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[Le direct] Manifestation #BlackLivesMatter: Vervoort pointe la responsabilité du CNS

Le Conseil National de Sécurité avait été informé de la perspective de la manifestation statique de dimanche à la place Poelaert, mais il a décidé de ne pas interdire l'événement, a affirmé le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort.
  • Les entreprises pourront imputer leurs pertes de 2020 sur les bénéfices de 2019

    Les entreprises et indépendants pourront imputer leurs pertes encourues cette année sur les bénéfices de l'année 2019. La commission des Finances de la Chambre a adopté ce mardi un projet de loi dans ce sens. La mesure permettra de renforcer le capital propre et de faire face à des risques de faillites. Elle sera soumise au vote en plénière la semaine prochaine.

    Le dispositif mis sur la table des députés par le ministre des Finances Alexander De Croo repose sur le dispositif dit du "carry back" déjà d'application pour les agriculteurs et horticulteurs confrontés de plus en plus souvent aux effets de conditions climatiques extrêmes. Cela permettra aussi aux entreprises de réclamer le remboursement de leurs versements anticipés d'impôts. Cela réduira aussi sensiblement leurs impôts versés pour 2019.

    Pour bénéficier du procédé, les entreprises ne peuvent accorder de dividende, ni acquérir des actions propres ou procéder à une diminution de capital. Sont aussi exclues du dispositif, les entreprises qui procèdent à des transactions dans des paradis fiscaux sans substance économique ou y maintiennent des participations.

  • Merkel et Macron pressent l'UE de se préparer à une prochaine pandémie

    Plusieurs dirigeants européens dont le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel, estimant que l'Union européenne n'avait pas été à la hauteur face au Covid-19, ont demandé ce mardi à l'UE que soient étudiés les moyens de mieux se préparer à la prochaine pandémie.

    La réponse chaotique face au nouveau coronavirus, qui a officiellement fait 184.256 dans l'UE, a "soulevé des questions" sur le niveau de préparation, et souligné le besoin d'une approche à l'échelle de l'Europe, singulièrement alors qu'il est question d'une deuxième vague de la pandémie, analysent-ils dans une lettre à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

  • TUI supprime un quart des vols durant la saison estivale

    Le tour-opérateur TUI Belgium a dû revoir son plan de vol pour la saison estivale. Selon un porte-parole, "quelque 100.000 clients" sont concernés. Étant donné que trois mois de réservations ont été perdus, TUI a été contraint de réduire le programme de vol initial en attendant une demande effective. "TUI souhaitant continuer à proposer au mieux ses différentes destinations, il a été décidé de supprimer un ou quelques jours de vol sur une série de destinations existantes. Les voyageurs concernés en ont été informés récemment par e-mail", souligne le tour-opérateur.

    L'ouverture des frontières a été décidé dans l'Union européenne pour le 15 juin. "TUI a pu établir un plan de vol réaliste pour la haute saison et garantir les voyages européens sur cette base", souligne l'entreprise. Le plan a été revu et, selon le porte-parole Piet Demeyere, environ un quart des vols pour la saison estivale ont été supprimés et "quelque 100.000 clients" sont concernés. "Entre-temps, TUI a offert une solution très flexible aux voyageurs dont le vol est annulé. Si le client répond dans les cinq jours suivant la réception de l'e-mail, il peut réserver un même voyage à une autre date et au même prix. La condition est que la nouvelle date de départ tombe au maximum trois jours avant ou après la date initiale. Si le même voyage peut s'effectuer depuis un autre aéroport belge, la modification pourra également se faire sans frais", explique TUI.

  • Les galeries d'art plaident pour une réduction temporaire de la TVA

    L'association professionnelle belge des galeries d'art a plaidé, ce mardi, pour une réduction temporaire de la TVA pour le secteur dans une lettre ouverte adressée, entre autres, au ministre des Finances Alexander De Croo (Open Vld). Les galeries d'art expliquent avoir beaucoup souffert de la crise sanitaire. Il est difficile pour elles d'inciter le public à se rendre à nouveau dans les galeries. En outre, de nombreuses foires et marchés d'art sont annulés. Des évènements lors desquels ils font habituellement la promotion de leurs artistes auprès de leurs collègues et du public.

    C'est pourquoi le secteur demande une réduction de la TVA aux autorités compétentes. Les taux de TVA s'élèvent actuellement à 6% sur les ventes des artistes et à 21% sur les ventes impliquant un commerçant professionnel. "Si une telle réduction temporaire de la TVA est possible pour le secteur de l'hôtellerie et de la restauration, il semble juste d'espérer qu'elle le soit également pour le secteur des galeries d'art", conclut l'association.

  • 87 décès supplémentaires en France, moins de 1.000 malades en réanimation

    La France a enregistré 87 décès supplémentaires liés au Covid-19, dont 53 dans les hôpitaux, portant à 29.296 le nombre total de morts dans le pays depuis le début de l'épidémie.

    Dans le même temps, le nombre de cas graves du Covid-19 nécessitant une hospitalisation en réanimation continue sa décrue et est repassé sous la barre des 1.000, avec 955 malades, soit 69 de moins que la veille.

  • "L'heure de la justice raciale" est venue, dit Joe Biden aux funérailles de George Floyd

    "L'heure de la justice raciale" est venue aux Etats-Unis, a lancé ce mardi le candidat démocrate à la présidentielle Joe Biden dans une vidéo diffusée pendant la cérémonie d'obsèques de George Floyd à Houston.

    "Nous ne pouvons plus nous détourner du racisme qui blesse notre âme", a ajouté l'ancien vice-président de Barack Obama, en rendant hommage à cet Afro-Américain de 46 ans, dont la mort il y a quinze jours sous le genou d'un policier blanc a suscité une vague de manifestations dans tout le pays et au-delà.

    Joe Biden avait rencontré lundi en privé les proches de George Floyd à la veille de ses funérailles dans la ville texane de Houston où il avait grandi. "Pourquoi est-ce que dans ce pays de trop nombreux Américains noirs se lèvent le matin en sachant qu'ils pourraient mourir en vivant simplement leur vie?", a interrogé dans sa vidéo le candidat démocrate à la Maison Blanche, qui affrontera le 3 novembre un Donald Trump faisant montre de fermeté depuis le début du mouvement.

