GSK et Google créent une entreprise de bioélectronique
Il sera peut-être possible de traiter un jour certaines maladies (arthrite, diabète, asthme) avec des impulsions électriques. C'est sur ce marché que veulent se positionner le laboratoire GSK et l'ex-Google Life Sciences.
Le groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK) a annoncé lundi qu'il allait créer une coentreprise avec une filiale d'Alphabet , la maison mère du géant américain de l'internet Google, dans le domaine de la bioélectronique.
GSK a conclu un accord avec Verily Life Sciences (autrefois nommé Google Life Sciences) pour créer la société Galvani Bioelectronics, qui bénéficiera d'investissements pouvant aller jusqu'à 540 millions de livres (640 millions d'euros) sur sept ans.
La nouvelle entreprises aura pour but de permettre la recherche, le développement et la commercialisation de traitements bioélectroniques. Ces derniers ont pour objectif de traiter des pathologies grâce à un échange d'impulsions électriques avec le système nerveux ou un organe spécifique.
GSK s'est lancé dans ce nouveau champ de recherche en 2012 et espère que cette technologie pourra un jour traiter des maladies chroniques comme l'arthrite, le diabète ou l'asthme.
Rencontre entre la médecine et l'électronique
Avec cette coentreprise, le laboratoire veut rapprocher son savoir-faire dans le domaine médical avec celui de Verily dans la miniaturisation d'appareils électroniques ou encore les logiciels.
Galvani Bioelectronics, qui sera détenue à 55% par GSK et 45% par Verily, aura son siège au Royaume-Uni, dans la ville de Stevenage, au sein du centre de recherche et développement du groupe britannique. Un autre centre de recherche sera basé à San Francisco.
"Ce nouvel investissement de GSK représente une nouvelle victoire significative pour l'économie britannique."
Le gouvernement britannique, soucieux de montrer que le Royaume-Uni peut attirer des investissements malgré les turbulences occasionnées par le vote en faveur du Brexit, a aussitôt salué l'annonce. "Ce nouvel investissement de GSK - juste une semaine après leur engagement à hauteur de 275 millions de livres pour le Royaume-Uni - représente une nouvelle victoire significative pour l'économie britannique et pour notre leadership dans les sciences de la vie", a commenté Greg Clark, le ministre des Entreprises et de l'Energie.
GSK avait annoncé la semaine dernière un investissement au Royaume-Uni pour renforcer sa production de biomédicaments et de traitements pour les maladies respiratoires.
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