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Résultats décevants pour Microsoft et Tesla, en ordre dispersé après bourse | Meta prévoit un chiffre d'affaires inférieur aux estimations

La Bourse de New York a terminé en baisse ce mercredi, peu surprise par la décision de la banque centrale américaine (Fed) de laisser ses taux inchangés, l'attention des investisseurs se portant désormais sur les résultats trimestriels des géants américains de la tech.
  • Le pétrole recule, entre hausse des stocks américains et droits de douane

    Les cours du pétrole ont reculé ce mercredi, affaiblis par un rebond des stocks américains de brut et par les nouvelles évolutions autour de l'instauration de droits de douane aux Etats-Unis.

    Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, a baissé de 1,17% à 76,58 dollars. Le cours de son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, a perdu 1,56% à 72,62 dollars.

  • Meta prévoit un chiffre d'affaires inférieur aux estimations

    Meta Platforms

    a prévu un chiffre d'affaires pour le premier trimestre inférieur aux estimations de Wall Street ce mercredi, signalant que ses paris sur des outils coûteux alimentés par l'intelligence artificielle avaient du mal à attirer des dollars supplémentaires pour la publicité numérique sur ses plateformes de médias sociaux.

    La société prévoit un chiffre d'affaires trimestriel compris entre 39,5 et 41,8 milliards de dollars, contre une estimation moyenne des analystes de 41,72 milliards de dollars, selon les données compilées par LSEG. Le ralentissement des ventes de publicité numérique chez Meta, qui représente la majeure partie de ses revenus, laisse présager un affaiblissement possible de l'ensemble du secteur, alors que les marques se préparent aux politiques américaines proposées aux États-Unis, qui pourraient déstabiliser l'économie mondiale.

    L'échec soulève de nouvelles questions en matière de dépenses pour Meta, qui compte sur son activité principale de publicité sur les médias sociaux pour couvrir les coûts associés à ses ambitions en matière d'IA et à ses investissements dans les technologies "métaverses" telles que les lunettes intelligentes et les systèmes de réalité augmentée.

  • Tesla déçoit sur sa marge bénéficiaire

    Tesla

    n'a pas atteint les estimations des analystes pour la marge bénéficiaire brute au quatrième trimestre, alors que le constructeur de véhicules électriques a mis en place des offres de financement et des remises pour stimuler la demande de sa gamme vieillissante. Les actions du constructeur automobile basé à Austin, au Texas, ont chuté de 4% avant de se reprendre et d'avancer de 1% dans les échanges après la clôture. 

    Tesla a utilisé des options de financement plus abordables pour stimuler la demande, une stratégie qui, selon les analystes, érodera progressivement les marges bénéficiaires de l'automobile au cours des prochains trimestres, à mesure que l'entreprise absorbera l'impact des taux d'intérêt élevés. Les livraisons annuelles du pionnier des véhicules électriques ont chuté pour la première fois l'année dernière, en raison de la hausse des coûts d'emprunt et d'une concurrence intense. 

    Des rivaux tels que le Chinois BYD, ainsi que les constructeurs européens BMW et Volkswagen, ont lancé de nouveaux modèles moins chers pour s'emparer de parts de marché.

  • Résultats en demi-teinte pour Microsoft

    Si le chiffre d'affaires de Microsoft

    dépasse les estimations de Wall Street, ses revenus du cloud ratent le consensus. L'entreprise fait, en effet, état d'une croissance plus lente que prévu de sa cruciale activité "Azure". Celle-ci a enregistré une croissance des revenus de 31% au cours du trimestre, manquant les estimations de Visible Alpha, qui prévoyait une hausse de 31,8 %.

    L'unité "Intelligent Cloud" de l'entreprise, qui comprend la plateforme Azure, a vu son chiffre d'affaires atteindre 25,54 milliards de dollars, soit moins que les 25,76 milliards de dollars attendus. Microsoft a vu son chiffre d'affaires augmenter de 12% pour atteindre 69,6 milliards de dollars au cours du deuxième trimestre fiscal clos en décembre. Les analystes tablaient, eux, sur 68,78 milliards de dollars.

    L'action a baissé de 4% dans la foulée de l'annonce des résultats. Microsoft, dont le siège se trouve à Redmond, dans l'État de Washington, a déclaré un bénéfice de 3,23 dollars par action, dépassant les attentes de 3,11 dollars par action.

  • Wall Street termine en repli après la Fed

    La Bourse de New York a clôturé en baisse, les investisseurs digérant les annonces de la Réserve fédérale américaine (Fed) qui a maintenu ses taux inchangés face à une inflation persistante. Le Dow Jones a cédé 0,31% à 44.713,52 points. Le S&P 500 a perdu 0,47% à 6.039,31 points. Le Nasdaq a reculé de son côté de 0,51% à 19.632,323 points.

    La banque centrale américaine a maintenu l'objectif des "fed funds" dans la fourchette de 4,25%-4,5%, une décision bien anticipée par les marchés et les économistes. "La perspective de la Fed sur l'inflation a changé: auparavant vue comme se rapprochant de l'objectif, elle persiste maintenant comme une préoccupation", a commenté Florian Ielpo, responsable de la recherche macro chez Lombard Odier IM.

    Or, "l'économie américaine se porte bien, ce qui rend difficile un retour rapide de l'inflation à 2%", a ajouté l'économiste. La séance a par ailleurs été marquée par une volatilité importante des valeurs technologiques, Nvidia terminant en repli de 4%. Selon Bloomberg, l'administration du président américain Donald Trump pourrait imposer davantage de restrictions aux ventes de semi-conducteurs du groupe en Chine.

  • Les marchés US terminent dans le rouge

    Le Dow Jones a perdu 0,31% à 44.713,52 points.

    Le Nasdaq a cédé 0,51% à 19.632,32 points.

    Le S&P 500 a lâché 0,47% à 6.039,31 points.

  • Le point de la situation à Wall Street

    Le président de la Fed Jerome Powell n'a rien dit de détonant durant sa conférence de presse, laissant les investisseurs sur leur faim quant à la trajectoire future de ses taux.

