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Bourse: 10 mythes au pilori

Le monde de la Bourse fascine et intrigue. Il génère toute une série de lieux communs et d’adages divers qui agissent comme autant de repères permettant d’arriver à bon port. Du moins, le croit-on…

Dans son livre, "Debunkery : Learn It, Do It And profit from It", Ken Fisher démontre l’inanité de certaines idées toutes faites qui ont la vie dure. Le site Business Insider en a épinglé une dizaine. Les voici.

Sell in may and go away

Sous entendu, entre mai et novembre, le marché n’affiche qu’une faible croissance. Pourtant, entre 1925 et 2009, juin, juillet et août sont les trois mois consécutifs qui affichent la performance moyenne la plus élevée (4,51%) lorsque l’on se base sur le S&P 500.
 
Les obligations sont plus sûres que les actions

Fisher démontre, dans son livre, que sur le long terme, les obligations peuvent être fragilisées par l’inflation. Il constate également que les actions affichent historiquement plus de périodes positives et d’une ampleur plus remarquable que les obligations.


Les investisseurs bien reposés sont plus efficaces

C’est Fisher qui le dit. Il ne sert à rien de rester éveiller toute la nuit pour essayer de profiter de chaque mouvement de cours. Il faut se concentrer sur les résultats à long terme plutôt que sur la survie à court terme.

Faites confiance à votre instinct

En réalité, évitez de la faire, conseille Fisher. Ceux qui ont réalisé un bon coup en agissant à l’instinct ont une mémoire sélective et oublient toutes les fois où ce fut un échec.

Fiez vous aux rendements moyens

Surtout pas, clame Fisher. C’est un truc utilisé par des escrocs comme Madoff qui promettent entre 10 et 12% par an selon une idée fausse que bon an mal an la Bourse délivre toujours des rendements positifs.

Se baser sur son âge pour l’allocation d’actifs

De nombreux livres, articles et séminaires conseillent de se baser sur l’âge pour déterminer le pourcentage à investir en actions. On prend la base 100 et on déduit son âge pour obtenir la part d’actions en portefeuille. Pour Fisher, ce n’est pas suffisant. Il faut aussi tenir compte de l’horizon de temps, des returns attendus et des besoins de cash flow.

Pour découvrir les quatre derniers mythes démontés par Ken Fisher, rendez vous ici ou ici.