1. Les marchés
  2. Live blog
live

Trump annonce 25% de taxes sur les voitures et menace la pharma | Wall Street finit sur une baisse | Le Nasdaq cède 2%

Le Président américain a annoncé des taxes de 25% sur toutes les voitures importées aux États-Unis, et promet des tarifs douaniers sur les produits pharmaceutiques. Wall Street a fini dans le rouge. La tech est particulièrement touchée, Tesla et Nvidia menant les pertes.
  • Trump envisage des droits de douane réduits pour la Chine en échange d'un accord sur TikTok

    Le président américain Donald Trump a déclaré mercredi qu'il pourrait accorder une légère réduction aux droits de douane imposés sur les produits chinois, si la Chine donne son accord pour la vente - totale ou partielle - de l'application chinoise TikTok à un acheteur américain.

    "Concernant TikTok, la Chine va devoir jouer un rôle, peut-être sous la forme d'une approbation, et je pense qu'elle le fera. Je leur accorderai peut-être une légère réduction des droits de douane ou autre chose pour y parvenir", a déclaré Donald Trump mercredi, en ajoutant qu'il était susceptible de prolonger le délai si un accord sur l'application n'était pas trouvé.

  • Les valeurs auto reculent encore après l'annonce des tarifs douaniers

    Les constructeurs automobiles américains voient leurs actions baisser dans les échanges après-bourse, en réaction à l'annonce par Donald Trump d'un tarif douanier de 25% sur les voitures. Ford, qui avait conclu près de l'équilibre, cède 2,14%, tandis que General Motors, qui avait reculé de 3,12%, cède encore 5,26%. Tesla, qui avait reculé de 5,58% mais qui est moins exposé que ses concurrents américains, tourne à l'équilibre.

    Du côté des constructeurs européens, Stellantis recule de 4,10%, après avoir déjà cédé 3,55% en séance.

  • Donald Trump annonce 25% de taxe sur les voitures, et promet de taxer les importations pharmaceutiques

    Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi soir des taxes de 25% sur "toutes les voitures qui ne sont pas fabriquées aux États-Unis". "Nous commençons avec une base de 2,5%, ce qui est notre taux actuel, et nous passons à 25%", a-t-il expliqué, avant de signer le décret sur le sujet. Ces droits de douane débuteront le 2 avril et incluront les camions légers, a précisé l'administration américaine.

    Donald Trump annonce aussi qu'il imposera des tarifs douaniers sur les produits pharmaceutiques et sur le bois de construction.

    Les droits de douanes réciproques seront appliqués à tous les pays partir du 2 avril, mais ils seront "très cléments", a assuré Donald Trump. "Ils seront dans de nombreux cas moindres que ce que ces pays nous ont taxé pendant les dernières décennies", a précisé le Président, confirmant l'approche plus souple évoquée ces derniers jours dans l'administration américaine.

  • Wall Street termine en baisse, lestée par la menace de droits de douane

    La Bourse de New York a fini en baisse mercredi, tandis que les investisseurs attendent une annonce de Donald Trump sur les droits de douane promises de longue date sur le secteur automobile. Le Dow Jones a cédé 0,31%, le S&P 500 1,12% et le Nasdaq 2,04%. "Les marchés détestent l'incertitude liée aux droits de douane, surtout lorsqu'elle concerne l'automobile. L'automobile est le point de départ des impacts économiques négatifs des droits de douane", souligne Jamie Cox, directeur associé du Harris Financial Group. 

    Le secteur de la tech a particulièrement souffert: d'une part, Nvidia (-5,97%) et Broadcom (-4,76%) ont mené les pertes du secteur IA, tourmenté par les craintes d'une bulle boursière et les tensions commerciales grandissantes entre Washington et Pékin; d'autre part, Tesla (-5,58%) a effacé près d'un tiers de ses cinq derniers jours de hausse, face à la crainte de la concurrence chinoise. Le secteur automobile en général a reculé après l'annonce d'une décision imminente du Président américain sur les tarifs douaniers: General Motors a reculé de 3,12%, et Stellantis a cédé 3,55%, tandis que Ford a grappillé 0,10%.

    Le titre Dollar Tree a grimpé de 3,08%, après que la chaîne de magasins discount a annoncé qu'elle était sur le point de vendre son activité Family Dollar à un consortium d'investisseurs privés pour environ un milliard de dollars. GameStop a bondi de 11,65% après l'approbation unanime de son conseil d'administration d'incorporer le bitcoin à sa trésorerie. Le secteur énergétique tire son épingle du jeu, porté par la hausse des prix de l'or noir: Exxon avance de 1,44% et Chevron prend 1,22%.

  • Closing Bell | Wall Street

    Dow Jones: -0,31%

    S&P 500: -1,12%

    Nasdaq: -2,04%

  • La plateforme de messagerie Discord prépare une IPO

    De l'écran des gamers à celui des traders, il n'y qu'un pas que Discord se prépare à franchir. La plateforme de messagerie, fondée en 2015 pour permettre de discuter en jouant aux jeux vidéo, serait en train de préparer une introduction en bourse (IPO) à Wall Street, avec l'aide des banques Goldman Sachs et JPMorgan, rapporte Bloomberg. La demande d'IPO pourrait être déposée cette année, affirment des sources anonymes.

    Basée à San Francisco, la start-up a quadruplé ses revenus entre 2020 et 2024 pour atteindre plus de 600 millions de dollars, notamment à la faveur de la crise covid qui a boosté la consommation de jeux vidéo. Le groupe avait rejeté en 2021 une offre de rachat de Microsoft, qui la valorisait à douze milliards de dollars, et avait envisagé une cotation directe à Wall Street en 2022. La plateforme, qui se rémunère en vendant des abonnements aux joueurs et des espaces publicitaires aux éditeurs de jeux, est cependant accusée d'héberger des forums extrémistes, voire illégaux, ce qui a provoqué son interdiction en Russie et en Turquie.

