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Sortir du nucléaire coûterait 15 euros maximum par an aux ménages

Si l'on s'en tient à une consommation de 3,5 MWh, le supplément de facture pour les ménages induit par la non-prolongation de deux réacteurs serait de 5,1 à 15,2 euros (avec la TVA). ©BELGA

Une étude réalisée par l'UGent démontre que la fin du nucléaire impacterait la facture des ménages de 15 euros par an au maximum.

L'impact de la fin du nucléaire serait d'une quinzaine d'euros au maximum par an sur la facture d'électricité des ménages, ressort-il d'une étude de l'UGent, citée ce vendredi dans Le Soir et De Standaard.

L'étude, commandée par le SPF Économie à la demande de la ministre de l'Énergie Tinne Vander Straeten (Groen), permet d'estimer l'impact d'une extinction complète des sept réacteurs nucléaires belges sur la facture des consommateurs. 

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Les auteurs ont envisagé trois scénarios et arrivent à la conclusion que "les prix de gros moyens sont inférieurs de 1,2 à 3,6 euros/MWh en cas de sortie partielle du nucléaire".

Pris dans l'autre sens, si l'on s'en tient à une consommation de 3,5 MWh, cela voudrait dire entre 4,2 et 12,6 euros - soit entre 5,1 et 15,2 euros avec la TVA - de supplément sur la facture annuelle d'un ménage moyen en cas de non-prolongation de deux réacteurs. 

Plus tôt dans la semaine, un avis publié par le Conseil supérieur de la Santé (CSS) estimait que l'arrêt des centrales nucléaires était possible en Belgique pour un coût relativement limité, y compris en termes d'impact CO2.

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