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Les 5 actions préférées de Hans Heytens (Weghsteen)

©Dries Luyten

Solvay et Melexis sont dans la short-list de Hans Heytens, portfolio manager chez Weghsteen, le gestionnaire de patrimoine basé à Bruges, Gand et Bruxelles.

  • Wisdomtree Emerging Markets High Dividend Fund

Ce tracker de l’émetteur WisdomTree est coté en dollar sur le marché US mais offre une exposition à des actions des marchés émergents aux dividendes importants. Ses paramètres d’évaluation sont très bon marché: rendement du dividende de 7,2%, un rapport cours-bénéfice de 8 et un rapport cours-cash flow de 5. L’ETF est destiné uniquement à des investisseurs visant le long terme et une exposition aux marchés émergents pour ses faibles valorisations. L’ETF contient des actions provenant de pays pas forcément populaires auprès de nombreux investisseurs: Pologne, Turquie, Malaisie, Brésil, Russie, Chine, Taiwan, etc. L’ETF est surpondéré dans les secteurs suivants: banques, énergie, télécoms et matières premières.

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  • Melexis

Comme action de croissance potentielle, nous proposons toujours Melexis. Les perspectives de croissance fondamentale restent intactes: le marché des microprocesseurs pour le secteur automobile crée des attentes très élevées. Un bémol s’impose toutefois: l’action vaut 20 fois le cash-flow opérationnel des 12 derniers mois et 20 fois le bénéfice attendu pour l’année prochaine. Melexis a su réaliser une croissance du chiffre d’affaires de 10% par an depuis 2001 et une croissance du bénéfice de 13% depuis la même année.

En tant qu’investisseur de valeur, nous n’achèterions plus, mais d’un point de vue technique, nous considérons de nouveau l’action comme un "momentum play". Nous fixons un objectif de cours à 60 euros et un stop loss à 44,8 euros.

  • Solvay

A titre d’action de valeur potentielle, nous choisissons Solvay. Après la correction subie en 2015, nous estimons que l’action peut à nouveau être prise en portefeuille. Solvay est évaluée à environ 6 fois le cash-flow opérationnel, contre une moyenne de 8 sur 10 ans. Le rendement de dividende de 3,4% se situe dans la ligne de la moyenne sur 20 ans. Avec la reprise de l’américain Cytec (matériaux pour l’industrie aéronautique), Solvay essaie de devenir une entreprise moins cyclique. Son bilan et la structure de sa dette sont relativement sains, mais il ne s’agit pas d’une entreprise à très forte croissance du chiffre d’affaires et du bénéfice. Depuis 2013, il est toutefois question à nouveau d’une croissance du chiffre d’affaires élevée à moyenne. La hausse plus élevée du bénéfice doit cependant encore suivre.

  • SPDR MSCI Europe Financials
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Ce tracker de capitalisation de State Street coté sur la Bourse française suit l’indice MSCI Europe Financials. Ce secteur représente environ 23% de l’indice MSCI Europe, un grand benchmark d’actions européennes très populaire. Cet indice financier offre une exposition à des entreprises actives dans quatre sous-secteurs européens: banques, assureurs, sociétés immobilières et sociétés financières diversifiées. Le secteur principal est évalué à 11 fois le bénéfice attendu, 1 fois la valeur comptable et offre un rendement de dividende de près de 4,2%. Ce qui nous semble peu pour un ‘return on equity’ attendu de 9%. Le secteur est toujours bon marché d’un point de vue historique et comparé au marché. Les grandes crises financières de 2008 et 2011 n’y sont pas étrangères.

  • Flow Traders

Dans la catégorie Garp (growth at a reasonable price), nous avons sélectionné Flow Traders. Cette société néerlandaise est active comme teneur de marché dans les ETP (exchange traded products). Flow Traders fixe des prix pour des milliers de trackers et se spécialise parfois dans des émissions plus petites, où l’écart entre les cours vendeurs et les cours acheteurs peut être plus grand. De manière générale, on prévoit que le marché de ce type de produits pourrait connaître une croissance annuelle de plus de 20% dans la prochaine décennie.

Dans des marchés volatiles, cette société de trading peut même engranger davantage encore de bénéfices, étant donné que les écarts entre l’offre et la demande sont souvent plus importants dans un tel environnement.

©mediafin

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