Le roi du spiritueux sans alcool Niets s'ouvre aux mousseux
La distillerie bruxelloise s'associe avec Rodolphe Frerejean-Taittinger, de la célèbre famille champenoise. Elle distribuera ses bulles 0° en Belgique et au Luxembourg.
S'ils doivent leur rencontre à Adrien Dassault, petit-fils de feu l'industriel français Serge Dassault, installé à Bruxelles depuis quelques années, il n'empêche que l'alchimie a été immédiate entre les deux hommes.
Et pour cause, que ce soit le Belge Alexandre Hauben, fondateur de la distillerie bruxelloise Niets, ou le Français Rodolphe Frerejean-Taittinger, fondateur de la maison champenoise qui porte son nom - et celui d'une partie de ses aïeux -, la conviction est la même: oui, il existe une alternative crédible et conviviale à l'eau et aux sodas, sans pour autant avoir à verser dans l'alcool.
Pour le prouver, le duo vient de signer un partenariat autour de la bulle française bio French Bloom, née après deux ans de recherche et développement. La jeune pousse belge distribuera désormais pour la Belgique et le Luxembourg le vin effervescent de Rodolphe Frerejean-Taittinger, lancé avec son épouse, Marlène, et la modèle Constance Jablonski. De quoi compléter sa gamme faite d'un gin aujourd'hui et d'un rhum demain.
"L'ambition est de devenir "le King of zero" en Belgique et même au monde."
Par là, Alexandre Hauben espère faire de Niets "le King of zero" en Belgique, voire dans le monde, sourit-il, fort du qualificatif trouvé par un client. À ce jour, et avec son équipe d'une dizaine de personnes, sa production est à retrouver dans quelque 1.300 points de vente du pays, en ce compris dans les Delitraiteur et sur les cartes de quelques grands chefs comme Yves Mattagne (Villa Lorraine), Isabelle Arpin et Alexandre Dionisio (Villa in the Sky). C'est deux fois le niveau d'il y a un an.
Il s'agit déjà d'une petite consécration pour celui qui s'est lancé en autodidacte dans l'aventure, après avoir cherché à réduire sa consommation d'alcool dans le cadre de sa pratique sportive. Et ce, fort d'un bagage bien chargé par ailleurs, fait d'études en gestion puis d'expériences chez Spadel, Delhaize, AkzoNobel ou encore BMW.
Déçu par les alternatives sur le marché, l'intéressé s'est alors penché sur les recettes et méthodes de distillation de son arrière-arrière-grand-père retrouvées dans des cartons à son domicile. Une approche, marquée par une technique de triple distillation et à la jonction avec le monde de la botanique, qui a fait mouche puisque son gin, commercialisé depuis début 2020, décrochait une médaille d'argent au Concours international des spiritueux de New York. De même, la distillerie a également séduit les organisateurs du Pavillon belge, qui en ont retenu le breuvage comme "innovation culinaire" pour l'Expo universelle de Dubaï, qui vient de s'ouvrir pour un an.
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