Jean-Luc Mélenchon "propose" sa candidature à la présidentielle française
Jean-Luc Mélenchon, chef de file de La France Insoumise, a annoncé qu'il sera candidat à l'élection présidentielle française de 2022 s'il obtient "une investiture populaire" de la part de 150.000 personnes.
En France, le chef des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon, a "proposé" sa candidature à l'élection présidentielle de 2022 dimanche sur TF1, sollicitant une "investiture populaire" de 150.000 signatures afin d'asseoir une position qu'il sait fragile par rapport à 2017.
"Je suis prêt. Je propose ma candidature. Mais à une condition, je demande une investiture populaire: je serai candidat définitivement si et seulement si j'ai recueilli 150.000 signatures de parrainage, à ce moment-là je me sentirai investi par le peuple", a-t-il lancé.
"Le serai candidat définitivement si et seulement si j'ai recueilli 150.000 signatures de parrainage."
Le tribun Insoumis, 69 ans, devrait aisément récolter ces parrainages. Il a lui-même estimé, la semaine dernière, que ce seuil, qu'il propose pour l'ensemble des candidatures à la présidentielle, correspond au score des "petits candidats" et ne constitue donc pas une barrière difficile à franchir.
Affaibli après l'élection de 2017
"Quand tout va mal et que ça semble être nuit noire pour beaucoup de gens qui ne trouvent pas leur compte dans la brutalité de cette société, il faut allumer une lumière pour qu'on se dise 'il y a un bout au tunnel, on peut faire autrement'", a-t-il déclaré. Mélenchon a estimé, en outre, que le gouvernement français n'avait "tiré aucune leçon" du précédent confinement mis en œuvre pour freiner la propagation du coronavirus et que la deuxième vague de l'épidémie s'annonçait "sévère".
Je ne crois pas que ce soit sur cette ligne-là que la gauche puisse remporter l'élection présidentielle.
Mais il part affaibli par rapport à sa 4e place de 2017 (19,58%), alors même qu'il devra faire progresser ce score pour se qualifier au second tour. Son image a été atteinte par sa réaction colérique à la perquisition au siège de LFI en 2018 et il est régulièrement pointé du doigt à droite et dans la majorité pour son rapport à la laïcité.
Les sondages le placent très loin derrière Emmanuel Macron et Marine Le Pen. "Je ne crois pas que ce soit sur cette ligne-là que la gauche puisse remporter l'élection présidentielle", a taclé dimanche l'ancien président François Hollande sur France 3.
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