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L'Europe termine dans le vert, calme à Wall Street après Thanksgiving

Les bourses européennes ont clôturé en légère hausse ce vendredi, les investisseurs prenant note du rebond, en ligne avec les attentes, de l'inflation en zone euro en novembre. La Bourse de New York évolue elle aussi dans le vert lors d'une séance qui se terminera à 19h.
  • Elior salué, BAE Systems sanctionné

    À Paris, Elior a bondi de 6% après un relèvement de la recommandation de JPMorgan à "surpondérer" contre "neutre". Les analystes de la banque américaine jugent que le groupe français de restauration collective est bien positionné pour réussir sa restructuration, après plusieurs années difficiles.

    De son côté, lanterne rouge du Stoxx 600, BAE Systems a reculé de 5,46% après l'abaissement du conseil de Bofa Global Research à "sous-performance" contre "neutre".

  • L'Europe clôture en hausse après les données sur l'inflation

    Les bourses européennes ont terminé en hausse à l'issue d'un mois de novembre marqué par les incertitudes géopolitiques, les menaces de guerre commerciale et les turbulences politiques. À Paris, le CAC 40 a terminé en hausse de 0,78% à 7.23,11 points. Le Dax allemand a également avancé de 1,04%, tandis qu'à Londres, le Footsie britannique a fermé quasi-stable, en hausse de 0,07%. L'indice EuroStoxx 50 a grimpé de 1,04%, le FTSEurofirst 300 de 0,63% et le Stoxx 600 de 0,58%.

    L'indice français du CAC 40 a livré l'une des pires performances du mois, plombé par l'incertitude sur le sort du gouvernement de Michel Barnier. "Bien que le stress du marché français ne gagne pas la région, il demeure un signal peu encourageant pour le sentiment à l'égard de la zone euro", ont déclaré des analystes chez Barclays. Le plupart des marchés européens terminent toutefois la journée sur une note positive, les investisseurs digérant les dernières données sur l'inflation en zone euro, qui amènent la hausse des prix à un chiffre proche de la cible des 2% privilégiée par la Banque centrale européenne.

    Le Footsie britannique est le seul à ne pas profiter de ce renversement de situation, l'enthousiasme des traders n'ayant pu compenser la baisse du secteur de la défense, plombé par deux abaissements de recommandation sur BAE Systems et Land Qinetiq

  • Le Bel 20 termine en légère hausse

    L'indice phare de la Bourse de Bruxelles a clôturé en hausse de 0,25% à 4.227,31 points. Il a été soutenu par Umicore (+1,80%), UCB (+1,59%) et WDP (+1,36%).

    À l'inverse, Azelis  et argenx ont lâché 0,7%.

  • Europe | Closing Bell

    Bel 20: +0,25%

    FTSE 100: +0,08%

    DAX: +1,04%

    CAC 40: +0,78%

  • Le bitcoin remonte

    Le bitcoin s'établit à 98.058 dollars (+3,41%).

  • Le yen au plus haut depuis plus d'un mois

    En Asie, la monnaie japonaise bondit ce vendredi, au plus haut depuis plus d'un mois en raison d'un niveau d'inflation plus fort que prévu en novembre laissant deviner une politique monétaire plus restrictive.

    La devise nippone gagne 0,92% face au billet vert, à 150,15 yens pour un dollar et 0,99% par rapport à l'euro.

  • L'euro stable face au dollar

    Sur le marché des changes, l'euro est stable (-0,03%) face au billet vert, à 1,0548 dollar pour un euro.

  • Le pétrole en hausse

    Les cours du pétrole montent ce vendredi, après l'annonce du report de la réunion semestrielle de l'Opep+ laissant supposer des divergences internes, et au troisième jour d'un cessez-le-feu fragile entre Israël et le Hezbollah.

    Le prix du baril de Brent de la mer du Nord reste à l'équilibre (+0,02%) à 73,30 dollars et son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), prend 0,62% à 69,15 dollars.

  • Norma décolle après avoir vendu sa division de gestion de l'eau

    Les titres de l'équipementier Norma Group (+16,58% à Francfort) sont recherchés.