  • Alberto Musalem (Fed): "Je ne dirais pas que l'effet des douanes sur l'inflation sera seulement temporaire"

    Le gouverneur de la Réserve fédérale de Saint-Louis, Alberto Musalem, a pris ses distances avec la position attentiste du président de la Fed Jerome Powell sur les droits de douane annoncés par Donald Trump. "Je ne dirais pas que l'effet des douanes sur l'inflation sera seulement temporaire, ou qu'une stratégie de transparence complète soit nécessairement appropriée", a estimé le responsable monétaire mercredi.

    La semaine dernière, Jerome Powell avait affirmé que même si de nombreuses incertitudes planaient, son scénario de base prévoyait que l'effet des hausses douanières sur l'inflation serait "transitoire", une formulation très critiquée puisqu'elle avait été employée par la Fed au début de la longue période inflationniste qui a suivi la crise covid.

    "Les effets directs sur le niveau des prix ne devraient avoir qu'un impact bref et limité sur l'inflation, mais les effets indirects pourraient avoir un impact plus persistant sur l'inflation", souligne Alberto Musalem. Selon lui, il existe un risque accru que l'inflation reste au-dessus de l'objectif de 2% de la Fed, voire qu'elle augmente face à l'incertitude commerciale et géopolitique. "Si les anticipations d'inflation menacent de ne plus être ancrées ou le deviennent à long terme, l'approche équilibrée risque de ne pas fonctionner", prévient-il.

  • Super Micro Computer accélère sa chute

    -9,01% ce mercredi pour Super Micro Computer  , qui avait déjà cédé 8,67% la veille, plombée par Goldman Sachs qui a revu sa recommandation à "vendre", avec un objectif de cours baissé de 40 à 32 dollars. Même s'il reste en hausse de plus de 20% depuis le début de l'année sur Wall Street, le fabricant de serveurs dédiés à l'IA risque maintenant d'affronter une concurrence accrue, note l'analyste Michael Ng, qui note "une moindre différenciation" entre les produits du marché et "une plus grande pression sur les prix".

    En pointe de la concurrence, Dell  vise un chiffre d'affaires de 15 milliards de dollars dans les serveurs IA cette année, tandis que HP Enterprise  aurait signé un contrat d'un milliard de dollars avec le réseau social X. "Les risques liés à une concurrence accrue sont accrus étant donné que deux des clients de Super Micro ont représenté ensemble 58% du chiffre d’affaires du dernier trimestre", ajoute l'analyste. Il s'attend à ce que les marges brutes, qui ont baissé de 18% à 13,9% entre 2023 et 2024, diminueront à 12% cette année.

  • Londres, seule rescapée d'une Europe dans le rouge

    Les principales bourses européennes ont terminé en baisse mercredi, à la seule exception de Londres. Le Footsie britannique a avancé de 0,31%, tandis que le CAC 40 a fini sur une perte de 0,96% et le Dax allemand a reflué de 1,14%. L'indice Stoxx 600 a reflué de 0,72%.

    L'inquiétude monte sur les marchés alors que d'importants droits de douane américains doivent entrer en vigueur le 2 avril. Cela a fait remonter la volatilité, l'indice VIX prenant plus de 2% au-dessus des 17 points, tandis que son équivalent sur l'Eurostoxx 50 a fini en hausse de près de 4%, à plus de 18 points. "Tout le monde essaie de comprendre ce qui va être fait sur les tarifs douaniers", observe Steve Englander, stratège chez Standard Chartered Bank. En Grande-Bretagne, l'Office for Budget Responsibility (OBR) a indiqué que l'économie britannique devrait croître de seulement 1% cette année, contre un taux de 2% initialement attendu à cause de ces droits de douane.

    Mais le marché londonien a été soutenu par les valeurs énergétiques, notamment BP (+1,15%) et Shell (+2,39%), recherchées face à l'enchérissement du pétrole et la volatilité des marchés. Le secteur automobile, à l'inverse, a reculé à l'approche d'une annonce du président Donald Trump sur le secteur: Volkswagen cède 1,53%, Mercedes-Benz recule de 2,06% et Porsche a fini en repli de 0,85% après avoir fait état d'une perte après impôts de 20 milliards d'euros. Le géant du pneumatique Michelin a lâché 6,05%.

  • Sofina voit son portefeuille dépasser les 10 milliards d'euros

    La valeur du portefeuille de Sofina s'élevait à 10,3 milliards d'euros fin 2024, soit une augmentation de 13% par rapport à 2023, annonce la holding de la famille Boël ce mercredi.

    La valeur nette d'inventaire par action s'élève à 312 euros, ce qui est supérieur aux 307 euros par action qu'elle avait déjà annoncé dans sa dernière newsletter en janvier. Pour cause: il existe désormais des données définitives sur la valeur des près de 600 fonds auxquels participe Sofina. La valeur totale est passée de 4,2 à 4,7 milliards d'euros.

    En outre, les chiffres annuels montrent que Sofina a réduit sa participation dans l'application Vinted de 3,64% en juin à 3,36% à la fin de l'année dernière.

  • La Banque nationale s'attend à une nouvelle perte de 2,8 milliards sur cinq ans

    La Banque nationale de Belgique (BNB) confirme qu'elle a enregistré une perte record de 3,7 milliards d'euros en 2024 et que le dividende a été réduit. Elle confirme ainsi les résultats préliminaires publiés en janvier.

    La Banque nationale s'attend également à des pertes dans les années à venir, mais elles seront moins importantes. Elle prévoit une perte cumulée de 2,8 milliards pour la période 2025-29.

  • Le Bel 20 cède 1%

    Ouvert dans le rouge, le Bel 20 a tenté une remontée avant de finalement clôturer en baisse de 1,07% ce mercredi. UCB a mené la chute avec une perte de 4,42%, suivi par Melexis (-2,88%), D'Ieteren (-2,87%), Umicore (-2,69%) et argenx (-2,36%). À l'inverse, Elia a réalisé le meilleur gain (+2,44%) après le coup d’envoi de son augmentation de capital de 1,35 milliard d'euros. Sofina a pris 2,40%, dans l'attente de son rapport annuel qui doit être publié après la clôture.