    Plusieurs élus démocrates ont pris tour à tour la parole dans l'église bondée Fountain of Praise de Houston, donnant aux funérailles une tonalité politique. "George Floyd a changé le monde et nous allons le faire savoir au monde", a déclaré l'élu du Texas à la Chambre des représentants, Al Green. "Nous devons faire en sorte de ne pas sortir d'ici aujourd'hui après avoir célébré sa mémoire sans nous assurer de faire ce qui est nécessaire pour ne pas oublier et pour que cela n'arrive plus aux générations à venir", a-t-il ajouté.

  • Rossel favori pour la reprise de Paris Normandie

    Les groupes belges Rossel (Le Soir, Sudpresse, 50% de L’Echo) et IPM (La Libre, La DH) ont présenté mardi devant le tribunal de commerce de Rouen leur offre de reprise du quotidien régional français Paris Normandie, placé en liquidation judiciaire.

    Selon des sources citées par l’AFP, le personnel privilégierait l’offre de Rossel. Celui-ci apporte trois millions d'euros en capital et promet un investissement de 2,8 millions d'euros sur trois ans. De son côté IPM, associé au propriétaire actuel, Jean-Louis Louvel, au sein de la société NP Holding, apportera deux millions d’euros en capital et investira 1,5 million sur deux ans.

    Rossel reprendrait 85 des 96 journalistes, NP Holding 84. Rossel conserverait en outre les 10 agences du journal, quand NP Holding en supprimerait sept, selon des sources concordantes. En outre selon le syndicat CGT l'accompagnement des futurs licenciés est nettement meilleur dans l'offre Rossel.

    Le tribunal devrait trancher au plus tard en début de semaine prochaine.

  • Retour progressif à la normale pour les funérailles en Wallonie

    À la suite de l'entrée en vigueur de la phase 3 du déconfinement, le secteur des funérailles entrevoit un retour progressif à la normale. Ainsi, l'ensemble des opérations qui entoure l'organisation de funérailles est à nouveau d'application sur la base du cadre légal existant, moyennant le respect des règles imposées par le Conseil national de sécurité, indique le ministre wallon des Pouvoirs locaux, Pierre-Yves Dermagne. En ce qui concerne les visites au funérarium, le retour à domicile des défunts ou encore les cérémonies religieuses ou non confessionnelles, "tout est aujourd'hui permis sauf ce qui fait toujours l'objet de restrictions du CNS", ajoute-t-il.

    Concrètement, les cérémonies peuvent désormais avoir lieu en présence d'un maximum de 100 personnes, dans le respect de la distanciation spatiale et sans possibilité d'exposition du corps. Une réception de dix personnes après la cérémonie est autorisée. À partir du 1er juillet prochain, ces cérémonies seront élargies à 200 personnes maximum, toujours dans les mêmes conditions.

  • La Confédération Construction en désaccord avec la Banque Nationale

    "Au cours du premier trimestre de 2020, le nombre de crédits hypothécaires a déjà diminué de 22% et ce pourcentage s’est accru jusqu’à atteindre -44% en avril. Depuis mars 2020, la vente de nouvelles constructions a chuté de pas moins de 47%. Les carnets de commandes des entreprises de construction se vident peu à peu. La claque subie par le secteur de la construction est donc particulièrement forte et inouïe. Des mesures de relance sont nécessaires!", s'insurge le Confédération Construction, en total désaccord avec Pierre Wunsch, le gouverneur de la Banque Nationale (BNB). Celui-ci affirmait ce matin, par médias interposés, qu’un plan de relance supplémentaire n’est plus nécessaire.

    "Sans mesure de relance, ces carnets seront complètement vides après l’été, avec les pertes d’emplois et les faillites que cela implique. Le gouverneur de la BNB étudie la question principalement du point de vue du consommateur, alors que la Confédération l’envisage du point de vue des investissements. Les candidats-constructeurs et les candidats-acheteurs manquent à présent de confiance et ce problème ne peut être résolu qu’à l’aide d’une mesure de relance - temporaire mais forte -, notamment la baisse de la TVA  de 21% à 6% pour les nouvelles constructions. Pas de confiance signifie pas d’investissements, pas d’activité économique, moins d’opportunités d’emploi, des finances publiques fragiles et aucun moyen pour sortir de la crise sans accroissement significatif des impôts. Et pour finir, une économie totalement paralysée et une récession sans issue", ajoute Robert de Mûelenaere, l'administrateur délégué de la Confédération Construction. 

  • Plusieurs avancées pour les artistes approuvées en commission à la Chambre

    La commission des Affaires sociales de la Chambre a approuvé ce mardi, à une large majorité, une proposition de loi qui contient plusieurs avancées sociales pour les artistes. Le texte instaure une "période blanche" du 13 mars au 31 décembre 2020, soit une forme de gel de la situation qui permet aux bénéficiaires du statut d'artiste de le conserver même s'ils n'ont pu travailler normalement pendant la crise sanitaire.

    Il permet également aux artistes de bénéficier de leurs droits d'auteur et des allocations liées au statut d'artiste.

      Un troisième volet a été ajouté ce mardi. L'accès au statut d'artiste, c'est-à-dire à des allocations de chômage sera assoupli jusqu'au 31 décembre. L'artiste ou le technicien ne devra prouver que 10 prestations artistiques ou 20 jours de travail entre mars 2019 et mars 2020. La disposition vise à répondre à la situation dramatique de certains artistes ou techniciens privés de tout revenu, notamment parce qu'ils étaient sortis il y a peu d'une école et ne pouvaient prouver le nombre de prestations requis.

  • Manifestation #BlackLivesMatter: Informé, le CNS avait la main et a décidé de ne pas interdire, selon Vervoort

    Le Conseil National de Sécurité avait été informé de la perspective de la manifestation statique de dimanche à la place Poelaert, mais il a décidé de ne pas interdire l'événement, a affirmé ce mardi le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort. Le ministre de l'Intérieur, Pieter De Crem (CD&V) était en première ligne pour prendre pareille décision, a-t-il ajouté, lors d'un mini-débat organisé en commission des Affaires intérieures du parlement bruxellois.