    L'entreprise a annoncé hier soir la vente de la division de gestion de l'eau, pour se recentrer sur son cœur de métier, l'industrie générale et la fourniture automobile.

  • La crise politique française préoccupe les investisseurs

    Un point d'attention aujourd'hui pour les investisseurs est la crise politique autour du budget en France, alors que plane la menace d'une motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier. "Les investisseurs sont de plus en plus préoccupés par les incertitudes entourant la stabilité du gouvernement actuel", note Patrick Munnelly de Tickmill Group.

    Sur le marché obligataire, là où s'échange la dette déjà émise, l'emprunt français sur dix ans est à 2,93%, contre 2,94% la veille en clôture, quand son équivalent allemand s'établit à 2,09%, contre 2,13% jeudi. Dans ce contexte, ce vendredi soir, toute l'attention des investisseurs sera tournée vers l'agence de notation S&P, qui dévoilera sa nouvelle évaluation de la dette souveraine de la France.

    En mai, l'agence de notation américaine avait abaissé d'un cran la note française, de "AA" à "AA-", avec une perspective stable, réduisant les risques d'une nouvelle dégradation dans l'immédiat.

  • Calme plat sur les bourses mondiales, l'Europe digère calmement des indicateurs

    Les bourses mondiales évoluent dans le calme, au cours d'une fin de semaine tronquée par Thanksgiving aux États-Unis, tandis que l'Europe digère tranquillement des indicateurs économiques globalement conformes aux attentes. À Wall Street, les indices ont ouvert en faible hausse, le Nasdaq prenant 0,20%, le Dow Jones 0,30% et le S&P 500 0,22%. Le volume d'échange aux États-Unis s'annonce très faible, dans la mesure où New York connaît une séance écourtée de trois heures, après être restée fermée hier pour Thanksgiving.

    En Europe, la Bourse de Paris prend 0,16%, Francfort 0,42%, et Milan est stable (+0,01%). Londres perd 0,13%. Les marchés du Vieux Continent ont pris connaissance des PIB du troisième trimestre, en hausse en France de 0,4%, et au Portugal de 0,2%. En Allemagne, première économie de la zone euro, le chômage est resté stable à 6,1% en novembre, malgré un contexte conjoncturel difficile, selon une estimation publiée ce vendredi. Mais l'indicateur le plus scruté a été l'inflation en zone euro, qui a progressé de 0,3 point en novembre, à 2,3% sur un an, poursuivant son rebond entamé en octobre en raison d'un moindre recul de l'énergie.

    Toutefois, "ce chiffre ne devrait pas remettre en question les anticipations de baisse des taux de la BCE", et n'effraie donc pas les marchés, selon Kathleen Brooks, responsable de la recherche économique chez XBT. Hier, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a en effet estimé que "toutes les raisons" étaient "réunies" pour une "réduction" des taux d'intérêt lors de la prochaine réunion des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) le 12 décembre. Par ailleurs, "la BCE devrait réduire ses taux à un rythme beaucoup plus rapide que les États-Unis ou le Royaume-Uni l'année prochain", sur fond d'économie atone, a poursuivi Kathleen Brooks.

  • Applied Therapeutics s'écroule après un revers

    Applied Therapeutics décroche de 75,03% après que la Food and Drug Administration (FDA) a refusé d'approuver son traitement pour une maladie métabolique rare.

  • Wall Street en petite hausse, pleins feux sur le Black Friday

    La Bourse de New York a ouvert en petite hausse pour une session raccourcie alors que les actions liées à la distribution sont en ligne de mire avec le Black Friday qui marque le début de la période des achats pour la saison des fêtes. Le Dow Jones gagne 0,08% à 44.760,05 points et le S&P 500 progresse de 0,09% à 6.003,98 points. Le Nasdaq prend 0,14% à 19.087,47 points.

    La Bourse de Wall Street a connu un mois de novembre particulièrement positif, portée par le "Trump trade" lié à la réélection de l'ancien président et les dernières données, jugées encourageantes, sur l'inflation américaine. Ce vendredi, les investisseurs sont particulièrement concentrés sur les actions liées à la vente au détail, les analystes s'attendant à ce que des millions de consommateurs profitent des réductions du Black Friday.