    Les taux obligataires se sont un peu appréciés avant de battre en retraite et de se stabiliser en légère hausse, tandis que le dollar a abandonné ses gains pour revenir vers l'équilibre.

    Du côté des marchés d'actions, les indices à Wall Street ont quelque peu réduit leurs pertes, bien qu'ils restent ancrés en territoire négatif.

  • Lufthansa signe un accord pour acquérir jusqu'à 10% du capital de la compagnie lettone AirBaltic

    Lufthansa a déclaré ce mercredi qu'elle avait accepté de prendre une participation de 10% dans la compagnie aérienne lettone AirBaltic, alors que la compagnie aérienne allemande cherche à renforcer son réseau international.

    La participation sera émise sous la forme d'actions convertibles à un prix de souscription de 14 millions d'euros, mais la taille de la participation pourrait être modifiée en fonction du prix de l'introduction en bourse d'AirBaltic.

  • Wall Street limite ses pertes

    Le Dow Jones ne lâche plus que 0,38%, le Nasdaq 0,78% et le S&P 500 0,60%.

  • Frontier Airlines propose une fusion à Spirit Airlines

    La compagnie aérienne américaine à bas coûts Spirit Airlines , qui a déposé le bilan en novembre, s'envole de plus de 27% après que sa concurrente Frontier Airlines (+4,63%) a annoncé lui avoir de nouveau proposé une fusion. 

  • La Fed n'a pas besoin "d'agir dans la précipitation" et baisser davantage ses taux, juge Powell

    La banque centrale américaine (Fed) n'a pas besoin "d'agir dans la précipitation" et d'abaisser davantage ses taux, alors que l'économie américaine, et tout particulièrement le marché de l'emploi américain, reste solide, a estimé ce mercredi son président Jerome Powell en conférence de presse. "Nous n'avons pas besoin d'agir dans la précipitation pour adapter notre politique" monétaire, a déclaré M. Powell.

    La Fed "attendra et étudiera" les effets des politiques menées par le président Donald Trump avant de déterminer quels seront les mouvements à venir les plus pertinents concernant ses taux d'intérêt, a également assuré le président de l'institution. "Dans la situation actuelle, il y a sans doute un niveau d'incertitude plus élevé à cause des changements politiques importants dans plusieurs domaines: les droits de douane, l'immigration, la politique budgétaire et la régulation. Cela ajoute de l'incertitude. Nous attendons et étudierons comment nous y adapter", a déclaré Jerome Powell.

  • Revoir la conférence de presse de Jerome Powell

    FOMC Press Conference January 29, 2025
  • La Réserve fédérale marque une première pause

    Après trois assouplissements monétaires d'affilée, la Fed a décidé de laisser les taux d'intérêt directeurs des États-Unis inchangés, entre 4,25% et 4,5%.

  • Wall Street cède du terrain

    Le Dow Jones perd désormais 0,40%, le Nasdaq 1% et le S&P 500 0,71%.

  • La Fed laisse ses taux inchangés devant un marché du travail "solide"

    La Réserve fédérale américaine (Fed) laisse ses taux inchangés, conformément aux attentes des marchés, et en dépit des pressions du président Donald Trump pour qu'ils baissent "immédiatement".

    Pour sa première décision sous le nouveau mandat de Donald Trump, la banque centrale américaine a décidé à l'unanimité de maintenir ses taux d'intérêt dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%, estimant que le marché du travail se montrait "solide", tandis que l'inflation restait "quelque peu élevée".

  • Wall Street dans le rouge avant la Fed

    Le Dow Jones lâche 0,12%, le Nasdaq 0,81% et le S&P 500 0,47%.

  • Le pétrole limite légèrement ses pertes

    Le pétrole recule, les marchés s'inquiétant des répercussions d'une guerre commerciale sur l'équilibre entre offre et demande de brut.

    Le Brent recule de 0,34% à 77,23 dollars le baril, le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) s'affaiblit de 0,62% à 73,31 dollars.

  • La Banque nationale tchèque pourrait investir massivement dans le bitcoin

    Dans une interview au FT, le gouverneur de la Banque nationale tchèque a détaillé son intention de détenir 5% de ses réserves en bitcoin. Les banques du pays, dont la plus grande, ČSOB (filiale de KBC), se retrouveraient indirectement exposées à la crypto.

    Notre article la Banque nationale tchèque qui veut investir dans le bitcoin

  • Les taux restent stables

    Les rendements varient peu avant les prochaines décisions de politique monétaire de la BCE et de la Fed. Le rendement du dix ans allemand a pris 1,1 point de base à 2,572%, celui du taux à deux ans est demeuré stable à 2,274%. 

    À l'heure de la clôture en Europe, le rendement du Treasury à dix ans ne varie pas à 4,5445%, tandis que le rendement du titre à deux ans progresse de 1 point de base à 4,2135%.

  • Peu de variations des devises

    Les changes varient peu avant une salve de décisions de banques centrales.

    Le dollar gagne 0,08% face à un panier de devises de référence, l'euro s'érode de 0,12% à 1,0416 dollar, et la livre sterling perd 0,09% à 1,243 dollar.

  • Hiroki Totoki, le CEO qui a Sony dans la peau

    À 60 ans, Hiroki Totoki va reprendre en avril prochain la direction de Sony. Après avoir passé toute sa carrière au sein de la société, il connaît bien la maison. Son attention sera portée sur le segment Interactive Entertainment, devenu crucial pour Sony.

