Une cure d’assainissement pour Bruxelles
À chacun son cheval de bataille. Au sein de la mêlée fiscale, DéFI est le seul à miser sur le système du “dual income tax”. Qui globalise tout en séparant. On vous résume. D’un côté, la totalité des revenus du capital, assemblés et mangés à la même sauce: un taux unique et libératoire – 25%, suggèrent les amarantes. De l’autre côté, les revenus du travail, qui continuent à être soumis à un impôt fonctionnant par paliers. À revoir toutefois, DéFI suggérant de réintroduire davantage de progressivité et, surtout, de fortement hausser la quotité exemptée d’impôt.
Mentionnons encore que DéFI souhaite baisser les droits sur la transmission des biens immobiliers, à condition qu’ils soient confiés à une agence immobilière sociale (AIS).
Au chapitre budgétaire, le parti s’inquiète de l’état catastrophique des finances des entités francophones. Bruxelles en première ligne, la capitale devant entamer un régime strict d’économies structurelles, de l’ordre de 500 millions d’euros.