    "La question de la manifestation a été abordée au Conseil national de sécurité (CNS). Philippe Close m'avait téléphoné le matin-même pour me demander de m'assurer que le débat ait lieu. Il souhaitait connaître la position du CNS concernant cette manifestation", a notamment dit Rudi Vervoort. Selon celui-ci, des contacts avaient eu lieu entre le ministère de l'Intérieur et la Ville de Bruxelles. Cela a été confirmé, puisque qu'un débat a eu lieu au Conseil national de sécurité pour déterminer l'attitude à adopter.

    "Je rappelle au ministre de l'Intérieur, qui se défausse sur les gouverneurs, que nous étions en phase fédérale et qu'il était donc en première ligne pour décider. C'est avec l'ensemble des acteurs qu'il a été décidé d'autoriser la manifestation, notamment pour des raisons policières" car l'interdiction empêche de maîtriser l'événement lui-même, a ajouté le chef du gouvernement bruxellois. Selon lui, une interdiction aurait, de plus, lancé à la population "un message un peu curieux, selon lequel ce qui peut se faire ailleurs ne peut pas se faire en Belgique".

    "Donc, ce qui a été décidé - je vous invite à revoir la conférence de presse de la Première ministre -, c'est que nous comprenons l'émotion soulevée par l'affaire, mais que nous invitons la population à manifester cette émotion de manière différente. Nous avons ainsi envoyé un message à la responsabilité des citoyens en leur disant que ce n'était pas l'idéal en l'état actuel des choses... Le message du Conseil national de sécurité était clair : il ne disait pas d'interdire, mais de tolérer. Et la façon dont cela a été fait y correspond pleinement... Curieusement, les critiques ont commencé après le début des troubles", survenus après la manifestation, a-t-il ajouté.

  • De Block n'a pas encore sondé la FWB quant à la reconversion de chômeurs en infirmiers

    La ministre fédérale de la Santé n'a pas encore consulté la Fédération Wallonie-Bruxelles pour mettre en oeuvre son projet de reconversion des personnes ayant perdu leur emploi durant la crise du corona en personnel infirmier. Mi-mai, face aux quelque 180.000 pertes d'emploi redoutées en raison de la crise, et devant la pénurie chronique de personnel infirmier dans les hôpitaux, Maggie De Block avait proposé que les travailleurs victimes de la crise actuelle puissent gratuitement suivre des formations pour devenir infirmiers.

    Interrogée ce mardi en commission par la députée Joëlle Kapompole (PS) sur l'avancement de cette initiative qui relève en partie de la FWB, la ministre en charge de l'Enseignement de Promotion sociale, Valérie Glatigny (MR), a indiqué n'avoir pas encore reçu de demande officielle de la part de sa coreligionnaire flamande à ce sujet. Devant les députés, Mme Glatigny a rappelé que l'octroi du titre d'infirmier relevait du respect d'un prescrit législatif belge, mais aussi européen. Elle a toutefois reconnu que cette formation pourrait être facilitée par la valorisation d'acquis d'expérience (VAE) pour les personnes ayant de près ou de loin une expérience dans le secteur des soins.

    Pour la ministre francophone, le véritable défi en la matière n'est toutefois pas la formation, mais plutôt de retenir les candidats dans ces études ainsi que dans la profession d'infirmier. "Il y a un travail de fond à faire sur l'attractivité du métier..."', a glissé Mme Glatigny en conclusion, semblant ainsi renvoyer la ministre De Block à ses propres responsabilités dans la malaise infirmier actuel. "La concertation avec les partenaires sociaux est actuellement en cours. La reconversion de personnes sans emploi en infirmier fait partie des sujets abordés, tout comme l'attractivité du travail et la prévention du 'décrochage' des infirmiers. Lorsque nous aurons un accord à ce niveau, le dialogue avec les régions sera lancé", selon Mme De Block.

  • La RTBF achève une saison "historique"

    En marge de la présentation de ses grilles d’été la RTBF s’est livré à exercice d’autosatisfaction justifié par ses performances audimétriques durant la saison écoulée, qui a vu la poursuite de la mise en place du plan de transformation visant à faire du service audiovisuel public une entreprise 360° et 100% digitale.

    Entre septembre 2019 et mai 2020, la RTBF a vu son audience en télévision croître 3,3 points à 26,7% de parts de marché avec une pointe à 27,6% durant le confinement. Ses programmes ont touché 1,591 million de téléspectateurs par jour, soit une hausse de 6%. En radio, l’étude a été arrêtée en février en raison de la crise, mais jusque-là la RTBF faisait la course en tête avec 34% de parts de marché (avec il est vrai 5 radios)  et 1,278 million d’auditeurs quotidiens. Spectaculaire croissance également sur le digital avec 431.000 internautes quotidiens, soit une hausse de 52%.

    Les programmes de la saison estivale seront marqués par le plan #Restart, un plan de plus de 13 millions d’euros destiné à contribuer à la relance des secteurs culturel, audiovisuel et touristique en Fédération Wallonie Bruxelles.  

  • CASA introduit une demande de réorganisation judiciaire afin d'"assurer son avenir"

    La chaîne de magasins CASA International SA a introduit une demande de réorganisation judiciaire "qui donnera à l'entreprise le répit nécessaire pour assurer la continuité et la pérennité de ses activités". De cette façon, CASA pourra à nouveau envisager l'avenir avec confiance, de concert avec ses employés, ses partenaires sociaux, ses fournisseurs, ses bailleurs de fonds, indique CASA dans un communiqué.

    En 2017, CASA avait élaboré un plan stratégique dans le but de redevenir un acteur de premier plan dans le secteur des articles de décoration intérieure et fonctionnels d'ici 2020. "Au cours des années 2017 et 2018 et l'année dernière également, un travail important a été réalisé afin de se positionner dans le segment supérieur: les activités logistiques ont été centralisées dans un centre de distribution ultramoderne et automatisé, un nouveau concept de magasin a été introduit, plusieurs magasins ont été réaménagés, les collections ont été renouvelées et la stratégie de marketing et de communication a été adaptée conformément au look & feel 2020", précise CASA.