    La fédération nationale américaine de la vente au détail a déclaré s'attendre à ce qu'environ 85,6 millions de consommateurs se rendent dans les magasins cette année, contre 76 millions l'année dernière.

  • Les marchés US ouvrent dans le vert

    Le Dow Jones prend 0,32%, le Nasdaq 0,12% et le S&P 500 0,19%.

  • BAE Systems chute, BofA signale les risques d'une réduction des dépenses de défense sous l'impulsion de Musk

    L'action BAE Systems   subit sa plus forte baisse en deux mois, Bank of America ayant abaissé la note du fabricant britannique d'équipements de défense en raison du risque de réductions potentielles des dépenses du gouvernement américain supervisées par Elon Musk. "Nous voyons une incertitude croissante autour de l'impact du Département de l'efficacité gouvernementale (DOGE) sur le budget américain ".

    Les États-Unis sont le plus grand marché de BAE, représentant 10,7 milliards de livres (13,6 milliards de dollars) de ventes au cours de l'exercice 2023, soit environ 46 % du chiffre d'affaires du groupe. Cependant, "DOGE pourrait entraîner des changements de contrat", écrit Bank of America.

  • Selon S&P, les droits de douane de Donald Trump pourraient réduire de 17% les bénéfices des constructeurs automobiles

    Les constructeurs automobiles européens et américains devraient perdre jusqu'à 17% de leurs bénéfices annuels combinés si les États-Unis imposent des droits de douane sur les importations en provenance d'Europe, du Mexique et du Canada, a déclaré l'agence de notation Standard & Poor's Global Ratings (S&P Global).

    Les constructeurs haut de gamme Volvo   et Jaguar Land Rover, qui produisent principalement en Europe, et les groupes General Motors   et Stellantis  , qui assemblent des volumes importants de voitures au Mexique et au Canada, sont les plus exposés à la menace de tarifs douaniers accrus, selon S&P.

    "Les mesures d'atténuation rendront gérables des tarifs potentiellement plus élevés", souligne l'agence de notation. Cependant, S&P ajoute que les effets combinés des tarifs, d'une réglementation plus stricte en matière de CO2 en Europe à partir de 2025 et de la pression due à une concurrence accrue en Chine et en Europe pourraient accroître le risque de déclassement.

    "Des changements de notation pourraient se produire si les tarifs douaniers s'ajoutent à d'autres vents contraires à l'horizon 2025."

    Standard & Poor's Global Ratings
  • Les principales valeurs à suivre à Wall Street

    * MICROSOFT - La FTC, la Commission fédérale du commerce des États-Unis, a ouvert une vaste enquête concurrentielle sur Microsoft, notamment sur ses activités de licences de logiciels et d'informatique dématérialisée, a-t-on appris, mercredi, d'une source au fait du dossier.

    * AMAZON a développé une nouvelle intelligence artificielle (IA) générative qui peut traiter des images, des vidéos et du texte, afin d'être moins dépendant de la startup d'IA Anthropic, a rapporté The Information mercredi. Par ailleurs, le géant du commerce en ligne travaille avec Telefonica Germany sur un projet pilote visant à tester les technologies quantiques sur le réseau mobile de l'opérateur télécoms, ont déclaré les dirigeants des deux groupes.

    * CITIGROUP est sur le point de se séparer de sa banque de détail mexicaine Banamex, a révélé le Wall Street Journal ce vendredi.

  • Wall Street vue dans le vert à l'ouverture

    Wall Street est attendue en territoire positif après le congé de Thanksgiving, tandis que les bourses européennes digèrent calmement des indicateurs économiques pour la zone euro, globalement conformes à leurs anticipations

    → Les contrats à terme des trois principaux indices américains laissaient présager d'une ouverture orientée à la hausse: le Nasdaq prenait 0,25%, le Dow Jones 0,30% et le S&P 500 0,26%.

  • L'or a connu son pire mois depuis plus d'un an

    Le prix de l'or a chuté en novembre, enregistrant ainsi la plus forte baisse d'un mois sur l'autre depuis septembre 2023.

    Cette baisse est principalement due à la hausse du dollar suite à la victoire électorale de Donald Trump. Une hausse du dollar entraîne souvent une baisse du prix de l'or, qui est libellé en dollars. En effet, le métal précieux devient alors plus cher pour les acheteurs non américains.