    Notre portrait de Hiroki Totoki

     

  • Quelques valeurs dans l'actu

    • ASML a grimpé de 5,8% après ses résultats. L'indice technologique en Europe a avancé de 2,5%.
    • Schneider Electric a progressé de 4,5%, les inquiétudes autour d'une moindre demande en énergie liée à des modèles d'IA plus performants s'estompant.
    • Le luxe a reculé en Europe après les résultats au quatrième trimestre de LVMH. Le groupe a reculé de 5,2%, Kering de 5,9% et Dior de 5,1%. L'indice sectoriel a cédé 0,75%.
    • Rémy Cointreau a dégringolé de 6,9% après avoir dit être plus pessimiste sur ses prévisions de ventes annuelles, entraînant dans sa chute Diageo (-2,7%) et le secteur européen des boissons et de l'alimentation (-0,8%).
    • Logitech a terminé en hausse de 7,6%, après avoir publié des résultats meilleurs qu'attendu au quatrième trimestre.
    • AkzoNobel a perdu 5,37%, le fabricant de peintures ayant annoncé anticiper un bénéfice d'exploitation pour 2025 inférieur au consensus.
    • Volvo a avancé de 7,72%, le constructeur de poids lourds ayant fait état d'une forte hausse de ses commandes au quatrième trimestre.
  • L'Europe termine majoritairement en hausse avant la Fed, soutenue par la tech

    Les bourses européennes ont terminé pour la plupart dans le vert, la technologie retrouvant les faveurs des investisseurs après son recul en début de semaine, tandis que les opérateurs se préparent aux réunions de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) et de la Banque centrale européenne (BCE). À Paris, le CAC 40 a abandonné 0,32% à 7.872,48 points, tandis que le Dax allemand s'est hissé de 0,9% et le Footsie britannique s'est renforcé de 0,28%. L'indice EuroStoxx 50 a terminé la séance sur une hausse de 0,61%, tandis que le FTSEurofirst 300 inscrivait un gain de 0,51% et que le Stoxx 600 prenait 0,47%.

    Une salve de résultats a animé les indices européens, dont ceux d'ASML et de LVMH. Le fabricant de machines lithographiques a fait état de prises de commandes nettement supérieures aux attentes au titre du quatrième trimestre en raison de la forte demande dans l'intelligence artificielle (IA), rassurant les investisseurs. Les inquiétudes liées aux annonces de la start-up chinoise DeepSeek se sont par ailleurs un peu estompées, ce alors que les chiffres de Microsoft, Meta et Tesla sont attendus après la clôture de Wall Street.

    Les chiffres de LVMH ont en revanche déçu, pesant sur le secteur du luxe et l'indice français. Les opérateurs se préparent également aux annonces de la Fed et de la BCE, attendues respectivement ce mercredi à 20h et ce jeudi à 14h15. La Fed devrait maintenir ses taux à leurs niveaux actuels, mais les observateurs seront attentifs aux commentaires de l'institution sur l'impact des politiques de Donald Trump. La BCE devrait quant à elle baisser ses taux de 25 points de base, la faiblesse de l'activité européenne et le recul de l'inflation plaidant pour un assouplissement plus marqué de sa politique monétaire.

  • Le Bel 20 termine à l'équilibre

    L'indice phare de la Bourse de Bruxelles a terminé à l'équilibre (-0,03%) à 4.299,86 points. Il a été freiné par Elia

    , Galapagos et Aedifica qui ont perdu entre 2,1 et 2,8%.

    À l'inverse, argenx

    a pris 1,28% et Ageas 0,98%.

  • Europe | Closing Bell

    Bel 20: -0,03%

    FTSE 100: +0,25%

    DAX: +0,90%

    CAC 40: -0,40%

  • Le pétrole recule

    L'imminence probable de droits de douane aux Etats-Unis fait tomber les cours du pétrole ce mercredi et prolonge le mouvement de baisse entamé depuis l'investiture de Donald Trump à la Maison Blanche.

    Le baril de WTI américain perd 0,81% à 73,17 dollars et celui de Brent de la mer du Nord recule de 0,68% à 76,96 dollars.

  • La tech monte en Europe

    Aux Pays-Bas, le géant des équipements pour l'industrie des semi-conducteurs ASML a publié un chiffre d'affaires de 28,3 milliards d'euros en 2024, plus que sa prévision de 28 milliards, et légèrement au-dessus des 27,6 milliards d'euros enregistrés l'année précédente. Son titre bondit de 7,33% à Amsterdam, entraînant avec lui son compatriote ASM (+5,01%).

    De leur côté, STMicroelectronics (+0,53%) et Soitec (+4,10%) grimpent à Paris.

  • LVMH dévisse, le secteur du luxe sanctionné

    En Europe, le secteur du luxe est entraîné à la baisse par les résultats jugés décevants du plus gros acteur du secteur, le français LVMH. Première capitalisation en Europe, LVMH a fait état d'un recul de son bénéfice net de 17%, à 12,55 milliards d'euros en 2024. Son chiffre d'affaires est en repli de 2% à 84,7 milliards d'euros. Il recule de 5,68%. Kering lâche 4,80%. Christian Dior cède 5,35%, et le groupe de cosmétiques L'Oréal 2,76%.

    Après avoir également reculé à l'ouverture, Hermès parvient à reprendre des couleurs à la mi-séance (+0,41%). Ces résultats mettent un coup d'arrêt à la vague d'optimisme suscité par les résultats meilleurs qu'attendu du britannique Burberry (+0,31% à Londres) et du suisse Richemont (+1,71% à Zurich), alors que le luxe fait face depuis plusieurs années à demande morose en Chine, un marché crucial pour ce secteur.

  • Les taux stables

    Le taux d'intérêt à dix ans américain atteint 4,53%, comme hier en clôture. Sur deux ans, il reste stable aussi, à 4,20%.

    En Europe, son équivalent allemand, référence, atteint 2,55%, contre 2,56% hier.

  • Les regards des investisseurs tournés vers la banque centrale US

    Les bourses mondiales restent prudentes, au milieu d'une semaine dense en événements, entre décisions monétaires de banques centrales et salve de résultats d'entreprises, dont ceux des méga-capitalisations américaines du secteur technologique, comme Microsoft. À Wall Street, le Nasdaq lâche 0,58%, le S&P 500 0,25%, tandis que le Dow Jones oscille autour de son point d'équilibre (+0,08%). En Europe, Francfort prend 0,94%, Milan 0,53% et Londres 0,49%. Seule Paris recule de 0,38%, freinée par le net recul de son secteur du luxe après les résultats de LVMH.