    Ceci a également amorcé le début des activités de commerce électronique chez CASA. Le business plan pour 2020 a pris en compte les pertes encore à subir pour 2020 et 2021, les améliorations encore à réaliser et la poursuite de la rénovation/du déménagement du parc de magasins avec nos équipes dans les différents pays. CASA avait pris un "bon départ" en 2020 avec des ventes de 10% supérieures à celles de la même période l'année dernière. Mais, la crise du Covid-19 a entravé cette reprise, selon CASA. "Les plus de 500 magasins dans les différents pays ont été contraints de fermer temporairement leurs portes, ce qui a entraîné un arrêt des ventes, avec un impact dramatique sur les 2 flux de trésorerie et les liquidités du groupe", précise CASA.

  • Le gouvernement fédéral recevra les syndicats de Swissport à 18h

    Une délégation syndicale de l'entreprise de manutention Swissport sera reçue ce mardi, à 18 heures, au cabinet de la Première ministre Sophie Wilmès. Plusieurs ministres concernés par ce dossier seront également présents. L'entreprise a annoncé lundi son intention de déposer le bilan et de se déclarer en faillite auprès du tribunal de commerce néerlandophone de Bruxelles pour son entité Swissport Belgium SA, prestataire de services au sol à Brussels Airport, et pour sa filiale Swissport Belgium Cleaning SA, également active à Zaventem. Le tribunal de commerce a déclaré la faillite de Swissport Belgique ce mardi. Près de 1.500 emplois sont menacés.

    Les syndicats demandent au gouvernement fédéral de tout mettre en oeuvre afin de soutenir les travailleurs de Swissport. Ils souhaitent que les curateurs relancent les activités afin de garantir la continuité de la manutention et le redémarrage de Brussels Airport. Ils demandent également la prolongation du chômage temporaire ainsi que le maintien de l'emploi et des conditions de travail en cas de reprise.

  • Déclaration fiscale: plus de 58.000 comptes-rendus incomplets de l'aide téléphonique

    Parmi les 100.000 comptes-rendus envoyés après une session téléphonique d'aide pour remplir sa déclaration d'impôts, 58.661 étaient incomplets, indique mardi le porte-parole du Service public fédéral (SPF) Finances Francis Adyns. Cette année, en raison de la crise liée au coronavirus, toute personne ayant besoin d'aide pour remplir sa déclaration d'impôts peut contacter le SPF Finances uniquement par téléphone.

    58.661
    comptes-rendus
    Sur 100.000 comptes-rendus envoyés après une session téléphonique d'aide pour remplir sa déclaration d'impôts, 58.661 étaient incomplets.

    La session téléphonique donne lieu à un compte-rendu avec tous les codes et les montants correspondants, que la personne doit ensuite signer et renvoyer. Mais 58.661 de ces comptes-rendus sont incomplets et ne contiennent pas toutes les informations. Les personnes concernées recevront un nouveau document la semaine prochaine, qu'elles devront signer et renvoyer. Celui-ci précisera que le précédent compte-rendu ne doit pas être pris en compte. Il est également possible de soumettre la déclaration dans MyMinfin, via Tax-on-web. Le SPF Finances précise également que l'absence de codes ou de montants ne signifie pas que la déclaration contient également des erreurs. Seul le compte-rendu est incomplet.

    "Les citoyens doivent bien sûr recevoir un compte-rendu correct et nous avons également besoin d'un document juridique signé par le citoyen", ajoute Francis Adyns. Les personnes qui souhaitent obtenir de l'aide pour leur déclaration fiscale peuvent contacter le service public jusqu'au 30 juin. Le porte-parole souligne que ceux qui souhaitent faire appel aux collaborateurs du SPF doivent prendre rendez-vous dans les plus brefs délais, en contactant le 02/575.56.67.

  • Les offres d'emploi du VDAB repartent à la hausse en mai

    Le nombre d'offres d'emploi au VDAB, l'équivalent flamand du Forem (Wallonie) et d'Actiris (Bruxelles), est reparti à la hausse en mai, avec une augmentation de 30% par rapport au mois d'avril. La crise du coronavirus a eu un lourd impact sur les offres d'emploi, avec seulement 12.099 vacances notifiées au VDAB en avril, soit le niveau mensuel le plus bas depuis novembre 2014. En mai, il y en a eu 16.203.

    Cela repart donc à la hausse, mais cela reste 40% en-dessous des chiffres de mai de l'année dernière. Le seul secteur qui a connu une hausse des offres d'emploi sur un an en mai est celui de la production de matériaux de construction.

  • Le président burundais est décédé

    Le président burundais, Pierre Nkurunziza, est décédé lundi à l'âge de 55 ans des suites d'un "arrêt cardiaque", a annoncé ce mardi la présidence burundaise.

    Pierre Nkurunziza
    Pierre Nkurunziza ©AFP

    "Le gouvernement de la République du Burundi annonce avec une très grande tristesse aux Burundais et à la Communauté internationale le décès inopiné de son Excellence Pierre Nkurunziza, Président de la République du Burundi, survenu à l'hôpital du Cinquantenaire de Karuzi, suite à un arrêt cardiaque", indique le communiqué.

  • Visit.brussels dévoile le concept de la future campagne de relance du tourisme à Bruxelles

    La campagne de promotion destinée à relancer le secteur du tourisme dans la capitale prend forme. Dans le cadre des mesures approuvées par le gouvernement bruxellois pour soutenir les secteurs culturels et touristiques, visit.brussels a annoncé ce mardi le lancement d'une campagne de marketing pour promouvoir Bruxelles comme destination auprès du public belge et international. Le concept est baptisé "No Br__sels without us". La campagne sera fondée sur les habitants eux-mêmes, au titre de "meilleurs ambassadeurs pour faire découvrir les richesses culturelles de la capitale de européenne cosmopolite, fruit du mélange entre l'humour, les cultures, l'accueil, et l'ouverture d'esprit".

    Les secteurs touristiques, événementiels et culturels qui occupent une place centrale dans l'économie bruxelloise sont fortement touchés par la crise sanitaire. Afin d'en soutenir les acteurs, la Région-capitale a chargé visit.brussels de consulter ceux-ci pour mettre sur pied un plan de soutien à la relance de leurs activités. Le plan de relance regroupe une série de plus de 30 mesures de soutien comme la mise en place d'un protocole et d'un label hygiène qui vise à rassurer les touristes ou la réduction du prix de la Brussels Card 48h afin de proposer la culture bruxelloise à un tarif très avantageux.

