Basic Fit indemnise les clients qui payent leur abonnement mensuel alors que les salles sont fermées

Depuis le 26 octobre, les salles de sport sont contraintes de garder portes closes. Impossible donc pour les plus sportifs de profiter des infrastructures des salles de fitness du pays, mesures corona obligent. Pourtant, l'association de défense des consommateurs Test-Achats assure avoir reçu de nombreuses plaintes de clients de Basic Fit qui assurent avoir été débités automatiquement du prix de leur abonnement mensuel alors que les salles sont fermées.

"Basic Fit a annoncé que plus aucun prélèvement automatique ne sera effectué jusqu’à la réouverture des salles", écrit Julie Frères, porte-parole de Test-Achats dans un communiqué. L'association explique aussi avoir reçu de nombreux messages de personnes qui avaient décidé de résilier leur abonnement, car ils ne pouvaient de toute façon pas profiter des salles en raison des mesures destinées à enrayer la propagation du coronavirus dans notre pays. La chaîne de fitness aurait refusé ces demandes.

Indemnisation, mais pas remboursement

Sur son site internet, Basic Fit indique qu'une indemnisation est prévue pour les personnes qui voient leur compte débité en cette période de fermeture. Le groupe de salle de sport précise aussi que les membres ont été "informés par email des possibilités de compensation pour la période de fermeture des clubs". L'entreprise précise aussi que si cet e-mail n'a pas été reçu, le membre peut se rendre sur son espace "Mon basic-fit".

L'association de défense des consommateurs précise que si l'abonné a payé malgré la fermeture des salles, il sera remboursé. Elle déplore toutefois la nature de ce remboursement: "Il sera déduit des paiements pour les six prochains mois; ce qui n'est donc pas une solution satisfaisante pour ceux qui veulent mettre fin à leur contrat de fitness."

Test-Achats déplore les politiques menées par les groupes de fitness belges durant la période complexe que vivent les Belges. Elle évoque de nombreuses autres chaînes de fitness qui "violent les droits des consommateurs en ces temps de coronavirus".