L'année dernière, 5.248 conducteurs ont dû payer une amende à cause d'une mauvaise utilisation ou d'une défectuosité de leurs phares.
Un peu moins de la moitié de ces infractions (2.098) ont été adressées à des automobilistes qui n'utilisaient pas leurs phares avant ou arrière après la tombée de la nuit, selon des chiffres de la police fédérale relayés par Sudpresse.
Quelque 1.095 conducteurs ont été sanctionnés parce qu'ils employaient leurs feux de route au lieu des feux de croisement.
La troisième cause de verbalisation (601) est le mauvais usage, également par temps de pluie, du phare antibrouillard. Les autres motifs de verbalisations sont moins fréquents comme l'emploi de phares non-réglementaires (347).
"Nous ne comptabilisons pas les avertissements adressés aux automobilistes parce que l'un de leurs phares est cassé", précise la police.
Contrôle technique
Un véhicule sur cinq est refusé au contrôle technique à cause de ses phares, indique de son côté l'Institut belge pour la sécurité routière. Des feux de croisement mal réglés constituent la première source de certificats rouge avec une validité réduite à 15 jours.
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Vérifier ses phares, c’est éviter une amende. Mais vérifier régulièrement la pression de ses pneus, c’est économiser 300 euros par an, selon Test-Achats. "Avec une pression trop basse, vos pneus s’usent plus rapidement, votre tenue de route se réduit et vous augmentez la distance de freinage et le risque de crevaison", explique le groupe de défense des consommateurs.
"De plus, vous augmentez sensiblement votre consommation, ce qui est mauvais pour vos finances et pour l’environnement."
Idéalement, cette pression devrait être vérifiée au moins une fois par mois … et pas seulement lors de l’entretien annuel du véhicule.
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