    Au deuxième rang, Nyxoah a chuté de 17,73% après avoir annoncé que l'approbation commerciale de son dispositif contre l'apnée du sommeil Genio aux États-Unis subirait un délai supplémentaireTessenderlo a avancé de 7,91%, après avoir annoncé un chiffre d'affaires en chute de 9,6% l'an dernier et un bénéfice net divisé par deux (de 109,5 millions d'euros à 42,8 millions d'euros). Pour l'exercice en cours, le groupe prévoit un cash-flow opérationnel ajusté compris entre 265,6 millions d'euros en 2024 et 318,7 millions d'euros en 2023, ce qui indique une amélioration, et le dividende sera maintenu à 0,75 euro.

  • Le secteur énergétique résiste à la volatilité du pétrole et des marchés

    Alors que le S&P 500 cède 0,87% ce mercredi, le secteur énergétique garde la tête hors de l'eau, avec à l'inverse un gain de 0,91%. Les géants du secteur sont porté par la hausse des prix de l'or noir: Exxon avance de 1,47%, Chevron prend 0,99%, tandis qu'en Europe, Shell a gagné 1,90% et TotalEnergie 1,76%.

    Outre-Atlantique, l'énergie réalise le meilleur gain sectoriel (+8,9%) depuis le début de l'année, devant la santé (+5,6%), tandis que l'indice général cède 1,8%. Pourtant, le prix de l'or noir a cédé environ 4% depuis le 1er janvier. Et si l'activité pétrolière et gazière a légèrement progressé aux États-Unis au premier trimestre, selon les chiffres de la Réserve fédérale de Dallas, l'indice des perspectives des entreprises a diminué de 12 points à -4,9, et l'indice d'incertitude a augmenté de 21 points pour atteindre 43,1.

    Si le secteur apparaît donc vulnérable à une guerre commerciale ou une récession, les investisseurs semblent y voir moins de risque qu'ailleurs. "Nous avons d’autres secteurs du marché où il y a une certaine perte de confiance, donc on voit une certaine rotation", estime John Gerdes, analyste chez Gerdes Energy Research. D'autant que les valorisations restent relativement faibles et les dividendes élevés. "Vous bénéficiez d’un soutien substantiel en matière de dividendes", note l'analyste.

    Enfin, les investisseurs croient que le soutien de Donald Trump aux énergies fossiles pourrait maintenir la demande et pousser les prix à la hausse sur le long terme. Les entreprises voient le prix du baril de West Texas Intermediate (WTI), actuellement à 69,79 dollars, reculer à 68 dollars d'ici la fin de 2025 avant d'atteindre 74 dollars en 2027 et 82 dollars en 2030.

  • Closing Bell | Europe

    Bel 20: -1,07%

    CAC 40: -0,96%

    AEX: -0,42%

  • Le pétrole se renchérit face à la chute des stocks US

    Les stocks de brut américains ont diminué de 3,3 millions de barils à 433,6 millions de barils la semaine dernière, tandis que les raffineries ont vu leur production augmenter de 87.000 barils et leur taux d'utilisation avancer de 0,1 point de pourcentage, à 87% de leur capacité totale. "Nous constatons une certaine reprise grâce à l'augmentation de l'utilisation des raffineries", observe Josh Young, directeur des investissements chez Bison Interests.

    Cette reprise a poussé les prix de l'or noir à la hausse. Les contrats à terme sur le brut Brent ont augmenté de 1,55%, à 73,88 le baril, tandis que le brut américain West Texas Intermediate a pris 1,65%, à 69,93 dollars le baril.

  • Les valeurs auto chutent avant une annonce imminente de Trump

    L'annonce d'une prise de parole a suffi. Les actions des constructeurs automobiles américains ont vacillé au moment où la Maison-Blanche a déclaré que le président Donald Trump pourrait annoncer une décision sur les taxes automobiles dès ce mercredi. General Motors  , qui évoluait dans le vert, cède désormais 0,68%, de même que Ford   (-0,63%), tandis que Tesla   , moins exposé à d'éventuels droits de douane, aggrave ses pertes à -4,97%.

    En Europe, Stellantis  tombe aussi dans le rouge à 0,69% tandis que Volkswagen  et Mercedes-Benz   restent dans le négatif, respectivement à 0,86% et 1,20%. Le 6 mars denier, le Président américain avait reporté d'un mois les taxes sur les importations mexicaines et canadiennes pour le secteur automobile. 

  • GameStop se lance dans le bitcoin, les petits investisseurs adorent

    Le mouvement des "meme stock" est reparti ce mercredi. La chaîne de magasins de jeux vidéo GameStop  , symbole de ces actions soutenues par la coordination de petits investisseurs en ligne, gagne 15,79%, après avoir annoncé intégrer des bitcoins dans sa trésorerie.

    Une stratégie risquée mais appréciée des boursicoteurs, qui s'inspire de l'entreprise tech MicroStrategy  , qui a commencé à s'endetter pour acheter des bitcoins en 2020, au point d'en détenir aujourd'hui l'équivalent de 40 milliards de dollars.

  • Le Dow Jones se maintient dans le vert, grâce aux commandes de biens durables

    Alors que le S&P 500 cède 0,33% et que le Nasdaq - à forte composante technologique - recule de 1,11% sous la crainte de futurs droits de douane américains, le Dow Jones s'affiche dans le vert pour le quatrième jour de suite, avec un gain de 0,43%. Le plus vieil indice boursier du monde, plus stable que les autres à Wall Street car composé de trente valeurs bien établies, profite des chiffres publiés mercredi par l'administration américaine, faisant état d'une hausse de 0,9% des commandes de biens durables en février - là où une baisse de 1% était attendue.

