82% des Belges ont une assurance incendie, 76% une assurance hospitalisation, 75% une assurance auto, 44% une assurance dépannage et 26% une omnium. Cela peut paraître logique dans la mesure où ces assurances sont obligatoires ou fortement recommandées, révèle une enquête menée auprès d'un millier de personnes par Indiville pour le compte de NN. 26% ont une assurance voyage et 16% une assurance annulation, sans doute moins indispensables. Mais finalement, tout cela est assez normal et relève d’une bonne gestion du risque.
Vulnérabilité financière
Pourtant, lorsqu’on demande à nos compatriotes ce qui compte le plus pour eux, c’est la famille qui arrive largement en tête, bien avant le bonheur et la santé, souligne le communiqué de l'assureur. Ce contraste entre les priorités affichées par les Belges et les dispositions qu'ils prennent pour les protéger est très étonnant.
L’assurance décès figure en effet en queue de peloton: à peine un Belge sur dix (9%) est assuré contre les conséquences financières que son décès représenteraient pour sa famille. Pourtant, 54% déclarent que ses proches seraient vulnérables si il/elle venait à décéder. Ce sentiment inquiétant est encore plus net dans la tranche des 35-49 ans (65%) et, évidemment, dans les familles monoparentales (79%). Or, un Belge sur dix meurt effectivement avant l’âge de la retraite. " On peut dès lors se demander si ce sont les bonnes assurances qui sont obligatoires ", observe Jean Van Autreve, CEO de NN, dans le communiqué.
"On peut se demander si ce sont les bonnes assurances qui sont obligatoires."
Méconnaissance
Il faut dire que rares sont ceux qui maîtrisent le sujet. Plus de la moitié des Belges déclarent ne pas connaître l’assurance décès, et nombreux sont ceux qui la confondent avec l’assurance obsèques (qui prend en charge les frais des funérailles) et surestiment largement la prime à payer.
20% avouent en outre n’avoir jamais pensé à la mort et seuls 17% ont rédigé un testament.
Quel capital devriez-vous assurer?
Calculez-le vous-même en utilisant la formule suivante qui compte trois données.
- Votre revenu futur: votre salaire mensuel net x 12 mois x le nombre d’années à protéger
- Les coûts liés à votre décès : frais de funérailles + droits de succession
- Le capital supplémentaire que vous souhaitez laisser à vos proches.
Prenons le cas de Julie, 40 ans, qui gagne 2.000
euros nets par mois.
Elle veut protéger ses proches pendant 10 ans : le capital à assurer est
de 2.000€ x 12 mois x 10 ans
Coût des funérailles : environ 3.500 euros
Droits de succession : 10.000 euros
Capital qu'elle souhaite laisser à son fils: 45.000 euros
Pour assurer ce capital total de 308.000 euros, elle devra payer une prime
mensuelle de 21,07 euros.
Insouciance ou tabou…Cela mérite en tout cas un petit update. "L’assurance décès garantit le versement d’un montant à un bénéficiaire de votre choix (en général votre partenaire, vos enfants) si vous décédez avant la date de fin du contrat. La durée et le montant assurée sont fonction de la situation personnelle ", rappelle le communiqué. Soucieuse de sensibiliser le public à cette thématique et de l’inciter à la réflexion, NN lance aujourd’hui une campagne avec le slogan "J’aime j’aime ta vie".