  • Le "Event Risk Model", pour redémarrer le secteur événementiel, sera lancé début juillet

    Le "Event Risk Model" (ERM), une matrice qui cartographie le risque sécuritaire d'un événement à l'aide de 18 paramètres, sera normalement lancé début juillet, a annoncé un collaborateur de la ministre flamande du Tourisme, Zuhal Demir. Le ERM devrait également aider les autorités locales à évaluer si et comment des événements locaux peuvent être organisés. Afin d'assurer le redémarrage du secteur, un code de bonne conduite a justement été rédigé via le "Event Risk Model".

    L'objectif est de lancer l'ERM le 1er juillet, mais cette date n'est pas encore définitive, a noté la ministre flamande. Tous les acteurs sont encore occupés à discuter des détails, en ce compris les gouverneurs, les autorités locales, le secteur lui-même, le cabinet Demir et le Groupe d'experts en charge de la stratégie de sortie (GEES). Début mai, les ministres wallon et bruxellois du Tourisme avaient indiqué être favorables à la matrice et intéressés par la philosophie de l'outil mais attendaient de recevoir les détails par écrit.

    La porte-parole de la ministre wallonne du Tourisme, Valérie De Bue, avait apprécié le fait qu'il était "question d'un seul instrument pour tout le pays". Ce mardi, la fédération technologique Agoria a organisé un événement en ligne avec 20 entreprises belges actives dans le sport et le divertissement. Celles-ci ont fourni des documents et des explications sur les solutions technologiques qui peuvent aider le secteur durement touché à redémarrer de manière sûre et confortable pour tous.

  • Les syndicats de Swissport tiendront une réunion du personnel sur la faillite jeudi

    Les syndicats de Swissport organiseront jeudi, à 14 heures, une réunion du personnel sur la faillite de l'entreprise de manutention, prononcée ce mardi par le tribunal de commerce de Bruxelles. Avant cette réunion, les syndicats souhaitent rencontrer les trois curateurs désignés et comptent leur demander de relancer les activités.

    "Il est important de garantir la continuité de la manutention et de s'assurer que le redémarrage de Brussels Airport entre autres se déroule convenablement", ajoutent les syndicats. Les représentants des travailleurs veulent conserver un maximum d'emplois et demandent le soutien du gouvernement, qu'ils souhaitent rencontrer au plus vite. Les syndicats ont déjà discuté lundi avec l'exploitant de l'aéroport Brussels Airport Company. Celui-ci a notamment exprimé sa volonté de prendre des initiatives afin de faciliter la reprise des activités de Swissport. La faillite menace près de 1.500 emplois.

  • Le judo vise une reprise du circuit mondial en septembre

    La Fédération internationale de judo (IJF) travaille à une reprise en septembre du circuit mondial, à l'arrêt depuis début mars en raison de la pandémie de coronavirus. "Cependant, nous ne maîtrisons pas les facteurs relatifs au Covid-19. Nous espérons que, d'ici là, la crise sanitaire n'aura plus d'impact sur les conditions de voyage et de fonctionnement", indique toutefois son président Marius Vizer.

    "Notre objectif est de relancer le circuit mondial dès que des conditions sûres et équitables seront garanties", ajoute le président de l'IJF. "Nous souhaitons replanifier les événements suspendus, si possible, en fonction de l'accessibilité géographique" et en veillant à offrir des "chances de participation égales à tous ceux qui sont en course pour la qualification aux Jeux olympiques", reportés à l'été 2021, explique-t-il.

  • PS et sp.a reprennent leurs travaux pour la formation d'un gouvernement fédéral

    Après 15 jours de suspension, le président du PS, Paul Magnette, et son homologue du sp.a, Conner Rousseau, vont à nouveau travailler à la mise en place éventuelle d'une majorité au Fédéral, indique l'agence Belga. Les deux socialistes planchent également sur un plan de relance.  

    La semaine prochaine, les deux présidents de parti reprendront leurs contacts et leurs rencontres avec les huit autres formations politiques associées aux pouvoirs spéciaux. Le but est de faire le point avec elles sur la façon d'organiser l'après pouvoirs spéciaux, qui expirent à la fin juin. 

     À la demande de la Première ministre Sophie Wilmès (MR), les deux socialistes avaient suspendu leurs travaux durant 15 jours afin que les dix partis (socialistes, libéraux, écologistes, CD&V, cdH, N-VA et DéFI) puissent se concentrer sur les mesures de soutien adoptées samedi en "kern élargi".

    "Tous les partis ont répondu favorablement à l'établissement de ces contacts. L'objectif de l'initiative de la famille socialiste reste de faire le point sur la façon dont les uns et les autres voient l'après-juin et la fin des pouvoirs spéciaux. Le but est aussi de connaître les points de vue des partis sur un certain nombre de sujets déterminants pour la confection d'une éventuelle majorité (fédérale, NDLR) et d'un Plan de relance."

    Le PS
    à l'agence Belga

     

    ©BELGA

  • Les examens de 2e session dans le supérieur en présentiel (Glatigny)

    Les examens de seconde session dans l'enseignement supérieur prévus en août et début septembre prochains devraient tous être organisés sur un mode présentiel, et non à distance, a indiqué la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Glatigny (MR).

    Interrogée mardi en commission du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la ministre a indiqué que les experts sanitaires consultés avaient rendu un avis favorable quant à une organisation de ces épreuves sur le mode habituel, à savoir en présentiel.

    Pour cette première session qui bat actuellement son plein, les établissements supérieurs ont organisé selon des modes divers, certains recourant à des épreuves organisées par ordinateurs, ce qui a suscité parfois certains couacs et le mécontentement des étudiants.