    Ces chiffres montrent que les entreprises américaines, à commencer par les constructeurs automobiles et les avionneurs, ont accéléré leurs commandes de métaux primaires (+1,2%), de produits sidérurgiques (+0,9%) et d'électroménager (+2%) pour éviter les droits de douane instaurés en mars. Par contre, les commandes de biens d'équipement ont reculé de 0,3%, alors que les économistes espéraient une hausse de 0,2%. Cela fait craindre une baisse des investissements face à l'incertitude commerciale créée par le président Donald Trump.

    "Les investissements en machines et équipements sont en passe de rebondir ce trimestre, mais pas suffisamment pour empêcher un fort ralentissement de la croissance globale du PIB", prévient Stephen Brown, chef économiste adjoint pour l'Amérique du Nord chez Capital Economics.

    Parmi les principales hausses du Dow Jones, on retrouve le groupe pétrolier Chevron  (+1,73%), la chaîne de restaurants McDonald's   (+1,62%) ou encore le fabricant de produits d'hygiène Procter & Gamble   (+,148%).

  • Nvidia mène la chute des puces, coincé entre Washington et Pékin

    Le géant mondial des puces Nvidia  se fait tout petit ce mercredi, l'action cédant 5% à l'ouverture de Wall Street. Le fabricant américain de semi-conducteurs apparaît aux premières lignes du conflit commercial sino-américain, alors que Washington a imposé mardi des restrictions d'achat de produits américains à des dizaines d'entreprises chinoises, notamment des filiales du fabricant de serveurs Inspur Group, gros client de Nvidia.

    Pour ne rien arranger, le Financial Times révélait ce matin l'instauration progressive en Chine de nouvelles règles d'efficacité énergétique. Selon le journal américain, les puces H20 de Nvidia ne répondraient pas à ces normes, et Pékin inciterait depuis des mois la tech chinoise à opter pour des produits concurrents. Or mardi, le président d'Alibaba  , Joe Tsai, s'est dit "abasourdi" par les montants investis dans l'IA par les géants technologiques américains, ce qui peut être interprété comme une critique de son fournisseur Nvidia.

    Nvidia ne tombe cependant pas seul: AMD  cède 2,88%, Broadcom  lâche 2,61% et Intel   recule de 2,36%.

  • C'est la panne pour Tesla, après cinq jours de hausse

    L'action Tesla  a ouvert sur une chute de 4,09% à Wall Street, augurant la fin d'une ruée qui l'a vue prendre 18,13% en cinq jours. Hier, l'action avait pris 3,5% malgré de nouvelles données décevantes: les ventes de Tesla ont chuté de 40% en février par rapport à la même période l'année dernière, confirmant le ralentissement déjà constaté en janvier. Les investisseurs se demandent s'il s'agit d'un désamour passager lié au rôle controversé que joue le CEO Elon Musk au sein de l'administration américaine, ou si Tesla est bien en passe de se faire dépasser par ses concurrents chinois - BYD  en tête.

    Les analystes attendent donc les résultats du premier trimestre, qui seront publiés mercredi prochain. Ce jour-là doivent entrer en vigueur les nouveaux droits de douane américains promis par le président Donald Trump. Ceux-ci devraient moins affecter Tesla que ses concurrents américains. "Nous considérons que Tesla est le moins exposé aux droits de douane, car Cars.com l'a désigné comme le constructeur automobile le plus américain de 2022 à 2024", souligne Garrett Nelson, analyste chez CFRA ("acheter", 385 dollars). 51% des analystes couvrant l'action Tesla recommandent l'achat, selon FactSet. L'objectif de prix moyen est d'environ 366 dollars, ce qui représente un potentiel haussier de 24%.

  • | OPENING BELL |

    Dow Jones +0,20%

    S&P 500 -0,05%

    Nasdaq -0,46%

  • "L'économie britannique devrait croître de 1% en 2025"

    L'économie britannique devrait croître de 1% cette année, a déclaré la ministre des Finances Rachel Reeves, citant les dernières projections de l'Office for Budget Responsibility (OBR). Cette nouvelle prévision est bien plus faible que la précédente publiée en octobre qui visait une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 2% en 2025, lorsque Rachel Reeves a présenté son premier budget complet.

    L'OBR s'attend à ce que la croissance augmente de 1,9% en 2026 et de 1,75% sur le reste de la décennie, a ajouté la ministre, lors de la présentation d'une mise à jour budgétaire semestrielle. Ces prévisions sont à comparer aux attentes précédentes de l'OBR qui tablaient sur une croissance de 1,8% en 2026 et de 1,5% en 2027.

  • TotalEnergies investit dans six projets de stockage par batteries en Allemagne

    TotalEnergies   a annoncé son intention d'investir 160 millions d'euros dans six nouveaux projets de stockage par batteries en Allemagne, qui seront mis en service l'année prochaine, en plus de ses investissements dans la production et la livraison d'électricité dans le pays.

    "La mise en œuvre et l’intégration de tous ces projets de batteries nous permettra de fournir de l’électricité verte 24/24h à nos clients et contribuera ainsi directement à l’atteinte de notre objectif de 12% de rentabilité dans cette activité", a déclaré Patrick Pouyanné, président-directeur général de TotalEnergies, dans un communiqué.

    Les projets visant à créer 221 mégawatts de stockage seront fournis par le fabricant de batteries SAFT et développés par Kyon Energy, deux filiales de TotalEnergies en Allemagne. L'entreprise française mise sur le marché allemand de l'électricité, où la fermeture des centrales nucléaires et l'abandon progressif du charbon ouvre la voie aux investissements dans le gaz et les énergies renouvelables, deux activités que TotalEnergies prévoit de développer dans les années à venir.

  • Les principales valeurs à suivre à Wall Street

    * TESLA a annoncé son intention de lancer le mois prochain la commercialisation de ses véhicules en Arabie saoudite, le plus grand marché de la région du Golfe, le royaume et le directeur général du constructeur automobile, Elon Musk, étant parvenus à résoudre un conflit remontant à 2018.

