DéFI, Les Engagés et le MR y sont favorables. Le PTB ne veut pas en entendre parler et le PS avance même certaines hausses.
L’histoire des cotisations patronales ressemble à celle de l’impôt des sociétés. Le dernier (et solide) débroussaillage a été effectué sous le gouvernement Michel. Un accord arraché durant l’été 2015 et entré en vigueur en 2018. Dans les grandes lignes, les cotisations patronales ont été ramenées de 33% à 25%. Faut-il, une nouvelle fois, revoir leur taux?
Pas question, proteste le PTB. “Nous bloquons la réduction systématique des cotisations patronales.” Du côté des socialistes, on prône même une hausse, pour les emplois à temps partiel ou de courte durée. Lesquels ont un “impact négatif sur la sécurité sociale”, puisque le versement d’allocations vient fréquemment accompagner ceux-ci, ou combler les trous. La hausse serait de 2%, 5% ou 8%, en fonction de la durée du temps de travail ou du contrat.
Ecolo, de son côté, est silencieux sur le sujet.
En face, si l’on peut dire, DéFI, Les Engagés et le MR sont favorables à une diminution. Une réduction à 20% pour les PME, propose le MR. Un taux qui plaît à DéFI, qui y voit “une amélioration notable”, et que le parti généraliserait bien, sans se limiter aux petites et moyennes entreprises.
Enfin, pour Les Engagés, la baisse des cotisations patronales doit “réduire le coût du travail de 5%”. Compensation à la clef, via la participation de tous les facteurs de production à la sécurité sociale et le prélèvement de cotisations sur les amortissements du capital (hors immobilier). “Si un caissier est remplacé par une caisse automatique, un ouvrier par un robot ou un avocat par ChatGPT, cela doit impérativement être neutre d’un point de vue sécurité sociale.”