  • Masque obligatoire en Espagne jusqu'à ce que le virus soit "définitivement vaincu"

    Le masque restera obligatoire sous peine d'amende en Espagne une fois le déconfinement achevé, le 21 juin prochain, et jusqu'à ce que le coronavirus soit "définitivement vaincu", indique le ministre de la Santé Salvador Illa. Une amende de 100 euros pourra donc être infligée aux personnes ne le portant pas sur la voie publique, ou dans les lieux fermés comme les magasins quand elles ne peuvent pas maintenir une distance de sécurité de 1,5 mètre avec ceux qui les entourent, a précisé le ministère dans un communiqué.

    Il restera aussi obligatoire dans les transports en commun, dans les avions ou dans les véhicules privés dont les occcupants ne partagent pas le même domicile. 

  • La Confédération Construction wallonne tire elle aussi la sonnette d'alarme

    23% des entrepreneurs de construction seront contraints, avant la fin de l’année, de licencier des travailleurs. 9% craignent déjà une faillite aujourd’hui.
    La Confédération Construction wallonne tire la sonnette d’alarme et insiste pour que le gouvernement régional prenne rapidement des mesures fortes de soutien au secteur.
    Son plan de sauvetage recommande notamment le soutien du politique pour cadrer rapidement la relance :

    • de la rénovation énergétique des logements (en ligne avec les exigences de performance énergétique imposées par la Commission Européenne)
    • de la construction neuve (en accélérant notamment l’octroi des permis d’urbanisme et en réduisant la TVA à adopter au niveau fédéral)
    • des marchés de travaux publics (plan Infrastructure n°2 déjà confirmé et budgété par la Région à hauteur de 2 milliards d'euros d’ici à 2026).
  • "L'obligation scolaire sera pleine et entière dès septembre" (Caroline Désir)

    La ministre de l'Éducation en Fédération Wallonie-Bruxelles Caroline Désir (PS) a l'intention de restaurer pleinement, dès la rentrée de septembre, le contrôle de l'obligation scolaire, actuellement suspendu pour cause de crise du coronavirus. "L'obligation scolaire sera pleine et entière dès septembre, quelles que soient les circonstances", a-t-elle indiqué en commission du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

    Avec l'émergence de la pandémie de Covid-19 et face aux craintes exprimées par certains parents pour la santé de leur enfant, le contrôle de l'obligation scolaire a été suspendu dès le printemps en FWB. Malgré la reprise progressive des cours depuis le 18 mai, et l'assurance donnée par le monde médical sur les moindres risques encourus par les enfants face au Covid-19, nombre de jeunes n'ont pas réapparu dans leur école. Si des travaux à domicile sont en théorie prévus pour eux, certains élèves, surtout dans les écoles les plus défavorisées, ont complètement perdu le contact avec l'école depuis la mi-mars, ce qui menace de renforcer les inégalités scolaires et le décrochage.

  • La Ville de Charleroi fourbit ses mesures pour la relance du commerce local

    La plupart des mesures "sonnantes et trébuchantes" annoncées par la Ville de Charleroi soutiennent directement les cafés et le secteur hôtelier.

    Au menu, ce mardi, citons notamment:

    • 20 Carol’Or (monnaie locale, équivalant à 20 euros) distribués à chaque citoyen à partir de septembre pour faire des achats dans les commerces, restaurants et cafés locaux;
    • un subside octroyé aux restaurants et cafés allant de 1.000 à 10.000 euros par établissement;
    • le remboursement - plafonné à 1.000 euros - des frais d’agrandissement, de rénovation ou d’installation de terrasses (une soixantaine de demandes ont déjà été traitées);
    • une exonération des taxes et redevances touchant le secteur hôtelier et les cafés applicable pendant une période de 2 ans.
  • Le PS salue l'intégrité de Robert Vertenueil

  • Thierry Bodson remplace Robert Vertenueil à la présidence de la FGTB

    Le bureau fédéral de la FGTB a acté, ce mardi, le départ du président du syndicat Robert Vertenueil. Le Liégeois Thierry Bodson reprend provisoirement sa fonction, dans l'attente de la désignation d'un nouveau président à la mi-septembre. 

    "La cause de cette rupture de confiance a été le contact entre Robert Vertenueil et le président du MR Georges-Louis Bouchez en présence de la presse", indique un communiqué du syndicat socialiste qui précise qu'un "éventuel pacte social a été évoqué lors de cette rencontre et l’impression a, à tout le moins, été donnée que la FGTB et le MR étaient subitement sur la même longueur d’onde". 

    "La FGTB en avait besoin, nous ne pouvions pas nous permettre de longue vacance du pouvoir en ce moment, avec notamment des discussions au Groupe des Dix prochainement, mais ces derniers jours laisseront des traces, également d'un point de vue humain vis-à-vis de Robert Vertenueil."

    Thierry Bodson
    Président de la FGTB

    Cette initiative n’avait pas été discutée avec les instances de la FGTB. Le président Vertenueil a donc agi sans mandat, signale le syndicat.  

    L'éviction de Robert Vertenueil n'a aucun lien avec une quelconque radicalisation du syndicat sous l'impulsion du PTB, ni avec la rencontre avec président du MR Georges-Louis Bouchez, a toutefois assuré le nouveau président Thierry Bodson à l'agence Belga. La confiance entre les instances du syndicat socialiste et Robert Vertenueil, qui était à sa tête depuis mai 2018, était rompue. Sa position n'était dès lors plus tenable, a indiqué Thierry Bodson, qui va devoir à son tour être remplacé à la tête de l'interrégionale wallonne.

    Le Bureau fédéral de la FGTB a décidé de confier à Thierry Bodson (photo), actuel secrétaire général de la FGTB wallonne, la mission de président fédéral. Cette nomination tient jusqu’aux élections prévues au sein du syndicat en septembre prochain.  "La décision permet d'avoir une certaine continuité, via une solution en interne", s'est félicité le président Bodson, qui a déjà indiqué qu'il serait candidat à la poursuite de sa mission jusqu'au congrès de 2022.

    ©BELGA

  • [décodage] Enquêtes publiques à Bruxelles: stop ou encore?