    * DOLLAR TREE est sur le point de céder sa filiale Family Dollar à un consortium d'investisseurs privés pour environ un milliard de dollars, rapporte le Wall Street Journal mercredi, citant des sources proches du dossier. L'action Dollar Tree prend 1,3% en avant-Bourse.

    * GAMESTOP bondit de 11% en avant-Bourse au lendemain de l'annonce de l'approbation par le conseil d'administration du groupe de l'ajout du bitcoin comme actif de réserve de trésorerie.

    * ARCHER-DANIELS-MIDLAND (ADM) - Le groupe agroalimentaire et de négoce a décidé de procéder à une nouvelle vague de suppressions d'emplois dans sa division de commerce des céréales et de transformation des oléagineux, la plus importante du groupe, a appris Reuters de trois sources informées du dossier.

    * PHILLIPS 66 - L'investisseur activiste Elliott Investment Management a intenté mardi un procès à l'encontre du groupe de raffinerie, disant vouloir protéger les droits des actionnaires et forcer la société à se conformer à sa propre charte.

  • Wall Street devrait faire du surplace à l'ouverture

    Wall Street est attendue sans grand changement à l'ouverture tandis que les bourses européennes sont en ordre dispersé à mi-séance, les investisseurs peinant à trouver une direction claire dans un contexte d'interrogations sur les droits de douane voulus par le président américain Donald Trump.

    → Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en hausse de 0,07% pour le Dow Jones mais une baisse de 0,01% pour le Standard & Poor's 500 et de 0,07% pour le Nasdaq.

  • Villeroy de Galhau (BCE): "Les politiques de Trump nuisent à l'économie américaine"

    L'administration du président américain Donald Trump déstabilise le système économique multilatéral, ce qui pèse sur l'économie américaine et dans une moindre mesure sur l'Europe, a déclaré François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, qui s'exprimait devant les parlementaires de la commission des Finances de l'Assemblée nationale.

    "Par ses décisions et revirements, M. Trump déstabilise le système multilatéral. Ce retournement renforce les risques de long terme, qu’ils soient d’ordre financier – pensons aux crypto-actifs ou à l’intermédiation non-bancaire – ou climatique", a prévenu le responsable de politique monétaire.

    La récente révision à la baisse des prévisions économiques de la Réserve fédérale américaine prouve que l'instabilité nuit déjà à l'économie américaine, a ajouté le responsable. "C’est la manifestation d’une stratégie – que l’on peut qualifier de 'perdant-perdant' – de l’administration Trump : celle-ci semble se représenter l’économie mondiale comme un jeu à somme nulle où les gains des uns résultent nécessairement des pertes des autres", a résumé François Villeroy de Galhau.

    L'impact d'une hausse des droits de douane américains en Europe serait également négatif, bien que "limité".

    "Par ses décisions et revirements, M. Trump déstabilise le système multilatéral. Ce retournement renforce les risques de long terme, qu’ils soient d’ordre financier – pensons aux crypto-actifs ou à l’intermédiation non-bancaire – ou climatique"

    François Villeroy de Galhau
    gouverneur de la Banque de France
  • La livre fond après un refroidissement de l'inflation britannique

    La livre  s'enfonce après un ralentissement surprise de l'inflation au Royaume-Uni (voir post de 08h15), à quelques heures de la prise de parole de la ministre britannique des Finances Rachel Reeves, qui va détailler de nouvelles coupes franches dans les budgets publics. 

    "Les anticipations d'une baisse (du taux directeur britannique, NDLR) en mai ont légèrement augmenté ce matin", constate Danni Hewson, d'AJ Bell. Or des taux d'intérêt plus faibles rendent la devise correspondante moins rémunératrice, ce qui en détourne les investisseurs.

  • ING sur Elia: "Pas de dilution supplémentaire avant 2029"

    Les analystes d'ING Quirijn Mulder et Dirk Verbiesen sont positifs quant au fait qu'Elia  a réalisé avec succès le placement privé de 850 millions d'euros annoncé précédemment et qu'elle dispose déjà de plus de 55% d'engagements de la part de ses principaux actionnaires pour l'émission d'actions de 1,35 milliard d'euros.

    La décote de 20,6% offerte par le gestionnaire de réseau par rapport au TERP (prix théorique ex-droit) est conforme à leurs attentes.

    Elia maintient sa prévision de bénéfice net pour 2025 (entre 490 millions et 540 millions), " mais la guidance plus détaillée d'aujourd'hui pour 2025 montre qu'Elia s'attend à une forte performance dans les activités principales ETB et 50Hertz ".

    Les analystes jugent également positif qu'avec la nomination du nouveau CEO, il y ait désormais une direction générale complète qui puisse s'attaquer à des problèmes tels que l'île Princess Elisabeth et les défis actuels du secteur éolien offshore aux États-Unis. "Ce qui est important pour notre dossier d'investissement, c'est que nous ne prévoyons pas de nouvelle dilution avant 2029." Ils maintiennent leur recommandation à "acheter" et leur objectif de prix de 100 euros.

  • KBCS: "Tessenderlo continue à générer un flux de trésorerie important"

    "Les perspectives pour 2025 indiquent une augmentation de 20% du bénéfice brut d'exploitation", souligne Wim Hoste, analyste chez KBC Securities, à propos des prévisions de Tessenderlo . "Cette estimation est conforme à nos estimations, mais moins optimiste que le consensus des analystes jusqu'à présent".

    Cela pourrait signifier que le consensus devra revoir ses prévisions à la baisse dans les mois à venir.

    "Bien que les conditions de marché soient clairement difficiles dans un certain nombre de marchés finaux, Tessenderlo continue à générer un flux de trésorerie important. En dépit d'une dynamique bénéficiaire plutôt faible, nous considérons que la valorisation est suffisamment attrayante pour maintenir notre recommandation à "accumuler", avec un objectif de cours de 28 euros."