    Le dollar s'est raffermi, car les investisseurs s'attendent à ce que les politiques du président américain élu Donald Trump stimulent l'inflation. En conséquence, les taux d'intérêt américains resteront relativement élevés, ce qui rend l'or moins attractif par rapport aux liquidités et aux obligations. L'or reste toutefois 30% plus cher qu'au début de l'année.

  • Selon la banque centrale russe, les sanctions américaines ont provoqué la volatilité du marché des devises

    La dernière série de sanctions américaines contre les institutions financières russes a provoqué de la volatilité sur le marché des changes russe, mais le taux de change du rouble sera déterminé par les fondamentaux à moyen et long terme, a déclaré la banque centrale russe.

    "Comme l'ont montré les précédents épisodes de sanctions, des problèmes d'infrastructure se posent, compliquant les flux d'exportation et d'importation. Néanmoins, à moyen et long terme, la dynamique du taux de change est déterminée par des facteurs fondamentaux", estime l'autorité monétaire dans son rapport sur la stabilité financière.

    La banque centrale a également recommandé aux banques commerciales de réduire leurs actifs en devises étrangères, principalement en yuans chinois, avertissant qu'un excès de ces actifs pourrait entraîner une volatilité accrue sur le marché.

  • JPMorgan salue la restructuration d'Elior

    Elior   monte en bourse après un relèvement de recommandation par JPMorgan, les analystes jugeant que le groupe français de restauration collective est bien positionné pour réussir sa restructuration, après plusieurs années difficiles.

    "Alors qu'à court terme, Elior reste sélective et prévoit de donner la priorité aux nouveaux contrats dont la rentabilité est supérieure à la moyenne, la prochaine étape consistera à l'amélioration de la dynamique globale des contrats, qui est à la traîne par rapport à ses pairs depuis un certain temps", prévoient les analystes.

    JPMorgan anticipe également que la rentabilité d'Elior devrait revenir à son niveau d'avant la crise du Covid-19 d'ici à 2027, le groupe visant une marge d'ebita cible de 3,8%.

  • Baisse légère du pétrole à cause des incertitudes de l'Opep+

    Les cours du pétrole baissent légèrement, après l'annonce du report de la réunion semestrielle de l'Opep+ jeudi, laissant supposer des divergences internes, et au troisième jour d'un cessez-le-feu fragile entre Israël et le Hezbollah.

    Le consensus des analystes s'aligne encore sur un maintien des coupes volontaires supplémentaires de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de leurs alliés, mais le report de la réunion a instillé l'idée qu'"une décision choc" visant à augmenter la production "dans une guerre des prix pour défendre sa part de marché mondiale" était encore possible, raconte Han Tan, analyste chez Exinity.

    Certains pays, comme les Émirats arabes unis et le Kazakhstan, aimeraient développer de nouveaux projets pétroliers et mettent la pression pour produire plus.

  • L'Allemagne chercherait à se doter de quatre sous-marins pour 4,7 milliards d'euros

    Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, souhaite acheter quatre sous-marins dans le cadre d'une opération de plus de 4,7 milliards d'euros, qui doit être soumise à l'approbation d'une commission parlementaire, ont rapporté deux sources à Reuters.

    Le ministère juge l'acquisition des sous-marins nécessaire afin que l'Allemagne se conforme aux nouvelles exigences de l'Otan pour une meilleure protection du flanc nord de l'Alliance, selon le magazine d'information Der Spiegel, qui a consulté les documents transmis à la commission parlementaire. Der Spiegel a précisé que le ministère cherchait à acquérir quatre sous-marins supplémentaires de type U212CD, fabriqués par Thyssenkrupp Marine Systems  .

  • La Banque d'Angleterre met en garde contre les risques liés à l'augmentation des barrières commerciales mondiales

    La Banque d'Angleterre a prévenu que la hausse des barrières commerciales pourrait frapper la croissance mondiale et nourrir l'incertitude sur l'inflation, ce qui pourrait provoquer de la volatilité sur les marchés financiers.

