Le chant du cygne de Dexia
Ce samedi, à 15h (mais il est de plus en plus question de dimanche, finalement), les 18 administrateurs (9 Belges et 9 Français) de Dexia se réuniront (normalement à Paris) pour examiner et entériner le plan de démantèlement du groupe.
Un exercice de très haute voltige. Il suffit de contempler les atermoiements, les conciliabules divers et les déclarations incontrôlées de ces derniers jours pour mesurer l’ampleur du challenge. Et, comme on dit communément: c’est pas gagné!
Et pourtant, il faudra bien que l’orchestre s’entende pour jouer cette marche funèbre. Dans la dignité. Et avec le moins de fausses notes possibles. Car c’est dès lundi matin, avec la reprise de la cotation de l’action Dexia, que le sérieux et la crédibilité des décisions prises passeront le test des marchés.
Le pire des scénarios serait l’absence de tout accord. Mais avec deux Etats et un bataillon de banques d’affaires à la manœuvre, une telle issue serait impardonnable.