  • Le constructeur chinois BYD veut doubler ses ventes à l'étranger

    Le géant chinois des véhicules électriques BYD veut doubler ses ventes hors de Chine pour atteindre plus de 800.000 voitures en 2025 et cherchera à surmonter les droits de douane en assemblant les voitures localement, a déclaré son président lors d'une conférence téléphonique avec des analystes.

    Il a ajouté que la majorité de ses bénéfices proviendraient des marchés étrangers "à un certain stade". Il n'a pas précisé le calendrier prévu pour y parvenir. L'entreprise continuera à construire des usines à l'étranger sans partenaires, car elle dispose d'un financement abondant.

    BYD, qui a vendu plus de 400.000 unités à l'étranger en 2024, s'attend à une "augmentation substantielle" de sa part de marché en Grande-Bretagne, un pays décrit comme "très ouvert" aux produits chinois compétitifs.

    ©AFP
  • Selon Reuters, UBS envisage de réduire sa banque d'investissement

    Deux ans après avoir acquis Credit Suisse pour créer un géant bancaire helvète, UBS  veut éviter un durcissement de la réglementation à son égard et compte proposer de limiter la taille de sa banque d'investissement et de détenir plus de capital, ont déclaré à l'agence Reuters des sources au fait des discussions.

    "Je ne m'attendais pas à ce que le plus grand obstacle à la réussite du projet vienne des mêmes autorités qui nous ont demandé de relever le défi de Credit Suisse", a déclaré Sergio Ermotti, directeur général d'UBS, dans un mémo au personnel publié le 19 mars, en évoquant les défis réglementaires.

    En coulisses, UBS tente de rassurer les régulateurs pour éviter d'avoir à lever ce qu'elle estime être un total de plus de 40 milliards de dollars de capitaux supplémentaires par rapport à la situation qui prévalait avant l'acquisition de Credit Suisse.

  • Siemens Energy vend la majeure partie de son unité éolienne indienne

    Siemens Energy   va vendre 90% de son activité éolienne en Inde et au Sri Lanka à un groupe d'investisseurs dirigé par la branche d'investissement climatique du groupe de rachat TPG, a-t-il annoncé, dans le but de se concentrer sur ce qu'il considère comme ses principaux marchés. Aucun détail financier n'a été divulgué.

  • Porsche SE cherche à diversifier ses investissements

    Porsche SE  , le principal actionnaire de Volkswagen  , a annoncé prévoir d'accroître ses investissements et diversifier ses participations, après avoir fait état d'une perte après impôts de 20 milliards d'euros, causée par les dépréciations sur sa participation dans le premier constructeur automobile d'Europe.

    "Nous examinons en permanence les opportunités d'investissement prometteuses, à la fois dans le segment du portefeuille et pour de nouveaux investissements de base potentiels," a déclaré Lutz Meschke, membre du conseil d'administration en charge de la gestion des investissements et ancien directeur financier de Porsche AG. "Nous avons également la capacité financière de réaliser des investissements plus importants".

    La holding, contrôlée par les familles Porsche et Piech, a déclaré que les programmes de réduction des coûts en cours chez Volkswagen et Porsche avaient un potentiel important pour renforcer la rentabilité, mais que les entreprises devaient se concentrer sur une "mise en œuvre rigoureuse."

  • France: la confiance des ménages recule légèrement en mars

    La confiance des ménages en France a légèrement reculé en mars, montre l'enquête mensuelle de conjoncture publiée par l'Insee. L'indicateur qui la synthétise a diminué à 92 ​​​​​​​après 93 points en février, alors que les économistes interrogés par Reuters tablaient sur une légère hausse à 94.

  • Les principales hausses/baisses en Europe

  • Les principales valeurs à suivre en Europe

    * MFE-MEDIAFOREUROPE, le groupe de télévision contrôlé par la famille de Silvio Berlusconi, a convoqué mercredi une réunion de son conseil d'administration pour examiner une éventuelle offre d'achat pour son rival allemand ProSiebenSat.1, ont déclaré à Reuters trois sources au fait du dossier.

    * SANOFI a déclaré mercredi que la FDA avait accordé une procédure accélérée au candidat-vaccin contre les infections à chlamydia.

    * FNAC DARTY a annoncé mardi le succès de son offre d'obligations à échéance 2032 d'un montant de 300 millions d'euros.

    * PORSCHE SE, le principal actionnaire de VOLKSWAGEN, a annoncé mercredi prévoir d'accroître ses investissements et diversifier ses participations, après avoir fait état d'une perte après impôts de 20 milliards d'euros, causée par les dépréciations sur sa participation dans le premier constructeur automobile d'Europe.

    * PRYSMIAN - Le fabricant de câbles a prévu mercredi que son bénéfice de base atteindrait jusqu'à 3,15 milliards d'euros au cours des trois prochaines années, soit une hausse de 64% par rapport à 2024, soutenu notamment par l'acquisition du fabricant américain d'appareils de connectivité Channell. Prysmian a annoncé mardi le rachat de Channell Commercial pour un montant pouvant atteindre 1,15 milliard de dollars.

    * UBS veut éviter un durcissement de la réglementation à son égard et compte proposer de limiter la taille de sa banque d'investissement et de détenir plus de capital, ont déclaré des sources au fait des discussions.

  • | OPENING BELL |

    DAX +0,39%

    FTSE 100 +0,34%

    AEX +0,22%

    CAC 40 +0,16%

    BEL 20 -0,14%

  • Tessenderlo propose un dividende stable malgré des résultats en forte baisse

    Le groupe chimique Tessenderlo   a fait état d'une baisse de 9,6% de son chiffre d'affaires en 2024, à 2,6 milliard d'euros. Son ebitda ajusté a chuté de 16,7% à 265,6 millions d'euros, tandis que son ebit ajusté a fondu de 46,8% à 63,8 millions d'euros.

