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Pour Goldman Sachs, le déclin obligataire va empirer

  • 13 septembre 2016 14:16
 © Bloomberg

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La banque d'affaires américaine avance trois arguments pour expliquer pourquoi, selon elle, les investisseurs vont se détourner de cette classe d'actif.

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Le récente déroute constatée sur le marché obligataire avec une hausse de 15 points de base du benchmark américain à 10 ans provoquée par un courant vendeur de ces actifs devrait se poursuivre. C’est du moins l’avis de Francesco Garzarelli un responsable de la recherche chez Goldman Sachs.

La banque d’affaires table désormais sur un rendement de 2% pour l’obligation US à 10 ans d’ici le début de 2017, soit 32 points de base de plus que le niveau actuel. Cette prévision va à l’encontre du consensus des analystes qui, avant l’agitation qui a frappé ce marché dernièrement, tablait sur de nouveaux plus bas.

Voici les trois raisons avancées par la banque d’affaires pour justifier son point de vue.

1. La forte baisse des rendements suite au réferendum sur le Brexit n’a pas été justifiée par un ralentissement économique qui d’habitude précipite les investisseurs vers la sécurité des obligations d’état. Pour sa part, Goldman Sachs s’attend à une reprise de l’activité économique dans les marchés développés, une perspective que le marché sous-estime selon elle.

2. L’influence de l’assouplissement monétaire s’érode. Les programme de rachat d’obligations par les banques centrales ont aidé à comprimer les rendements sur les dettes souveraines mais cet effet est en train de s’amenuiser. Francesco Garzarelli illustre son propos avec la forte baisse des rendements sur le très long terme qui a engendré des coûts et des distorsions contrebalançant les bénéfices économiques de taux réels plus bas.

3. A côté des programmes d’assouplissements monétaires mis en place par les banques centrales, les investisseurs attendent désormais des mesures des gouvernements afin de relancer la croissance économique. L’attente de mesures fiscales s’est accrue en Europe et au Japon et cela en dépit des déficits budgétaires.

 

Source: Bloomberg

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