    Les investisseurs sont dans l'attente de la prochaine communication de la banque centrale américaine ce mercredi. "Lors de cette réunion, les membres du comité de la Fed devraient laisser les taux directeurs inchangés en raison d'une économie américaine résiliente et d'une inflation encore supérieure, marquant ainsi une pause dans la politique d'assouplissement", commente Jean-Patrice Prudhomme, directeur de la gestion de Milleis Banque Privée.

    "La mise en place du programme de Donald Trump, considéré comme inflationniste, pourrait rendre plus incertaine la trajectoire de baisse des taux directeurs" sur l'année, a-t-il ajouté. Dans ce contexte, "ce que dira Jerome Powell", le président de la puissante institution monétaire américaine, "importera davantage que ce que la Fed annoncera", a estimé Ipek Ozkardeskaya, analyste pour Swissquote Bank. 

  • Les valeurs liées à l'IA en ordre dispersé

    Les valeurs liées à l'intelligence artificielle sont volatiles, après la forte chute de lundi due aux annonces de la start-up chinoise DeepSeek, alors que les solides résultats du groupe néerlandais ASML

    ont rassuré sur les perspectives des valeurs liées au secteur.  

    Nvidia

    perd 2,27%, Micron Technology gagne 1,45% et Lam Research s'adjuge 0,83%.

  • Starbucks fait mieux que prévu

    Starbucks

     avance de 5,84% après une baisse moins marquée que prévu de ses ventes.

  • T-Mobile: un chiffre d'affaires au-delà des attentes

    T-Mobile

    gagne 6,20% après avoir dévoilé un chiffre d'affaires supérieur aux attentes au quatrième trimestre 2024.

  • Microsoft, Meta et Tesla reculent avant leurs résultats

    La saison des résultats s'accélère avec ceux de Microsoft

    Meta  et Tesla  ce soir après la clôture.

  • Wall Street sans direction avant la Fed

    La Bourse de New York a ouvert en ordre dispersé avant la décision de politique monétaire de la Fed attendue au cours de la séance. Le Dow Jones prend 0,12% à 44.887,66 points et le S&P 500 recule de 0,21% à 6.055,09 points. Le Nasdaq cède 0,25% à 19.684,909 points.

    La Réserve fédérale américaine (Fed) doit rendre sa première décision de politique monétaire en 2025 à 20h et devrait garder ses taux inchangés - au contraire de la Banque centrale européenne (BCE) qui devrait baisser les siens jeudi.

  • Les marchés US ouvrent en ordre dispersé

    Le Dow Jones avance de 0,11%, tandis que le Nasdaq cède 0,39% et le S&P 500 0,23%.

  • Microsoft, Meta et Tesla... Les valeurs à suivre à Wall Street

    Quelques valeurs à suivre à Wall Street.

    > Applied Materials, Micron Technology, Lam Research et KLA Corp avancent chacun de près de 4% en avant-bourse, dans le sillage d'ASML.

    > NVIDIA est dans le vert en avant-bourse après un rebond de près de 9% mardi. Le spécialiste des semi-conducteurs avait plongé de près de 17% lundi à la suite de la tempête déclenchée par la montée en puissance du modèle d'intelligence artificielle de la start-up chinoise DeepSeek.

    > MICROSOFT et OpenAI cherchent à déterminer si les données issues de la technologie développée par le fabricant de ChatGPT ont été obtenues de manière non autorisée par un groupe lié à la start-up chinoise d'intelligence artificielle DeepSeek, a rapporté mardi l'agence Bloomberg.

    > ALIBABA a dévoilé mercredi une nouvelle version de son modèle d'intelligence artificielle (IA) Qwen 2.5 qui, selon le groupe technologique chinois, surpasse DeepSeek-V3. Le titre Alibaba gagne 2,7% en avant-bourse.

    T-MOBILE gagne 8,3% avant l'ouverture, l'opérateur de téléphonie mobile ayant dévoilé un chiffre d'affaires supérieur aux attentes au quatrième trimestre 2024.

    > Microsoft, Meta et Tesla, trois entreprises phares américaines du groupe des "Sept Magnifiques" doivent publier leurs comptes trimestriels après la clôture de Wall Street. 

    Si les bénéfices des entreprises technologiques américaines sont décevants, cela pourrait entraîner davantage de prises de bénéfices sur les actions et des achats de valeurs refuge comme les bons du Trésor et les Bunds, comme nous l'avons vu au début de la semaine.

    Kenneth Broux
    Responsable de la recherche sur les devises et les taux chez Société Générale
  • Wall Street vue dans le vert avant la Fed, la tech en soutien en Europe

    Wall Street est attendue en hausse, tandis que les bourses européennes, hormis Paris, sont également dans le vert, tirées par le compartiment technologique après les solides résultats du groupe néerlandais ASML.

    Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street pratiquement stable pour le Dow Jones, en progression de 0,09% pour le Standard & Poor's 500 et de 0,36% pour le Nasdaq.

    À Paris, le CAC 40 perd 0,51%, plombé par le secteur du luxe à la suite des résultats trimestriels de LVMH, jugés décevants. À Francfort, le Dax, plus riche en valeurs technologiques que la place parisienne, avance de 0,60%, après avoir inscrit un record à 21.616,46 points. À Londres, le FTSE prend 0,30%.

    L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 de la zone euro grimpe de 0,57%. Le Stoxx 600, qui a touché un niveau sans précédent à 535,45 points, progresse de 0,69%.

    Passé la séance de vente panique de lundi, suite à la présentation par la start-up chinoise DeepSeek d'un modèle d'intelligence artificielle (IA) moins onéreux et néanmoins performant et susceptible de remettre en cause l'hégémonie des géants américains du secteur, les investisseurs continuent de revenir prudemment vers les actifs risqués.

    Les bénéfices dégagés par ASML ont outre rassuré les investisseurs sur le fait que les perspectives des puces destinées à l'IA étaient toujours solides.

    Aujourd'hui, on voit qu'au moins ASML profite encore de la demande du secteur des puces. Il semble que pour l'instant, les craintes concernant l'ensemble de l'IA et la chaîne d'approvisionnement de l'IA ont été exagérées.