    Sans faire spécifiquement référence à la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine, la BoE a déclaré que le système financier pourrait également être touché par une perturbation des flux de capitaux transfrontaliers et une capacité réduite à diversifier les risques. "Une réduction du degré de coopération politique internationale pourrait entraver les progrès des autorités dans l'amélioration de la résilience du système financier et de sa capacité à absorber les chocs futurs", a déclaré la BoE dans un rapport semestriel sur le système financier.

    Si les ménages, les entreprises et les banques britanniques semblent en bonne santé, le secteur financier du pays est confronté à des risques qui sont "particulièrement pertinents" compte tenu de l'ouverture de l'économie britannique.

  • Le conflit entre les syndicats et Volkswagen s'intensifie, des grèves possibles en décembre

    Des grèves chez Volkswagen   à partir de début décembre sont "possibles et même nécessaires", a déclaré le syndicat IG Metall, alors que le conflit entre les syndicats et la direction au sujet des licenciements et des fermetures d'usines s'intensifie.

    Des grèves dites d'avertissement, généralement de quelques heures, dans les usines allemandes du constructeur automobile devraient avoir lieu dès lundi, ont indiqué des personnes au fait du dossier, ce qui marquerait les premiers arrêts de travail à grande échelle pour le constructeur automobile depuis 2018.

    Volkswagen a réclamé une baisse de 10% des salaires, arguant d'un besoin urgent de réduire ses coûts et d'augmenter ses bénéfices pour rester compétitif et défendre ses parts de marché face à la concurrence des entreprises chinoises et à la baisse de la demande de voitures en Europe.

  • Zone euro: l'inflation rebondit, comme attendu, à 2,3% en novembre

    L'inflation en zone euro a progressé en ligne avec le consensus en novembre, selon des données préliminaires publiées par Eurostat ce vendredi. L'indice des prix à la consommation calculé aux normes européenne (IPCH) a augmenté de 2,3% sur un an ce mois-ci dans les 20 pays partageant la monnaie européenne, en ligne avec le consensus et après 2,0% en octobre.  

    En excluant les éléments les plus volatils que sont les produits alimentaires non transformés et l'énergie, l'inflation s'est établie à 2,8% en novembre, comme attendu par le consensus et après 2,7% en octobre. Le rythme de croissance d'une mesure plus étroite de la hausse des prix, qui exclut alimentation, énergie, alcool et tabac, est demeuré stable à 2,7%, contre 2,8% anticipé par le consensus.

  • Allemagne: le taux de chômage stable en novembre, à 6,1%

    Le taux de chômage en Allemagne est resté stable à 6,1% en novembre, avec une augmentation du nombre de chômeurs bien inférieure aux attentes, malgré un contexte économique difficile. Le nombre de personnes sans emploi a augmenté de 7.000 sur un mois, bien moins que les 20.000 attendus par le consensus sondé par Facset, selon des données corrigées des variations saisonnières (CVS) publiées par l'Agence pour l'emploi.

    "La faiblesse de l'économie continue de peser sur le marché du travail", a néanmoins commenté la présidente de l'agence, Andrea Nahles. 

  • L'euro sur le point de signer son pire mois en plus d'un an

    La monnaie unique est bien partie pour enregistrer son pire mois depuis plus d’un an, plombée par la perspective que les droits de douane américains pèsent sur l'économie déjà malmenée de la zone euro.

    L’euro est en baisse d'environ 3% en novembre, à 1,0575 dollar, soit un niveau très proche d'un plus bas de deux ans atteint au début du mois. Il s'agit de la plus forte baisse mensuelle depuis mai 2023. 

    La monnaie européenne a perdu la faveur des investisseurs, qui craignent que l'économie du Vieux Continent souffre si le président américain élu Donald Trump impose des droits de douane sur les importations américaines, ce qui pourrait conduire les décideurs politiques à réduire les taux d'intérêt de manière plus agressive. Les signes de stagnation de la croissance et les troubles politiques en Allemagne et en France, les deux plus grandes économies du bloc, ont également contribué à la vente. 

    "L'Europe fait désormais l'objet d'un consensus à la baisse", estime Luca Paolini, analyste chez Pictet Asset Management. "Il y a une fragmentation des politiques, une croissance très faible et tous les risques liés à la Russie et à l'Ukraine."    

