Les congés divisent les partis. PTB et MR souhaitent une harmonisation, le premier décrétant et le second privilégiant concertation et persuasion. À gauche, on entend poursuivre la logique.
Sept semaines de cours, suivies de deux semaines de congé. La réforme des rythmes scolaires, mise en œuvre sous cette législature après avoir passé trente ans dans les limbes, a fait couler beaucoup d’encre.
Du côté du PS, à la manœuvre pour implémenter la réforme, on ne veut bien entendu pas revenir en arrière. On propose même, tout comme chez Ecolo, de poursuivre la réflexion dans l’enseignement obligatoire en vue d’une réforme des rythmes journaliers.
La tonalité n’est pas la même au MR. Les libéraux réclament qu’un travail de concertation, de conciliation et de persuasion soit mené auprès des autres communautés afin que les calendriers scolaires soient harmonisés. À défaut, il faudra modifier le calendrier pour permettre un maximum de congés communs avec la Flandre et la communauté germanophone, insistent-ils.
Sur la question des rythmes scolaires, on sent Les Engagés un brin partagés. Ils plaident pour une évaluation des effets du nouveau calendrier scolaire et réclament que des semaines de vacances communes entre la Flandre et la FWB durant l’année scolaire soient assurées.
Le PTB affirme de son côté vouloir “harmoniser les congés scolaires à travers le pays”, sans préciser qui devra s’aligner, tandis que DéFI ne mentionne pas spécifiquement les rythmes d’enseignement dans son programme.
Notable, les socialistes prônent aussi une réforme dans le supérieur afin de mettre en place de nouveaux rythmes académiques et améliorer la réussite des élèves. Même son de cloche des écologistes, qui appellent à “réformer les rythmes académiques pour qu’ils épousent les contours du calendrier scolaire et garantissent de véritables plages de repos entre les semestres”. Des idées auxquelles Les Engagés souscrivent aussi sur le principe.