    Au final, la société a enregistré un bénéfice de 44 millions d'euros en 2024, contre 114,4 millions un an auparavant (-61,5%). Elle proposera toutefois un dividende stable de 0,75 euro brut par action.

    Côté perspectives, Tessenderlo s'attend à un niveau élevé d'incertitude économique et géopolitique en 2025. Il prévoit que son ebitda ajusté de 2025 se situe entre celui de 2024 et celui de 2023 (318,7 millions d'euros). "Le groupe tient à souligner qu'il opère actuellement dans un environnement volatil en termes de géopolitique, de conditions économiques et financières et de santé." Lire le communiqué

  • Un "oui, mais" de la FDA à Nyxoah pour son Genio

    Une bonne nouvelle pour Nyxoah  , mais pas aussi bonne que l’on pouvait l’espérer. On attendait pour le premier trimestre de cette année, après un premier report, une décision de la FDA sur le Genio, un appareil développé et déjà commercialisé dans certains pays contre l’apnée du sommeil.

    Pourrait-il entrer sur le marché américain, véritable "game changer" pour la société? La réponse vient de tomber. L’agence de régulation de l’alimentation et des médicaments a envoyé une lettre d'approuvabilité concernant la demande d'autorisation préalable à la mise sur le marché de la société pour le système Genio.

    Ce document signifie que la demande de Nyxoah pour la commercialisation du dispositif aux États-Unis répond en grande partie aux exigences de la loi fédérale sur les aliments, les médicaments et les cosmétiques, signale la medtech wallonne. Toutefois, la FDA approuvera la demande sous réserve de l'achèvement satisfaisant d'un examen des installations de fabrication, des méthodes et des contrôles.

  • Royaume-Uni: l'inflation tombe à 2,8% en février

    L'inflation britannique a ralenti plus que prévu en février, à 2,8% sur un an, montrent les données publiées par l'Office national de la statistique (ONS). Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur une hausse de 2,9% des prix à la consommation le mois dernier après 3,0% en janvier.

    En rythme mensuel, l'inflation a avancé de 0,4% en février après -0,1% en janvier, contre un consensus de 0,5%.

    L'inflation sous-jacente, qui ne prend pas en compte les éléments les plus volatils du panier de consommation, est ressortie à +3,5% sur un an et +0,4% sur un mois contre respectivement +3,7% et -0,4% en janvier. Le consensus était respectivement de +3,6% et +0,5%.

  • Le point sur les marchés avant l'ouverture

    Les principales bourses européennes sont vues sans direction à l'ouverture, la prudence l'emportant après les dernières déclarations de Donald Trump qui ont fait espérer une politique commerciale américaine plus flexible.

    → Les contrats à terme suggèrent une ouverture en érosion de 0,01% pour le CAC 40 parisien, contre un repli de 0,03% pour le FTSE à Londres, une poussée de 0,05% pour le Dax à Francfort, et un Stoxx 600 stable.

    Lundi, le président américain a laissé entendre que certains des droits de douane qu'il projette de mettre en place pourraient être reportés et que certains pays pourraient obtenir des exemptions, des déclarations qui ajoutent à la forte incertitude prévalant sur les marchés. De fait, l'attention des investisseurs est tournée vers le 2 avril, le "Jour de la libération" selon Donald Trump, à partir duquel le Président américain a promis l'entrée en vigueur de divers droits de douane dans certains secteurs économiques comme l'automobile, la pharmacie ou les semi-conducteurs ou contre certains pays.

    "Ces derniers jours, sûrement dans le but de rassurer les marchés, (l')équipe (de Donald Trump) n’a cessé de répéter que l’ampleur des droits de douane devrait être moindre qu’anticipé et que ceux-ci seraient plus ciblés. À ce stade, il est difficile de se prononcer, d’autant plus que les mêmes conseillers du Président comptent sur des centaines de milliards de recettes pour l’État sur les années à venir", constatent les stratégistes de LBPAM. "Pour le marché, avoir plus de clarté sera très important étant donné la volatilité induite par les mesures erratiques prises par Donald Trump".

  • Onward Medical franchit une nouvelle étape pour sa sonde ARC-IM

    La medtech Onward Medical   annonce la première implantation chez l'homme de sa sonde lombaire ARC-IM. Cette procédure importante a été réalisée le 17 mars 2025 par le Dr Jocelyne Bloch, chef du service de neurochirurgie du Centre hospitalier universitaire de Lausanne (CHUV) en Suisse.

    La nouvelle sonde lombaire ARC-IM est spécifiquement conçue pour être placée dans la région lombaire de la moelle épinière, l'emplacement optimal pour les thérapies visant à restaurer la station debout, la marche et la mobilité des membres inférieurs après une lésion médullaire. Elle sera utilisée dans le cadre d'études de faisabilité clinique en cours, avec ou sans interface cerveau-ordinateur implantée. Lire le communiqué

  • Elia lance son augmentation de capital pour un montant maximal de 1,35 milliard d'euros

    Le gestionnaire de réseau de transport d'électricité Elia   annonce le lancement d’une augmentation de capital pour un montant maximal de 1,349 milliard d'euros, par le biais de l’émission d’un maximum de 21.814.521 nouvelles actions ordinaires à un prix de 61,88 euros par action.

    Les détenteurs de droits de préférence ont le droit de souscrire aux nouvelles actions à raison de une nouvelle action pour quatre droits de préférence. La période de souscription démarrera ce jeudi 27 mars, et se terminera le 3 avril à la clôture des marchés. Les droits de préférence qui ne sont pas exercés durant la période de souscription des droits seront convertis en un nombre égal de scrips et seront mis en vente dans le cadre d’un placement privé à des investisseurs institutionnels.