    Teeuwe Mevissen
    Economiste marchés financiers chez Rabobank

    Outre la "tech", l'attention des investisseurs est également centrée sur les banques centrales, alors que la Riksbank en Suède a ouvert le bal de la semaine en abaissant mercredi son principal taux directeur d'un quart de point, à 2,25%, afin de stimuler une croissance économique atone.

    La Banque du Canada (BoC) doit rendre sa décision de politique monétaire à 15h45, avant celle de la Réserve fédérale américaine (Fed) à 20h et celle de la Banque centrale européenne (BCE) jeudi.

  • Le dollar ferme avant un possible statu quo de la Fed

    Le dollar s'affiche en petite hausse mercredi, porté par les perspectives de droits de douane et les anticipations du marché que la Réserve fédérale (Fed) marque une pause dans son cycle de baisses de taux plus tard dans la séance.

    La devise américaine gagne 0,27% par rapport à l'euro, à 1,0404 dollar, et elle avance de 0,16% vis-à-vis de la livre, à 1,2426 dollar. 

  • Citi : "DeepSeek ou l'occasion de redécouvrir les actions européennes"

    Beata Manthey, stratège chez la société de courtage Citi, voit la vague de ventes des Big Tech (américaines) comme une nouvelle raison pour les investisseurs d'accorder plus d'attention au marché boursier européen, friand de technologie.

    L’exceptionnalisme américain a été un facteur clé dans la reprise des marchés boursiers au cours de l’année écoulée. C’est précisément pourquoi DeepSeek peut être un catalyseur pour la redécouverte des actions européennes.

    Beata Manthe
    Stratégiste chez Citi

    Manthey explique : "Premièrement, nous nous attendons à ce que la croissance des bénéfices devienne moins une denrée rare en 2025. Et à mesure que l'écart de dynamique des bénéfices entre les Magnificent 7 et le reste du monde se réduit, il y a moins de raisons de payer une prime élevée pour cette croissance rare. Et le thème de l'IA ne disparaîtra pas non plus, les développements récents soulèvent des doutes sur qui récoltera finalement les bénéfices de l'IA."

  • Goldman Sachs : "La vente massive de titres technologiques n'était pas un signal de marché baissier"

    La vente massive de titres technologiques sur les actions américaines au début de cette semaine n'était qu'un incident de parcours, compte tenu des perspectives positives pour l'économie, selon les stratèges de Goldman Sachs.

    Le choc des investisseurs face à l'adoption rapide du modèle d'IA moins cher de la start-up chinoise DeepSeek a effacé près de 1.000 milliards de dollars de la valeur du Nasdaq 100 lundi.

    Cette chute n'est pas le signe avant-coureur d'une baisse soutenue des actions, a écrit l'équipe de Goldman, dirigée par Peter Oppenheimer, dans une note.

    "La plupart des marchés baissiers sont déclenchés par des attentes de baisse des bénéfices alimentées par des craintes de récession", ce qui a une faible probabilité de se produire dans les 12 prochains mois, ont déclaré les stratèges.

  • Le CEO d'ASML sur DeepSeek: "Toute réduction des coûts est une bonne nouvelle pour ASML"

    Lors de la conférence téléphonique, le CEO d'ASML

    , Christophe Fouquet, a été interrogé sur "l'éléphant dans la pièce", l'essor du modèle d'IA à faible coût DeepSeek, qui nécessiterait beaucoup moins d'investissements.

    Il estime que les bas coûts de la start-up chinoise d'intelligence artificielle DeepSeek représentent une "bonne nouvelle" pour le géant néerlandais.

    "Toute réduction des coûts est une bonne nouvelle pour ASML, car une réduction des coûts signifie que l'IA peut être utilisée dans un plus grand nombre d'applications. Plus d'applications signifie plus de puces", a déclaré Christophe Fouquet lors d'une conférence de presse.

    Le CEO a également prédit que d'autres acteurs comme DeepSeek secoueront le marché dans les mois et années à venir, au vu des énormes possibilités qu'offre le secteur. "La concurrence, en particulier dans le domaine des logiciels - car je pense que c'est là que le seuil d'accès est le plus bas - sera très forte", a-t-il ajouté. 

  • En direct: la conférence des analystes avec ASML

    La direction d'ASML

    fournit actuellement plus de précisions sur les chiffres solides du quatrième trimestre. Elle peut être suivie en direct.

    ASML - Résultats 2024
  • "Des nouvelles rassurantes concernant Onward"

    "Des nouvelles rassurantes, mais sans impact matériel sur nos estimations et notre dossier d'investissement." C'est ce que dit l'analyste David Seynnaeve de Degroof Petercam à propos de l'annonce d'Onward Medical

    selon laquelle son système ARC-EX est désormais disponible à l'achat auprès de deux grandes plateformes d'approvisionnement du gouvernement américain.

    "Cependant, la majorité des revenus d'ARC-EX proviendra des cliniques de réadaptation. N'oubliez pas non plus que la prochaine étape pour Onward est d'obtenir l'approbation pour l'utilisation à domicile d'ARC-EX aux États-Unis, qui est la principale source de revenus de l'entreprise. Cela est prévu pour le milieu du troisième trimestre 2025."

    L'analyste s'attend à ce qu'Onward génère un chiffre d'affaires d'environ 8 millions d'euros cette année.

    Seynnaeve maintient sa recommandation d'achat et son objectif de cours de 16,2 euros.

  • Boiler rooms: La FSMA met le public en garde contre Derwent Investment

    La FSMA met le public en garde contre Derwent Investment qui agit de manière irrégulière sur le territoire belge.

    Elle déconseille dès lors fortement de donner suite aux offres de services financiers émanant de Derwent Investments et d’effectuer tout versement sur un compte communiqué par cette société.

    En outre, selon les informations dont la FSMA dispose, il pourrait s’agir d’une fraude dite "boiler room".


  • La Banque de Suède baisse ses taux sur fond de recul de l'inflation

    La Banque de Suède réduit d'un quart de point de son taux directeur à 2,25% sur fond de recul de l'inflation.