    Depuis fin mai, 415 enquêtes publiques ont été lancées par les autorités communales bruxelloises malgré le confinement. Seules cinq communes font encore de la résistance. Le cadre réglementaire régional actuel semble ne pas autoriser cette reprise. Mais le ministre de tutelle prétend le contraire. On fait le point :

  • Trois curateurs désignés pour Swissport

    Le tribunal de commerce de Bruxelles a déclaré ce mardi la faillite de Swissport Belgique. Trois curateurs ont été désignés pour traiter ce dossier et décider ou non de l'éventuelle poursuite des activités, ont indiqué les syndicats BTB-ABVV et ACV-Transcom.

    L'entreprise avait annoncé lundi qu'elle déposerait le bilan et se déclarerait en faillite auprès du tribunal de commerce néerlandophone de Bruxelles pour son entité Swissport Belgium SA, prestataire de services au sol à Brussels Airport, et pour sa filiale Swissport Belgium Cleaning SA, également active à Zaventem.  Près de 1.500 emplois sont ainsi menacés.  

  • Tableau sombre pour les finances publiques

    En commission Finances et Budget à la Chambre ce mardi matin, le ministre du Budget David Clarinval (MR) fait le point sur la situation des finances publiques belges. Sans surprise, ce n’est pas joli joli. 

    Selon les dernières estimations (datant du 5 juin) et compte tenu de l’ensemble des mesures prise à ce stade, le déficit budgétaire pour l’ensemble des pouvoirs publics devrait se situer entre 10% et 12% du produit intérieur brut (PIB), soit entre 43 et 50 milliards d’euros, ressort-il des éléments transmis par le ministre en commission. 

    "Les particuliers ont épargné environ 10 milliards d’euros en plus sur les comptes d’épargne pendant cette période coronavirus".

    David Clarinval (MR)
    Ministre du Budget

    David Clarinval a notamment indiqué que l’impact budgétaire des nombreuses mesures fédérales prises à ce ce stade représente un coût total de "presque 10 milliard d’euros", auquel s’ajoutent des mesures régionales estimées à 4,3 milliards d’euros.

    Quant aux recettes fiscales, selon les estimations du SPF Finances, le Covid-19 devrait peser sur les recettes fiscales 2020 à hauteur de 19,4 milliards d’euros, dont près de la moitié du côté du précompte professionnel et près d’un quart en TVA.

    Le ministre du Budget a rappelé le scénario du Bureau fédéral du Plan: une reprise en V n’est plus envisagée mais plutôt une reprise en 'Nike', autrement dit soit une reprise plus progressive. Cela se traduirait par une chute du PIB de 10,6% en 2020 suivie d’un rebond de 8,2% en 2021.

    Deux raisons principales expliquent ce ralentissement: une "forte contraction des investissements" mais aussi une "baisse de la consommation des particuliers". David Clarinval a glissé au passage que "les particuliers ont épargné environ 10 milliards d’euros en plus sur les comptes d’épargne pendant cette période coronavirus".

  • Le bilan belge des dernières 24 heures

    89
    Nouveaux cas confirmés en Belgique
    Le lundi 8 juin, 89 nouveaux cas ont été rapportés. 44 patients résident en Flandre, 34 en Wallonie et 11 à Bruxelles. Le nombre total de cas confirmés s’élève à 59.437. La situation se présente comme suit : Au total, 573 patients sont actuellement hospitalisés. 16 nouvelles hospitalisations ont été enregistrées au cours des dernières 24 heures.

    Au total, 573 patients sont actuellement hospitalisés. 16 nouvelles hospitalisations ont été enregistrées en un jour. 


    115 patients se trouvent actuellement en soins intensifs, soit une diminution de 1 patients au cours des 24 dernières heures.

    16.324 patients sont sortis de l’hôpital et ont été déclarés guéris depuis le 15 mars, soit une augmentation de 9 en un jour.

    9.619 décès au total ont été rapportés, soit une augmentation de 13 décès par rapport au bilan de la veille. 

  • Wilmès et Close ont fait le point sur la manifestation de dimanche

    Une rencontre entre la Première ministre Sophie Wilmès (MR) et le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close (PS) concernant la manifestation contre le racisme et les violences policières a eu lieu ce mardi matin. Le ministre de l’Intérieur, Pieter De Crem et du le chef de corps de la zone de Bruxelles-Ixelles, Michel Goovaerts, étaient également conviés à ce rendez-vous. 

    Selon un communiqué conjoint diffusé par le cabinet de la cheffe du gouvernement et celui du bourgmestre de Bruxelles, le rassemblement  "contrevient aux directives déterminées par le Conseil National de Sécurité élargi aux Ministre-présidents et en concertation avec les experts du GEES".

    Lors de cette réunion, "il a été rappelé que la Belgique reste en situation de crise sanitaire et que la sauvegarde de la santé des citoyens doit avant tout rester la priorité", note encore le communiqué qui conclut avec la mise à l'agenda du CNS d'un point "manifestation". "Au même titre que le CNS s’est penché sur la reprise de différentes activités sociales, culturelles, économiques, il définira prochainement des perspectives pour l’ensemble du pays en ce qui concerne l’expression publique afin d’allier la liberté d’expression aux impératifs sanitaires et la gestion de l’ordre public", indique le communiqué.

    Lundi soir, le bourgmestre de la Ville de Bruxelles a nié formellement qu'un ordre de ne pas intervenir ait été donné au moment des incidents qui ont suivi la manifestation contre le racisme. La séance du conseil communal au cours de laquelle il s'exprimait, a donné lieu à nombre de questions de l'opposition et à des échanges tendus, notamment entre les représentants du MR et le bourgmestre socialiste, dans la foulée d'échanges polémiques entre celui-ci et plusieurs représentants du Mouvement Réformateur depuis dimanche.

  • Déclaration fiscale: certains comptes-rendus de l'aide téléphonique incomplets

    Suite à la crise du coronavirus et au confinement, les contribuables ayant besoin d'aide pour remplir leur déclaration fiscale 2020 (revenus 2019) ne peuvent contacter la SPF Finances que par téléphone. 

    Cette session téléphonique pour remplir sa déclaration donne lieu ensuite à un compte-rendu avec tous les codes et les montants correspondants, mais certains de ces comptes-rendus semblent maintenant incomplets, a fait savoir le SPF Finances lundi soir.

    Selon le porte-parole Francis Adyns, environ 100.000 de ces comptes-rendus ont été envoyés. On ne sait pas encore combien d'entre eux contiennent des erreurs. Le SPF Finances espère avoir plus d'informations à ce sujet dans le courant de la journée de ce mardi. 