    "Cette transaction soutiendra la croissance future du groupe. Les fonds levés par cette augmentation de capital avec droit préférentiel de souscription, ainsi que les 850 millions d'euros levés dans le cadre du placement privé récemment réalisé, permettront au groupe de bénéficier d'un apport important de capitaux qui répondra à ses besoins de financement. Cela nous permettra d'exécuter notre plan d'investissement", a commenté son PDG, Bernard Gustin, dans un communiqué.

    61,88
    euros par action
    Elia lance son augmentation de capital pour un montant maximal de 1,35 milliard d'euros, au prix de 61,88 euros par action.
  • Départ du directeur financier d'Avantium

    Plusieurs changements ont lieu à la tête du fabricant néerlandais de plastiques végétaux Avantium  . Le principal changement est que le directeur financier Boudewijn van Schaik quittera l'entreprise le 9 mai pour poursuivre sa carrière ailleurs. Son poste sera occupé ad interim par Bert Cornelese, qui était auparavant directeur financier chez Ten Cate et Continental Bakeries. Il assurera l'intérim jusqu'à la nomination d'un directeur financier permanent.

    Par ailleurs, Bram Hoffer a été nommé directeur des opérations (COO). Il était déjà consultant COO depuis décembre et est maintenant nommé à ce poste de manière permanente. M. Hoffer a travaillé chez BASF pendant plus de 20 ans à divers postes et possède donc une grande expérience dans le secteur chimique. Lire le communiqué

  • HSBC n'est plus à l'achat sur Ageas

    HSBC a abaissé sa recommandation pour Ageas   à "conserver" contre "acheter" auparavant.

    Son objectif de cours passe toutefois de 54 à 58 euros. Ce qui implique un potentiel de hausse de 2,3% par rapport au cours de clôture de mardi soir.

  • La BCE "hostile" à une dérégulation excessive des banques

    La Banque centrale européenne se montre réservée face aux dérégulations bancaires américaines et aux demandes similaires des banques européennes, censées améliorer leur compétitivité.

    "Il faut toujours aborder la réglementation bancaire avec prudence", a déclaré Patrick Montagner, membre du Conseil de surveillance prudentielle au sein de la BCE, dans un entretien à l'AFP. Car "le secteur bancaire est par nature un domaine qui peut générer beaucoup d'instabilité", souligne le haut responsable au sein du gendarme des quelques 110 plus grandes banques européennes, dont Deutsche Bank, BNP Paribas et UniCredit.

    "Si, pour les acteurs qui en font la demande, la simplification signifie la suppression de certaines règles au détriment de la résilience du système bancaire, cela ne correspond pas à notre approche", martèle l'ancien premier secrétaire général adjoint de l'ACPR, le surveillant français des banques et assurances. La BCE "sera hostile à ce type de simplification, mais in fine le législateur décidera".

    "La réglementation bancaire n'a jamais freiné la croissance économique des pays, contrairement aux crises bancaires"

    Patrick Montagner
    membre du Conseil de surveillance prudentielle au sein de la BCE
  • Morgan Stanley relève à nouveau ses objectifs pour les actions chinoises

    Les experts de Morgan Stanley ont relevé leurs perspectives pour les actions chinoises pour la deuxième fois en un peu plus d'un mois, citant la hausse des valorisations dans un contexte d'amélioration des perspectives de bénéfices.

    "Le MSCI China est enfin sur la bonne voie - il semble prêt à battre les bénéfices pour la première fois après 13 échecs trimestriels consécutifs, tandis que les réductions des estimations de bénéfices approchent de l'inflexion", ont-ils écrit dans une note datée de mardi. "La Chine mérite une valorisation équivalente à celle du MSCI EM, réduisant ainsi sa décote de longue date".

    L'indice MSCI China a progressé de 16% depuis le début de l'année, alors que l'indice mondial des actions a gagné environ 1%, ce qui montre que le marché est peut-être en train de sortir de la sous-performance qu'il connaît depuis des années par rapport à ses homologues mondiaux.

  • Ce qu'il faut retenir de la séance à Wall Street

    La Bourse de New York a fini en petite hausse mardi, les investisseurs restant perplexes face aux menaces et aux revirements de Donald Trump en matière de droits de douane, et à leurs conséquences sur l'économie américaine.

    L'indice Dow Jones a fini quasiment stable avec un modeste gain de 0,01%, ou 4,18 points, à 42.587,50 points. Le S&P-500, plus large et principale référence des investisseurs, a pris 9,08 points, soit 0,16%, à 5.776,65 points. Le Nasdaq Composite, à forte composante technologique, a plus franchement avancé, de 83,26 points (0,46%) à 18.271,855 points.

    • Tesla, qui a rebondi de 12% lundi après plusieurs semaines de difficultés, a encore pris 3,5% bien que le constructeur automobile ait vu ses ventes et sa part de marché continuer de reculer en février en Europe, sur un marché des véhicules électriques pourtant en progression.
    • Le groupe de médias de Donald Trump, Trump Media & Technology Group (TMTG) a bondi de 8,85% après l'annonce d'un accord avec la plateforme d'échange de cryptomonnaies Crypto.com pour lancer une série de produits financiers. Dans le cadre de cette collaboration, Trump Media, par l'intermédiaire de sa marque de technologie financière (fintech) Truth.Fi, proposera des fonds d'investissement et d'autres produits. 
    • Le groupe agroalimentaire McCormick (-0,14%), connu pour ses épices notamment sous la marque Ducros, a terminé dans le rouge à cause de résultats au premier trimestre globalement en deçà des attentes, avec un bénéfice net rapporté par action de 60 cents alors que les analystes tablaient sur 64 cents.
  • Good morning!

    Bonjour à toutes et tous! Bienvenue sur le "Market Live" de L'Echo pour cette édition du mercredi 26 mars 2025. Au menu: les investisseurs auront de rares indicateurs à se mettre sous la dent, comme l'inflation au Royaume-Uni. Côté entreprises, Sofina et Tessenderlo dévoileront leurs résultats annuels.

    ©AFP

Plus sur Les Marchés

Messages sponsorisés