DéFI, Les Engagés et MR ne lâcheront la “voiture-salaire” que dans le cadre d’une réforme fiscale. Ecolo et PTB tablent sur une extinction progressive.
En 2023, le pourcentage de salariés qui bénéficient d’une voiture de société était en léger recul pour la première fois. Après la réforme de la Vivaldi visant un verdissement du parc, que préconisent désormais les partis francophones?
Le MR ne veut pas entendre parler de la suppression des voitures de société tant qu’une réforme fiscale globale permettant d’augmenter considérablement le revenu net des travailleurs n’a pas été mise en œuvre. L’idée est plus ou moins la même chez Les Engagés qui considèrent que les voitures de société sont une niche fiscale que l’on pourra éliminer dans le cadre d’une réforme fiscale supprimant toutes les réductions/exceptions et réduisant les taxes sur le travail.
On retrouve cette philosophie chez DéFI, mais avec un ton un peu différent, puisque les voitures-salaire sont considérées comme l’une des niches les plus injustes, à supprimer donc en priorité en cas de réforme. Le déficit de rentrées fiscales, les impacts sur l’environnement et la congestion sont pointés.
Ecolo propose une extinction progressive de la voiture-salaire et de la carte essence, à remplacer par d’autres avantages (cash, budget mobilité durable…). Aucun délai n’est fixé, mais une mise en œuvre concrète pourrait passer par l’interdiction de tout nouvel entrant dans le système. Une proposition que l’on retrouve également au PTB qui veut aussi laisser s'éteindre le système des voitures de société en n'autorisant plus de nouveaux avantages fiscaux.
Très vague, le PS juge fondamental que la fiscalité prenne davantage en considération les impacts environnementaux. Pour les voitures de société, il “conviendra de fixer une valeur plus proche de la valeur réelle de l’avantage ainsi attribué”.