voix. La chute est par contre plus lourde au Parlement flamand, où les écologistes passent de 14 à 9 sièges.
"Nous n'allons pas dépanner un gouvernement de droite".
Le MR remporte la palme dans les communes les plus riches, Les Engagés attirent davantage dans les zones rurales, alors que le PTB score mieux dans les communes avec le plus de jeunes.
Alors que la ministre du Climat Zakia Khattabi a indiqué qu'Ecolo ne montera pas dans une majorité bruxelloise, le parti se réunit ce mercredi soir à Namur. Pour tenter de relancer la machine et d'éviter une nouvelle défaite lors des élections locales d'octobre.
La présidente de Vooruit Melissa Depraetere n'a pas l'intention de se présenter à l'élection présidentielle au sein de son parti. Elle souhaite ainsi laisser la voie à un retour de Conner Rousseau à la barre des socialistes flamands, a-t-elle annoncé ce mercredi à la radio publique flamande.
Après la démission de Conner Rousseau pour ses propos racistes, Mme Depraetere avait assuré l'intérim pour mener la campagne électorale. "Cela a livré de bons résultats", mais elle n'a toutefois pas l'ambition de rester à ce poste, a-t-elle indiqué.
Les socialistes flamands débuteront lundi le processus électoral pour se choisir un nouveau président. Mme Depraetera espère que Conner Rousseau se présentera, ont-ils indiqué.
Dernier sur la liste régionale pour la Flandre occidentale, Conner Rousseau a bénéficié d'un réel soutien populaire. L'homme a été élu dimanche alors qu'il figurait à la dernière place sur la liste des candidats. Il n'a toutefois pas encore précisé s'il souhaitait revenir à la tête de son parti.
Deux salles, deux ambiances. Mardi, nous relations le vent d'optimisme qui souffle sur le monde patronal wallon au vu de la nouvelle configuration du paysage politique, qui penche désormais à droite.
Côté syndical, l'accueil est moins chaleureux... CSC, FGTB et CGSLB craignent la casse sociale.
On connaît le casse-tête de la formation d'un gouvernement régional à Bruxelles. À eux deux, le MR et Les Engagés n'obtiennent que 28 sièges alors qu'il en faut au moins 37 pour former une majorité dans le collège francophone à Bruxelles.
Qui fera l'appoint? Ce serait arithmétiquement possible avec le PS, mais dogmatiquement, cela semble très compliqué.
Reste DéFI et Ecolo, les deux perdants du scrutin de dimanche. Mais les verts ne veulent pas monter dans un gouvernement avec le MR et Les Engagés à Bruxelles.
Zakia Khattabi, la ministre Ecolo du Climat au Fédéral, l'a expliqué ce mercredi matin sur La Première. Pour elle, le blocage, si blocage il y a, n'est pas dû à Ecolo, c'est "le résultat des élections, d'une campagne clivante. Ils ont divisé pour mieux régner, qu'ils règnent!"
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Le MR et Les Engagés ouvrent officiellement des négociations pour former un gouvernement à la Région wallonne, et ils iront aussi ensemble au fédéral.
Écoutez le Brief, le podcast matinal de L'Echo.
Ce mercredi, le Roi terminera son tour de consultation des présidents de parti. À partir de 9h30, il recevra successivement au Palais royal de Bruxelles les co-présidents de Groen Jeremie Vaneeckhout et Nadia Naji, ceux d'Ecolo, Jean-Marc Nollet et Rajae Maouane (démisionnaires) et, enfin, celui de DéFI François De Smet (également démisionnaire).
Bienvenue dans ce nouveau live consacré aux élections 2024.