Wall Street optimiste pour 2025, avec l'inconnue Trump en embuscade
Les perspectives économiques sont plutôt bonnes pour les marchés boursiers et obligataires en 2025, mais une ombre plane: l'incertitude liée aux politiques de Donald Trump.
Alors, 2025, année faste ou fastidieuse pour nos portefeuilles? À en croire les oracles de Wall Street, des gains sont attendus sur les marchés boursiers et obligataires. Dix grandes banques, dont Goldman Sachs, Bank of America et HSBC, ont ainsi été consultées par le Financial Times. Leur verdict pour 2025: on reprend les mêmes ingrédients qu'en 2024, mais avec une épice imprévisible: les plans économiques de Donald Trump. Ses mesures, entre tarifs douaniers à gogo et baisses d'impôts façon Père Noël, devraient dicter le tempo des marchés.
Côté obligations, les stratèges tablent sur une baisse des rendements obligataires des bons du Trésor américains grâce au reflux de l'inflation (espéré) au premier semestre. La tendance semble orientée vers une réduction des rendements à 10 ans, qui pourraient tomber à 4,1%, contre 4,49% actuellement.
Mais là encore, la messe n'est pas dite sous l'ombre du nouveau président. Les analystes de Deutsche Bank voient même des rendements grimper à 4,7%, estimant que les pressions inflationnistes liées aux tarifs douaniers pourraient inverser la tendance baissière.
Vers une hausse des marchés européens?
La Réserve fédérale, elle, devra jongler entre maintenir les taux bas pour soutenir la croissance et faire face aux pressions inflationnistes. En attendant, les baisses de taux pourraient marquer le premier semestre 2025, avant que la montée des tensions tarifaires n’impose un changement de cap.
Le marché actions, notamment le S&P 500, est, quant à lui, vu sous un jour favorable. Les prévisions tablent sur une hausse de l'indice de 10% en 2025, à environ 6.550 points... soit à un rythme inférieur à la moyenne historique de 11% et après un grand cru 2024 (+23% à 5.930 points).
Les banques restent également optimistes quant aux marchés européens, notamment en cas de stabilisation des tensions géopolitiques et économiques. Cinq sur dix parient sur une progression, notant que la fin de la guerre en Ukraine et des ajustements politiques en France et en Allemagne pourraient favoriser une hausse des actions. Mais autant ne rien dire tant tout reste ici à écrire...
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