Ecolo, MR et PTB se prononcent en faveur de l’apprentissage obligatoire du néerlandais (ou de l’allemand) en Wallonie. À Bruxelles, Ecolo et PTB poussent un enseignement bilingue.
La langue de Vondel reste mal maîtrisée par beaucoup de francophones. Comment y remédier? Pour le MR, il faut agir en généralisant l’apprentissage d’une deuxième langue nationale. “L’apprentissage obligatoire du néerlandais ou de l’allemand doit être privilégié en Wallonie, comme première langue moderne, dès l’enseignement primaire”, arguent-ils.
À l’autre bout du spectre politique, le PTB entend quant à lui généraliser l’enseignement bilingue à Bruxelles, mais aussi rendre les cours de néerlandais obligatoire en Wallonie. Les communistes justifient leur démarche en parlant d’un “choix politique pour l’unité de la Belgique et pour permettre à tout le monde de se comprendre dans le pays”.
Ecolo compte pour sa part rendre effective l’obligation d’apprentissage du néerlandais – ou éventuellement de l’allemand – dans les écoles en Wallonie. Le parti souhaite aussi permettre la mise sur pied d’un enseignement bilingue, en particulier à Bruxelles.
Moins spécifiques sur les idiomes à privilégier, Les Engagés veulent “encourager la pratique des langues à l’école”, tandis que le PS compte “renforcer l’enseignement des langues” dans le fondamental ainsi que dans le supérieur et les établissements de promotion sociale. Chez Les Engagés toujours, on entend par ailleurs ”ardemment soutenir et renforcer l’apprentissage par immersion linguistique” et renforcer l’échange d’enseignants avec “l’autre communauté linguistique”.
Enfin, DéFI prône l’instauration d’un apprentissage des langues étrangères dès le plus jeune âge: dès la 3ᵉ maternelle pour la 2ᵉ langue et dès la 5ᵉ primaire pour la 3ᵉ langue.