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L'intelligence artificielle de Google capable d'aider à la détection du cancer du sein

L'intelligence artificielle peut détecter le cancer du sein avec la même précision que les radiologues spécialisés, selon une étude publiée dans Nature. ©AFP

DeepMind, un système d'intelligence artificielle de Google, semble être tout aussi capable de détecter le cancer du sein par dépistage mammographique que les radiologues spécialisés. Voire mieux.

L'intelligence artificielle (IA) pourrait aider à la détection précoce du cancer du sein. Selon une étude américano-britannique, l'IA identifie les tumeurs avec un degré de précision similaire à celui des radiologues les plus expérimentés. Voire mieux. L'étude réalisée avec l'IA de Google "DeepMind" a été publiée dans la revue scientifique "Nature".

Les résultats de l'étude représentent une avancée majeure dans le potentiel de détection précoce du cancer du sein.

Mozziyar Etemadi
Co-auteur de l'étude
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Les radiologues omettent environ 20% des cancers du sein lors des mammographies, selon l'American Cancer Society, et la moitié des femmes qui se font dépister sur une période de 10 ans ont un résultat faussement positif. Dans le détail, l'outil a permis de déceler 5,7% de faux positifs supplémentaires dans le groupe basé aux États-Unis et 1,2% dans le groupe basé au Royaume-Uni. De même, il a permis de diagnostiquer 9,4% de faux négatifs, soit des tests dont les résultats sont classés à tort comme normaux, en plus dans le groupe américain et 2,7% dans le groupe britannique.

Différences entre les États-Unis et le Royaume-Uni

Ces différences entre les deux pays reflètent la façon dont les mammographies sont analysées. Aux États-Unis, un seul radiologue lit les résultats et les examens sont effectués tous les un à deux ans. En Grande-Bretagne, les tests sont effectués tous les trois ans et chaque examen est lu par deux radiologues. Lorsqu'ils ne sont pas d'accord, un troisième médecin est consulté.

"Les résultats de l'étude représentent une avancée majeure dans le potentiel de détection précoce du cancer du sein", a déclaré Mozziyar Etemadi, chercheur à l'institut hospitalier Northwestern Medicine de Chicago et l'un de ses co-auteurs de l'étude.

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Première cause de décès chez les femmes de 40 à 50 ans

10.732
Belges
En Belgique, 10.732 femmes ont reçu un diagnostic de cancer du sein en 2017.

Une femme sur huit dans le monde est touchée par le cancer du sein. Cette maladie est considérée comme la première cause de décès chez les femmes de 40 à 50 ans. On estime que 627.000 femmes dans le monde y ont succombé en 2018 et qu'environ un million de nouveaux cas ont été diagnostiqués.

En Belgique, quelque 10.732 Belges ont reçu le diagnostic du cancer du sein en 2017, selon les derniers chiffres de la Fondation Registre du Cancer, des résultats stables par rapport à 2016 où 10.735 cas avaient été enregistrés.

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