    "Étant donné que le risque d'une inflation trop élevée est limité, et que l'activité économique est faible, il est approprié de réduire le taux directeur maintenant", indique la Riksbank dans un communiqué.

    La Banque de Suède a réduit son taux directeur de 1,75 point de pourcentage depuis mai pour tenter de relancer une activité économique atone. 

  • "Alibaba a développé un modèle d'IA surpassant DeepSeek-V3"

    L'entreprise technologique chinoise Alibaba a dévoilé mercredi une nouvelle version de son modèle d'intelligence artificielle (IA) Qwen 2.5 qui, affirme-t-elle, surpasserait DeepSeek-V3.

    Cette annonce, faite le jour du Nouvel An lunaire, une période habituellement marquée par les congés et les rassemblements familiaux en Chine, illustre la pression exercée par la startup chinoise DeepSeek.

    "Qwen 2.5-Max surpasse (...) presque à tous les niveaux GPT-4o, DeepSeek-V3 et Llama-3.1-405B", a dit l'unité cloud d'Alibaba sur son compte WeChat officiel, faisant référence aux modèles d'IA open-source les plus avancés d'OpenAI et de Meta.

  • ASML propulse l'indice Stoxx 600 à un record

    Les actions européennes ont atteint un niveau record ce mercredi matin, le fabricant de puces électroniques ASML ayant tiré les valeurs technologiques vers le haut après avoir annoncé de solides résultats trimestriels.

    L'indice paneuropéen STOXX 600 est en hausse de 0,44% à 533,92 points, après avoir atteint 534,17 points en séance, dépassant son record de clôture de la veille.

    Les actions d'ASML bondissent de 10,6% après que la société néerlandaise a annoncé des réservations (commandes) au quatrième trimestre meilleures que prévu de 7,088 milliards d'euros (7,39 milliards de dollars).

    Ses pairs ASM International, BE Semiconductor et Infineon gagnent entre 2,7% et 7,5%.

    La technologie est le secteur affichant la meilleure progression en Europe, avec une hausse de 4,5%.

    À l'opposé, LVMH chute de 5%, la croissance des ventes du groupe de luxe n'ayant pas impressionné les investisseurs, après une série de bons résultats de ses concurrents et de récentes hausses de prix.

    Les concurrents Kering et Christian Dior ont également reculé de 6% et 5%, respectivement.

    L'événement clé de la journée sera la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine, la banque centrale devant maintenir ses taux directeurs inchangés dans la fourchette de 4,25% à 4,50%.

  • Le fonds souverain norvégien a gagné 214 milliards d'euros en 2024

    Le fonds souverain de la Norvège, le plus gros au monde, a gagné 2.511 milliards de couronnes (214 milliards d'euros) l'an dernier, le plus gros rendement de son histoire en données brutes, tiré en grande partie par les valeurs tech, a-t-il annoncé mercredi.

    Le fonds a réalisé de très bons rendements en 2024, grâce à un marché boursier très dynamique. Les actions des entreprises technologiques américaines, en particulier, ont enregistré d'excellentes performances.

    Nicolai Tangen
    Chef du fonds souverain norvégien

    En pourcentage, son rendement s'est élevé à 13%, contribuant à porter sa valeur à 19.742 milliards de couronnes (1.678 milliards d'euros) à la fin de l'année.

    La hausse est principalement due aux placements en actions, qui représentaient 71,4% de son portefeuille et qui ont rapporté 18% sur l'année.

    17%
    Le fonds souverain norvégien exposé aux "Sept Magnifiques"
    Si le fonds est présent au capital de quelque 9.000 entreprises à travers le monde, ses parts dans les "Sept Magnifiques" représentent à elles seules 17% de ses placements boursiers.
  • Le luxe en fort recul après les résultats de LVMH

    Les poids lourds du luxe dévissent dans les premiers échanges mercredi sur la Bourse de Paris, après la publication de résultats annuels décevants publiés mardi soir par le géant du secteur LVMH, première capitalisation française.

    LVMH recule de 4,77% à 714,60 euros. Kering plonge de 6,26% à 244,00 euros et Hermès perd 0,56% à 2.647,00 euros. 

  • Pourquoi LVMH chute lourdement en bourse

    Le groupe de luxe LVMH recule nettement dans les premiers échanges à la bourse de Paris, malgré une hausse de ses ventes au quatrième trimestre, qui n'ont cependant pas impressionné les investisseurs au regard des résultats de ses concurrents.

    Le titre LVMH chute de 4,85% à 714,20 euros tandis qu'au même moment le Cac 40 recule de 0,42%.

    Son concurrent français Kering reculait de 6% dans son sillage et le suisse Richemont de 0,2%.

    Le géant français du luxe a fait état mardi d'une croissance organique de ses ventes sur la période octobre-décembre de 1% à 23,93 milliards d'euros. Les analystes anticipaient une baisse de 1,6%, selon un consensus Visible Alpha cité par Morgan Stanley.

    Voici quelques réactions d'analystes:

    - "Avec des concurrents dans le luxe (Richemont, Burberry, Cucinelli, Zegna) ayant fait état d'une amélioration significative de leurs ventes en glissement trimestriel et dépassant les attentes, la barre pour LVMH a indéniablement été relevée ces dernières semaines", commente Thomas Chauvet, analyste chez Citi. Les ventes meilleures que prévu du groupe et de la division Mode & Maroquinerie ne sont "probablement pas suffisantes pour qualifier cela de point d'inflexion", a-t-il ajouté.

    - Les analystes de JPMorgan considèrent que "le rythme d'accélération n'a pas été à la hauteur de celui observé chez les pairs jusqu'à présent, ni des attentes plus élevées de la part des acheteurs (...)".

    - De leur côté, les analystes de Bernstein retiennent "le bon début du mois de janvier et la nette progression chez Tiffany". Le PDG du groupe, Bernard Arnault, s'est dit mardi "très confiant" pour 2025.

  • ASML : +10,35%

    Le titre ASML bondit de plus de 10% dans les premiers échanges, à 713,50 euros (+10,35%).