  • Les anticipations d'inflation des consommateurs remontent légèrement, selon la BCE

    Les anticipations d'inflation des consommateurs en zone euro pour l'année ont légèrement augmenté en octobre et sont restées stables pour les trois années à venir, selon une enquête mensuelle de la Banque centrale européenne (BCE) publiée ce vendredi.  

    La prévision médiane d'inflation pour les 12 prochains mois a augmenté à 2,5%, contre 2,4% précédemment, tandis que celle à trois ans est restée stable, à 2,1%. La BCE a un objectif d'inflation de 2%.  

    Les consommateurs sont toutefois devenus plus pessimistes en ce qui concerne la croissance de l'activité économique: la prévision pour les 12 prochains mois est tombée à -1,1%, contre -0,9% en septembre. 

  • Kepler réduit son objectif de cours pour Montea

    Nous venons de parler du relèvement de la recommandation de Kepler pour WDP, mais la maison de courtage indique qu'elle a également abaissé son objectif de cours pour son homologue de l'immobilier logistique Montea . L'objectif de cours passe de 83 à 73 euros, tandis que la recommandation à "conserver" reste intacte.

    "Nous préférons WDP à Montea parce que le premier titre s'est moins bien comporté sur le marché boursier et qu'il est donc plus facile de rebondir."

    Kepler Chevreux

    L'objectif de cours inférieur pour Montea découle principalement de l'augmentation du nombre d'actions et d'une estimation plus élevée du coût du capital, selon Kepler. "Le point de vue sur la croissance reste intact", a indiqué la maison de courtage.

    Montea évolue proche de l'équilibre ce vendredi, à 67,1 euros.

  • Plus de détails sur l'inflation en France

    Les prix à la consommation ont augmenté de 1,3% en France en novembre sur un an, selon une estimation provisoire de l'Insee, après 1,2% en octobre, une "quasi-stabilité" selon l'Institut. Toujours selon ces estimations provisoires, sur un mois, les prix à la consommation ont légèrement baissé de 0,1% en novembre, contre une hausse de 0,3% le mois précédent.  

    Sur un an, l'Insee explique que l'augmentation des prix à la consommation serait due à un "ralentissement des prix de l'alimentation compensé par une accélération des prix des services", et une "baisse moins marquée des prix de l'énergie". En novembre, la baisse des prix s'expliquerait par la diminution des prix des services, notamment des transports, précise l'Insee.

    Les prix de l'alimentation et des produits manufacturés seraient, en revanche, stables par rapport à octobre, mais "ceux de l'énergie et du tabac seraient en légère hausse en novembre", peut-on encore lire. L'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui permet les comparaisons entre pays européens, augmente, pour sa part, de 1,7% en novembre, après 1,6 % en octobre sur un an. Et diminuerait de 0,1% en novembre, après +0.3 % en octobre. 

  • Kepler place WDP sur la liste d'achat

    Kepler relève sa recommandation sur l'acteur de l'immobilier logistique WDP  de "conserver" à "acheter" et maintient l'objectif de cours à 24 euros. "Nous avons fait preuve de prudence après les résultats d'il y a un mois", a déclaré la maison de courtage. "Nous étions préoccupés par le fait que le sentiment était toujours négatif". 

    Il explique que l'action a chuté de 5% depuis lors et que WDP a réalisé une performance inférieure à la moyenne au sein de l'indice EPRA (jauge immobilière). Les analystes prévoient une croissance des bénéfices de 6% l'année prochaine. "La société dispose d'une puissance financière d'un milliard d'euros. Cela lui donne une marge de manœuvre pour se développer".

    L'action WDP gagne 1,8%, à un peu plus de 21 euros, à la Bourse de Bruxelles. 

  • KBC Securities sur Elia

    Wim Lewi, analyste chez KBC Securities, réagit à la hausse des prévisions chez Elia . "Ceci est principalement dû à la baisse des coûts", explique-t-il. "Les perspectives d'investissement sont restées inchangées (4,7 milliards d'euros), mais ont été déplacées de 300 millions d'euros vers la division allemande 50Hz. Là, le rendement des capitaux propres est souvent plus élevé (8 à 10%)".

