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Almunia explique la chute de Dexia

Le démantèlement de Dexia n'aurait peut-être pas eu lieu si le plan de restructuration validé par la Commission européenne avait été correctement appliqué, a laissé entendre Joaquin Almunia, le Commissaire européen à la Concurrence.

La chute de la banque franco-belge Dexia, contrainte au démantèlement, est, pour partie, due à la mauvaise application du plan de restructuration initial validé par la Commission européenne début 2010, a estimé mardi le commissaire chargé de la Concurrence, Joaquin Almunia.

"La crise de la dette souveraine a appuyé sur les faiblesses structurelles du modèle d'activité (de Dexia), qui ont été exacerbées par l'application inadéquate du plan de restructuration initial", a déclaré Joaquin Almunia lors d'une conférence organisée par l'hebdomadaire The Economist.

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Dexia a été contrainte au démantèlement en octobre.

Le plan initial avait été validé après le sauvetage de Dexia par la France, le Luxembourg et la Belgique, en septembre 2008. Il donnait quatre ans à Dexia pour réduire son bilan de 35% environ. La banque devait également céder, entre autres, ses filiales italienne (Crediop), espagnole (Sabadell) et slovaque.

En septembre 2011, frappée par les conséquences de la crise de la dette souveraine en zone euro et par la défiance de plusieurs contreparties (prêteurs), Dexia a de nouveau appelé au secours.

La Commission a autorisé, fin décembre, l'apport de garanties par les Etats français, belge et luxembourgeois à hauteur de 45 milliards d'euros, mais à titre temporaire.

La Commission, qui a ouvert une enquête approfondie, prendra une décision définitive sur cette garantie "dans le cadre de son évaluation du plan de restructuration ou, à défaut, de liquidation" de Dexia, que les Etats devaient lui soumettre dans un délai de trois mois à compter du 21 décembre.

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