  • |Opening bell|

    • Amsterdam: +0,03%
    • Bruxelles: +0,02%
    • Paris: -0,55%
    • Francfort: n.c.
    • LVMH: -4,2%
    • ASML : pas encore de cours formé
  • Volkswagen envisage d'implanter des sites de production aux États-Unis

    Le constructeur automobile allemand Volkswagen

    envisage d'implanter des sites de production aux États-Unis pour ses marques haut de gamme Audi et Porsche afin d'éviter les répercussions des menaces de droits de douane du président Donald Trump, rapporte mercredi le Handelsblatt.

    Le journal, citant plusieurs sources proches des délibérations, a déclaré que les deux marques de luxe étaient considérées comme particulièrement exposées à de nouvelles barrières commerciales américaines, car, contrairement à la marque phare VW, elles ne produisent actuellement pas aux États-Unis.

  • Vers une séance difficile pour LVMH ?

    Euronext calcule un cours théorique d'ouverture de 728,10 euros pour l'action LVMH

    , contre 750,60 euros à la clôture hier mardi.

  • ASML indiquée en forte hausse

    Le carnet d'ordres d'Euronext laisse entrevoir un cours d'ouverture théorique de 699 euros pour l'action ASML Holding

    , nettement supérieur au cours de clôture de 646,60 euros de mardi.

  • Akzo Nobel, Rémy Cointreau, Volvo... Les valeurs à suivre en Europe

    Au-delà d'ASML et de LVMH, voici quelques valeurs à suivre en Europe...

     RÉMY COINTREAU a dit mercredi s'attendre à une baisse organique de son chiffre d'affaires annuel dans le bas de la fourchette de ses prévisions, citant les incertitudes quant au redressement de ses ventes aux États-Unis et l'appauvrissement des conditions de marché en Chine.

    * AIR FRANCE-KLM étudie la possibilité d'une coopération sur les carburants durables avec des partenaires portugais avant la privatisation de la compagnie nationale portugaise TAP, a déclaré mardi un porte-parole de la compagnie aérienne.

    * Thales Alenia Space, co-entreprise de THALES et de LEONARDO, a signé un contrat avec l'Agence spatiale européenne (ESA) en vue de la fabrication d'un satellite chargé d'explorer la planète Vénus, a déclaré le groupe mardi.

    * RENAULT, VOLVO - Flexis, co-entreprise entre Renault, Volvo et CMA-CGM, a annoncé mardi la signature de lettres d'intention avec dix groupes européens de transport et de distribution intéressés par son nouveau fourgon 100% électrique.

     * VOLVO - Le constructeur suédois de poids lourds a fait état mercredi d'une baisse plus importante que prévu de son bénéfice d'exploitation au quatrième trimestre. Le groupe a cependant relevé le dividende versé aux actionnaires.

    * AKZONOBEL - Le fabricant des peintures Dulux a annoncé mercredi anticiper une hausse de 3% de son bénéfice d'exploitation pour 2025, un chiffre toutefois inférieur au consensus.

    * LONZA - Le sous-traitant suisse dans la fabrication de médicaments a publié mercredi une marge bénéficiaire annuelle en baisse, citant la perte en 2023 de l'activité d'ARNm liée au covid, une demande du marché plus faible pour les capsules et la faiblesse de son activité de biosciences.

    * NESTLÉ - Le groupe agroalimentaire suisse va investir un milliard de dollars au Mexique au cours des trois prochaines années pour stimuler la production de divers produits, a déclaré mardi la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum.

    * SANTANDER - La filiale britannique de la banque espagnole a indiqué mardi que le président du conseil d'administration de Santander UK, William Vereker, a fait part de son intention de se retirer dans le courant de l'année 2025.

    * SSAB - Le groupe suédois a publié mercredi un bénéfice d'exploitation au titre du quatrième trimestre meilleur que prévu, grâce à une demande résiliente pour son acier à haute résistance et d'autres produits haut de gamme, malgré des marchés européens et nord-américains globalement faibles.

    * SEB - La banque suédoise a publié mercredi un bénéfice net au titre du quatrième trimestre légèrement inférieur aux attentes du marché et a proposé un dividende global pour l'année inférieur au consensus.

  • Briefing d'avant-bourse

    Les bourses européennes sont attendues en hausse, alors que la Réserve fédérale américaine (Fed) doit rendre dans la soirée sa décision de politique monétaire avant celle de la Banque centrale européenne (BCE) jeudi.

    Les résultats d'entreprises devraient par ailleurs animer les échanges après la publication des solides résultats d'ASML et au lendemain de la publication des comptes financiers de LVMH, poids lourd du secteur du luxe. Ceux de Meta Platforms, Tesla et Microsoft sont prévus après la clôture de Wall Street.

    L'Euro Stoxx est donné en hausse de 0,9%. Le Dax à Francfort devrait progresser de 0,39% tandis que le FTSE 100 à Londres devrait grappiller 0,08%.

    Malgré le rebond de mardi, la tendance sur les marchés devrait rester fragile, les investisseurs continuant de réévaluer l'impact du modèle d'intelligence artificielle (IA) de la start-up chinoise DeepSeek, qui a semblé remettre en cause la valorisation et l'hégémonie des géants américains du secteur de l'IA avec la présentation d'un modèle à bas coût.

    L'attention se tourne par ailleurs désormais vers la Fed qui devrait laisser ses taux directeurs inchangés dans son communiqué de politique monétaire prévu à 20h. Avant la Fed, la Banque du Canada (BoC) rendra sa décision à 15h45. Ces annonces interviendront alors que, mardi, la Maison-Blanche a réaffirmé son intention d'imposer des droits de douane au Canada et au Mexique dès ce samedi, ce qui pourrait provoquer une guerre commerciale et raviver les pressions inflationnistes.

  • LVMH ralentit en 2024

    Le géant du luxe LVMH

    a connu, comme tout le secteur, une année 2024 chahutée, avec un recul de ses ventes et une baisse de son bénéfice. Toutefois, son PDG Bernard Arnault se veut confiant pour 2025, mais il dénonce la menace de surtaxe qui plane sur son groupe en France.