  • Le coronavirus pourrait s'être propagé en Chine dès août (étude)

    Selon la Harvard Medical School, qui a analysé le trafic dans les hôpitaux par images satellites et des données issues de moteurs de recherche, le coronavirus pourrait s'être propagé en Chine dès le mois d'août 2019. 

    Cette étude se base sur des images satellites à haute résolution des parkings de l'hôpital de Wuhan - où la maladie est officiellement apparue fin 2019 - et des requêtes sur les moteurs de recherche de symptômes tels que la "toux" et la "diarrhée".

    "Bien que nous ne soyons pas en mesure de confirmer si l'augmentation de ces volumes est directement liée au coronavirus, nos résultats viennent appuyer d'autres travaux récents montrant qu'il est apparu avant sa détection sur le marché de fruits de mer de Huanan. (...) Ces résultats corroborent également l'hypothèse selon laquelle le virus est apparu naturellement dans le sud de la Chine et circulait potentiellement déjà au moment où l'épidémie s'est déclarée à Wuhan."

    Les chercheurs de Harvard

  • 15 milliards d'euros pour soutenir l'industrie aéronautique en France

    Le plan de soutien français à l'aéronautique représente "un effort total de 15 milliards d'euros", indique le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.

    "(Sans plan d'aide), un tiers des emplois de la filière auraient disparu."

    Bruno Le Maire
    Ministre français de l'Économie

    Ce plan, dont le montant intègre l'aide financière de sept milliards d'euros déjà accordée à Air France-KLM, comprend notamment deux outils dédiés au soutien des PME et ETI (entreprises de taille intermédiaire) de la filière: un fonds d'investissement avec une dotation initiale de 500 millions d'euros, qui atteindra un milliard d'euros à terme, pour favoriser leur développement et un fonds de 300 millions d'euros pour la robotisation et la numérisation.

    Il prévoit également 1,5 milliard d'euros d'aides publiques sur les trois prochaines années pour soutenir la recherche sur la "décarbonation" des avions.

    Au-delà de ce plan, le secteur aéronautique continuera aussi à bénéficier de mesures non spécifiques mises en place depuis le début de la crise, comme le dispositif de chômage partiel, les prêts garantis par l'État ou l'aménagement des garanties publiques à l'export, par exemple. 

  • IBM tourne le dos à la reconnaissance faciale

    IBM a décidé de ne plus offrir de logiciel de reconnaissance faciale dans une lettre demandant des efforts vers plus de justice et d'équité raciale envoyée au Congrès américain. Arvind Krishna, CEO d'IBM, a dit s'opposer à toute utilisation de technologies de reconnaissance faciale dans le cadre de la surveillance de masse ou du profilage racial.

    Le groupe n'a pas cité de raison à sa décision, mais Krishna a déclaré que "le moment est venu de démarrer un dialogue national pour savoir si et comment les technologies de reconnaissance faciales doivent être utilisées par les forces de l'ordre." L'annonce intervient alors que les États-Unis sont confrontés à de nombreuses manifestations depuis la mort de George Floyd lors de son interpellation par la police.  

  • Les intentions de recrutement au plus bas depuis 17 ans

    En Belgique, 11% des employeurs prévoient de renforcer leurs effectifs d’ici la fin du mois de septembre, tandis que 16% comptent les réduire. Les intentions de recrutement sont au plus bas depuis 17 ans, révèle un baromètre de ManpowerGroup. 

    Lire | Les intentions de recrutement au plus bas depuis 17 ans

     

  • Le regard de Vadot

  • Robert Vertenueil devrait démissionner ce mardi

    Robert Vertenueil ne dispose plus de la confiance d'une majorité des instances de la FGTB. Le président du syndicat devrait logiquement présenter sa démission ce mardi lors d'une réunion du bureau fédéral. Thierry Bodson est cité pour prendre sa succession.

    Rappel des faits:

  • Le patron de l'Open Vld voit bien Sophie Wilmès former un nouveau gouvernement

    "Constitutionnellement, c'est un choix logique" d'opter pour la Première ministre Sophie Wilmès (MR) pour tenter de former un nouveau gouvernement fédéral, affirme le président de l'Open Vld Egbert Lachaert dans un entretien à l'hebdomadaire Knack. Un accord PS-N-VA n'est, dit-il, "pas à portée de main". Le gouvernement minoritaire que la libérale francophone dirige actuellement, avec le CD&V et l'Open Vld, "dispose de la confiance, le Roi ne peut désigner personne actuellement", fait valoir Egbert Lachaert. "Je pense que la tentative est viable si nous partons du centre", ajoute-t-il.

    En mars dernier, neuf partis ont accordé leur confiance à l'exécutif Wilmès pour gérer la crise du coronavirus et dix ont soutenu l'octroi des pouvoirs spéciaux pour trois mois, renouvelables une fois. Mais plusieurs chefs de file de partis politiques ont fait comprendre ces dernières semaines que la formule arrivait à son terme et qu'un gouvernement à part entière était attendu en septembre.

    Le CD&V, par la voix du vice-Premier ministre Koen Geens, avait, lui aussi, dit espérer ce weekend que Mme Wilmès "puisse conduire la formation" du gouvernement. Le président du PS Paul Magnette n'a pas dit autre chose en soulignant que, "à un certain moment, quelqu'un devra prendre une initiative et ce peut très bien être Mme Wilmès".

    Ce weekend encore, la N-VA a plaidé - par la voix du député Theo Francken - pour un "accord historique entre nationalistes flamands et sociaux-démocrates". Egbert Lachaert dit ne pas y croire. "Tout le pays attend cet accord depuis plus d'un an. Je n'ai aujourd'hui aucune indication qu'il serait à portée de main". 

  • [interview] Pierre Wunsch (BNB): "Nous utilisons nos dernières munitions budgétaires"

    Pour le gouverneur de la Banque nationale, relancer la consommation serait peu efficace. Et la Belgique n'en a, de toute façon, plus les moyens budgétaires. Son interview:

  • La Une de L'Echo

  • Bonjour et bienvenue dans ce direct

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