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40.000 affiliés belges pour Alan et son assurance santé digitale

Jonathan Orban, le directeur produit Belgique d’Alan. ©Alan

Alan veut devenir leader du marché belge de l'assurance santé. Pour y arriver, la pépite française mise sur les PME.

Valorisée à plus de 2,7 milliards d'euros, l’une des pépites de la French Tech poursuit sa croissance en Belgique. Alan, qui s’est donné pour mission de révolutionner l'assurance santé, a débarqué en 2020 sur le sol belge. En trois ans, elle a atteint 40.000 membres.

Même si c’est en deçà des ambitions fixées lors de son arrivée, la jeune pousse affiche une croissance de 66% pour le nombre de ses membres pour 2023 et de 77% pour ses revenus récurrents qui atteignent 15 millions d’euros pour la division belge.

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160.000
membres
Le seuil de rentabilité d'Alan sur notre territoire est fixé à 160.000 membres. Actuellement, l'entreprise en compte 40.000.

Objectif: 100.000 membres en Belgique pour 2025

"On a dépassé les 500.000 membres au niveau du groupe, avec une croissance de 38% pour le nombre d’adhérents. La Belgique représente pour nous une belle opportunité de croissance", commente Jonathan Orban, le directeur produit Belgique d’Alan.

Alan vise 100.000 membres belges pour 2025, tout en sachant que son seuil de rentabilité sur notre territoire est fixé à 160.000 membres. Pour y arriver, elle mise sur ses spécificités. "Nous avons une approche très digitale en enlevant toute friction comme avec le remboursement en moins de 24 heures", explique Jonathan Orban.

Initialement, Alan proposait un chat médical à ses membres, il s’est aujourd’hui transformé en clinique virtuelle où l’entreprise propose différents services de soins, dont de la télémédecine pour différentes pratiques médicales et promet une réponse aux questions en moins de trois minutes.

"Aujourd’hui, on ne peut plus être un assureur crédible et obliger les gens à remplir des formulaires papiers."

Jonathan Orban
Directeur produit Belgique d’Alan.

Les PME comme cible

La jeune pousse française estime avoir un impact sur son secteur dans les trois marchés où elle opère, à savoir la France, la Belgique et l’Espagne.

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"Notre présence force les autres acteurs à aller vers plus de simplicité. Aujourd’hui, on ne peut plus être un assureur crédible et obliger les gens à remplir des formulaires papiers." Même si elle a réussi à convaincre des entreprises comme Vandemoortele, Beobank, AS Adventure, Delaware ou Group S, Alan reste encore un challenger dans le marché belge. Une position qu'elle aimerait faire évoluer vers celle de leader.

Pour y arriver, les grandes entreprises sont évidemment une cible, mais plus uniquement. "À partir du mois de mars, les sociétés unipersonnelles pourront également rejoindre Alan via une simple demande en ligne." Les petites PME, rarement ciblées par ses concurrents, sont aussi un segment qui intéresse la jeune pousse pour atteindre ses objectifs.

Alan mise aussi sur l’IA pour maintenir sa croissance. Elle a dans le domaine un atout de poids : l’un de ses fondateurs, Jean-Charles Samuelian-Werve est également cofondateur et investisseur de la première heure dans Mistral AI, l’un des concurrents européens d'OpenAI et son ChatGPT.

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