    "Une fois n'est pas coutume, je ne parlerai pas d'année record", a concédé le PDG du numéro un mondial du luxe en présentant les résultats de 2024: le bénéfice a plongé de 17%, à 12,55 milliards d'euros, et le chiffre d'affaires s'est replié de 2% à 84,7 milliards d'euros.

    Bernard Arnault a aussi dénoncé la surtaxe d'impôt sur les sociétés en préparation en France pour les plus grosses entreprises, estimant qu'il s'agit d'une "taxe sur le made in France" qui "pousse à la délocalisation". 

  • Les trois raisons de Berenberg pour "acheter" Ageas

    Dans un nouveau rapport, l'analyste de Berenberg, Michael Huttner, ne modifie en réalité pas sa recommandation (achat) ni son objectif de cours (58 euros) pour Ageas

    , mais il semble très positif.

    "Nous pensons qu’il y a trois raisons d’acheter Ageas", dit-il. Le premier est que l'action offre un rendement attractif de 8,7%. La deuxième est que l'entreprise a le potentiel de créer de la valeur à partir des transactions. Enfin, nous pensons qu'Ageas a le potentiel de bénéficier de la consolidation du marché.

    Nous pensons qu'il y a trois raisons d'acheter Ageas

    Michael Huttner
    Analyste de Berenberg
  • Le carnet de commandes d'ASML pulvérise les prévisions

    Après une nouvelle lourde sanction lundi, en réponse au succès de DeepSeek, un modèle d'IA chinois bon marché, les résultats du géant néerlandais des machines à puces étaient attendus avec une certaine inquiétude.

    ASML

    a rassuré le marché ce matin. Les commandes reçues se sont élevées à 7,09 milliards d'euros, alors que les analystes n'attendaient que 3,53 milliards d'euros, ce qui indique une demande exceptionnellement forte pour les machines à puces d'ASML.

    La croissance de l'intelligence artificielle est le principal moteur de croissance de notre industrie.

    Christophe Fouquet
    Directeur général d'ASML

    Les ventes trimestrielles ont également dépassé les prévisions. Le chiffre d'affaires s'est élevé à 9,26 milliards d'euros, soit légèrement supérieur aux 9,02 milliards d'euros attendus.

    La marge brute pour le premier trimestre 2025 est estimée à 52-53%, soit légèrement mieux que les 51,2% attendus. Cela signifie qu’ASML peut améliorer ses marges bénéficiaires malgré des conditions de marché difficiles.

    À plus long terme, ASML maintient son attente selon laquelle la marge brute se situera entre 51 et 53% en 2025, conformément à la prévision précédente de 52,1%. Les prévisions de chiffre d'affaires pour 2025 se situent désormais entre 30 et 35 milliards d'euros, contre une estimation précédente de 32,19 milliards d'euros.

    Notre vision à long terme reste très positive. Depuis novembre, on parle d’IA partout. Nous croyons sincèrement que l’IA apportera encore plus d’opportunités à l’industrie des semi-conducteurs.

    Christophe Fouquet
    PDG d'ASML

    Les résultats sont un coup de pouce pour les marchés boursiers européens. En réponse aux chiffres, les bourses européennes se dirigent vers une ouverture en vert brillant. L'Euro Stoxx 50, dans lequel ASML pèse lourd, devrait ouvrir en hausse de 1%.

  • Wall Street sous l'effet d'un rebond des "tech"

    La Bourse de New York a fini en hausse mardi, portée par le rebond des titres liés à l'intelligence artificielle (IA) et, plus largement, des grandes valeurs technologiques, alors que les investisseurs ont cherché à faire des affaires au lendemain des nettes pertes enregistrées par Wall Street.

    • L'indice Dow Jones a gagné 0,31%
    • Le S&P-500, plus large, a pris 0,92%
    • Le Nasdaq Composite a avancé de 2,03%

     Les principaux indices avaient chuté lundi après que la startup chinoise DeepSeek a présenté des modèles d'IA à bas coût décrits comme aussi efficaces, sinon meilleurs que ses rivaux. Cela a poussé les investisseurs à se détourner des grandes valeurs technologiques américaines.

    Nous avons eu le rebond typique que l'on attend après des informations qui ne sont pas très spécifiques, mais indiquent plutôt un changement potentiel à l'avenir. Une partie du marché de la 'tech', particulièrement autour de l'IA, était prêt pour une petite prise de bénéfices, et cette annonce a fourni une excuse. Aujourd'hui, nous avons vu les chasseurs de bonnes affaires revenir.

    Rick Meckler
    Dirigeant de Cherry Lane Investments

    Le secteur technologique a grimpé de 3,6%, sa plus forte progression depuis juillet dernier et la hausse la plus importante du jour parmi les secteurs majeurs du S&P-500.

    Par ailleurs, Boeing a connu une séance en dents de scie à la suite de l'annonce d'une perte annuelle sans précédent depuis 2020, finissant tout de même en hausse, de 1,5%.

    General Motors a chuté de 8,9% après ses résultats et prévisions, dans un contexte d'inquiétudes à propos des droits de douane que menace d'imposer le président américain Donald Trump, des tarifs à même d'affecter l'activité du groupe automobile.

  • Reprise timide de la Tech à Tokyo

    Bonjour! Bienvenue sur le "Market Live" de L'Echo, l'endroit idéal pour suivre "minute par minute" les principales tendances de l'actualité économique et financière de ce mercredi 29 janvier 2025.

    Les rares marchés asiatiques ouverts évoluent dans le vert, dans le sillage du rebond des valeurs technologiques à Wall Street, après le choc provoqué par le modèle chinois d'IA DeepSeek, alors qu'une bonne partie des bourses asiatiques est fermée en raison du Nouvel an lunaire.

    À la Bourse de Tokyo, l'indice vedette Nikkei gagne 0,57%, tandis que l'indice élargi Topix prend 0,49%. La Bourse de Sydney gagnait, elle, 0,9%.

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