    "Toutefois, Elia utilise un rendement inférieur (fixé dans la réglementation, NDLR) de 2,6% par rapport à une estimation antérieure de 2,79% dans les prévisions précédentes", a poursuivi Wim Lewi. "Les deux facteurs semblent s'être largement annulés." 

    Il réitère sa recommandation d'achat et son objectif de prix de 124 euros. Ce dernier objectif de prix offre un potentiel de hausse de 41% par rapport au cours de clôture de jeudi. "Le gestionnaire du réseau électrique est confronté à une période d'investissements majeurs. Cela se traduit par une croissance annuelle attendue du bénéfice par action d'environ 8,5% au cours des années 2023-2028. L'expansion des investissements dans les activités régulées combinée à l'ambition de croître dans les activités non régulées nous amène à penser qu'Elia n'est qu'au début d'une trajectoire de croissance impressionnante."

  • L'Europe prudente à l'ouverture avant l'inflation en zone euro

    Les principales bourses européennes évoluent sur une note prudente ce vendredi, en début de séance, les investisseurs se préparant à la publication des chiffres d'inflation en zone euro, cruciaux pour évaluer la trajectoire de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE).

    À Paris, le CAC 40 évolue à l'équilibre vers 9h15. À Londres, le FTSE 100 cède 0,15% et, à Francfort, le Dax recule de 0,17%. L'indice EuroStoxx 50 est en baisse de 0,14% et le Stoxx 600 de 0,06%.

    L'inflation en zone euro pour novembre sera publiée à 11h et devrait s'afficher en progression par rapport à octobre. L'inflation sous-jacente devrait ainsi s'établir à 2,8%, contre 2,7% le mois dernier, mais pourrait surprendre à la baisse: la dynamique des prix en Allemagne, publiée jeudi, a été moins forte que prévu.

    L'inflation en France, calculée aux normes européennes et publiée ce vendredi, s'est affichée en ligne avec le consensus à 1,7%, et sous la cible de 2% fixée par la BCE. Ces indicateurs demeurent essentiels: les baisses de taux de la BCE nécessaires à une reprise de l'activité européenne atone pourraient être contraintes par la persistance de l'inflation. 

  • |Opening bell|

    Amsterdam: -0,20%

    Bruxelles: -0,18%

    Paris: -0,27%

  • Les actionnaires de référence de KBC renouvellent leur accord d'ancrage

    Cera et KBC Ancora ont confirmé avec MRRB et d’Autres Actionnaires Stables, de prolonger, sans modification, leur action de concert sur KBC Groupe pour une nouvelle période de 10 ans. "Nous sommes très heureux d'apprendre cela, car cela assure la stabilité et la continuité de KBC ", a déclaré Johan Thijs, CEO de KBC. 

  • Les valeurs à suivre en Europe

    PLUXEE - L'ancienne division d'avantages aux salariés de Sodexo, a annoncé ce vendredi avoir signé un accord pour acquérir 100% de Benefício Fácil, un fournisseur de solutions de mobilité pour les transports publics brésilien.

    SAINT-GOBAIN a fait savoir jeudi que son conseil avait décidé à l'unanimité de reconduire Benoît Bazin comme président du conseil d'administration et directeur général du groupe.

    AVIVA a contacté les investisseurs de Direct Line, groupe qu'Aviva cherche à racheter, a rapporté le Financial Times jeudi. Cette démarche pourrait ouvrir la voie à une prise de contrôle hostile de Direct Line.

    DELIVERY HERO a déclaré ce vendredi avoir fixé le prix de Talabat, son activité de commande de nourriture au Moyen-Orient, qui doit être introduite en bourse, à 1,60 dirham par action, ce qui permettrait de lever environ 2 milliards de dollars (1,89 milliard d'euros).

  • Inclusio confirme ses prévisions de dividendes

    Inclusio  confirme sa prévision d'un dividende brut d'au moins 0,78 euro pour l'exercice 2024. Par rapport à 2023, cela implique une hausse de 4%. C'est ce qu'a indiqué l'entreprise dans une mise à jour pour les trois premiers trimestres de l'année.

