Tous les partis reconnaissent le potentiel de l’hydrogène comme vecteur énergétique, en particulier dans l’industrie lourde et comme moyen de stocker l’énergie.
Le PS et le MR ont pour ambition d’encourager la structuration d’une filière hydrogène en Wallonie, et de créer tout un écosystème autour de cette technologie, en renforçant le soutien à la R&D dans ce domaine. Le PS insiste “eu égard aux pertes de rendement” sur le fait que cet hydrogène doit être vert, donc produit à partir d’énergies renouvelables, tandis que le MR veut une stratégie “neutre technologiquement, qui accepte tous les types d’hydrogène bas-carbone” – ce qui inclut l’hydrogène produit à partir de nucléaire.
Le PTB, lui, veut mettre en place un producteur public ainsi qu’un gestionnaire de réseau public, qui gérera les pipelines existants et futurs.
Ecolo, lui, envisage surtout l’utilisation d’hydrogène vert dans l’industrie grande consommatrice d’énergie dont les processus ne peuvent pas être électrifiés, vu la faible efficience énergétique de l’hydrogène. Et il donne la priorité à la production d’hydrogène pour valoriser les excédents temporaires de production d’électricité renouvelable. Les verts estiment aussi que l’hydrogène est une des matières qui pourraient faire l’objet d’une refédéralisation.
Les Engagés, eux, veulent “faire de la Belgique un leader dans le domaine de la production d’hydrogène turquoise”, produit à partir du méthane contenu dans la biomasse. Ils préconisent aussi l’extension des achats groupés européens à l’hydrogène.
DéFI n’évoque l’hydrogène qu’à deux reprises, et très brièvement: comme vecteur énergétique pour les engins lourds et l’aéronautique. Il défend toutefois les énergies renouvelables et le stockage d’énergie, dans lequel l’hydrogène vert pourrait jouer un rôle.