    Au cours des trois premiers trimestres de l'année, la société a vu ses revenus locatifs augmenter de 14%, pour atteindre 11,2 millions d'euros. Par action, le bénéfice EPRA s'est élevé à 0,73 euro. Le taux d'occupation était de 99,2%, tandis que le taux d'endettement était d'environ 42%.

  • À suivre: l'inflation dans la zone euro

    Les prix à la consommation de ce mois-ci pourraient être déterminants pour les taux d'intérêt. Ce vendredi, Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne, doit dévoiler les chiffres officiels de l'inflation de novembre en zone euro. Les économistes s'attendent à voir celle-ci rebondir pour retrouver son niveau de l'été dernier.

    LIRE PLUS | L'inflation validerait une petite baisse de taux de la BCE

    ©Getty Images
  • L'Europe vue en baisse avant de nouveaux indicateurs

    Les principales bourses européennes sont attendues en recul à l'ouverture ce vendredi, les investisseurs se positionnant avec prudence pour de nouveaux indicateurs. Les contrats à terme suggèrent une ouverture en repli de 0,07% pour le CAC 40 parisien, contre une hausse de 0,1% pour le FTSE à Londres, un déclin de 0,06% pour le Dax à Francfort et de 0,06% pour l'EuroStoxx 50.

    De nombreux indicateurs sont attendus au cours de la séance en zone euro, dont l'inflation en France et pour le bloc.

  • Elia relève ses prévisions

    Le gestionnaire de réseau d'électricité, Elia  revoit à la hausse ses prévisions de rendement ajusté des capitaux propres pour 2024. L'entreprise estime que ce chiffre se situe désormais dans la partie supérieure de la fourchette de "7 à 8%", alors qu'elle visait auparavant la partie supérieure de la fourchette "6 à 7%". Elia compte toujours sur 4,7 milliards d'euros d'investissements cette année et voit maintenant le bénéfice net dans le haut de la fourchette de "355 à 395 millions d'euros".

    7-8%
    ROE ajusté attendu chez Elia
    Elia attend un rendement ajusté des capitaux propres de 7% à 8% en 2024.

    "En Belgique, nous visons un bénéfice net de l'ordre de 200 à 220 millions d'euros", ajoute l'entreprise dans son communiqué. Pour ce faire, elle tient compte d’un OLO belge à 10 ans situé aux alentours des 3% pour l’année. En Allemagne, le résultat net devrait se situer dans le haut de la fourchette "260 à 290 millions d'euros", en comptant sur un rendement de base de 2,6%. 

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  • Le yen bondit, la Banque du Japon dans le radar

    La monnaie japonaise a de nouveau grimpé fortement face au billet vert, se hissant brièvement au-dessus de la barre symbolique des 150 yens pour un dollar pour la première fois depuis mi-octobre. Vers 7h, elle s'échangeait à 150,16 yens pour un dollar (+0,95%), contre plus de 155 yens en fin de semaine dernière.  

    La devise nippone avait bien grimpé en début de semaine, profitant de son statut de valeur refuge sur fond de regain des incertitudes économiques après l'annonce, par le président élu américain Donald Trump, de taxes douanières prohibitives visant Chine, Mexique et Canada.  

    Mais surtout, le yen profite des attentes de plus en plus grandes de voir la banque centrale japonaise (BoJ) remonter à nouveaux ses taux mi-décembre, après les avoir déjà relevés à deux reprises cette année, mettant ainsi fin à de longues années de taux quasi-nuls voire négatifs. 

    Dans le même temps, à la Bourse de Tokyo, l'indice vedette Nikkei perdait 0,4%, et l'indice élargi Topix 0,11%. 

  • L'espoir de plus de stimulus propulse le marché boursier chinois

    Bonjour! Bienvenue dans ce live blog du vendredi 29 novembre. Normalement, nous commençons par un regard sur Wall Street, mais les marchés boursiers y sont restés fermés hier soir en raison de la Thanksgiving. Aujourd'hui, à l'occasion du Black Friday, la Bourse de New York est ouverte pendant une demi-journée.

    Nous nous intéressons donc aux marchés asiatiques. Les indices chinois rebondissent, alors que les espoirs de relance économique augmentent. Le gouvernement tiendra une importante réunion politique à ce sujet en décembre.

    ©REUTERS


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