Un test pour détecter 1.200 maladies chez un enfant
À partir d'octobre, les huit centres de génétique du pays (quatre francophones, quatre néerlandophones) proposeront aux personnes désirant enfanter de se soumettre à un test afin d'évaluer le risque que leur futur bébé souffre d'une maladie rare. Contre la somme de 1.000 euros, 1.200 affections pourront être détectées.
"Grâce au test, les futurs parents pourront mieux estimer les risques que leur enfant souffre d'une maladie grave. Ils pourront ainsi réduire la souffrance", selon les explications, dans le journal De Morgen, d’Elfride De Baere, à la tête de la clinique du centre génétique de l'UZ Gent.
Ce test fera partie dans un premier temps d'un projet pilote à petite échelle. "Certains ne pourront pas se le permettre. Mais un remboursement est hélas impossible", a-t-elle ajouté. Elle souligne par ailleurs que le test n'offre aucune garantie que l'enfant soit en bonne santé.
Hausse des salaires pour les ouvriers du transport de marchandises et logistique
Les salaires réels et barémiques ainsi que la prime d'ancienneté des ouvriers du secteur transport de marchandises et de la logistique augmenteront de 1,1% à partir du 1er octobre. Cette augmentation salariale concerne le personnel roulant, non roulant et de garage.
Les partenaires sociaux se sont par ailleurs engagés à poursuivre et intensifier la lutte contre le dumping social, ainsi qu'à soutenir le développement de lieux de repos sécurisés et confortables pour les chauffeurs.
Le nouveau sac bleu débarque en province de Namur et à Héron
L'intercommunale BEP Environnement ouvre la danse en Wallonie et introduit le nouveau sac bleu, dès le 1er octobre, en province de Namur. La ville de Héron (province de Liège) embraie également. Pots de yaourt, raviers de beurre, barquettes en plastique de fromage ou encore films en plastique pourront désormais finir dans ces sacs PMC "élargis". Jusqu'ici, seuls les bouteilles et flacons en plastique, les emballages métalliques et les cartons à boissons y étaient autorisés.
Les anciens sacs restent valables indéfiniment. Les citoyens pourront donc les proposer à la collecte, en y ajoutant les nouveaux emballages en plastique admis à partir du 1er octobre. Le prix du rouleau reste lui inchangé.
Report du statut officiel pour les aidants proches
Le dossier d'un statut officiel pour les aidants proches, dont l'application avait été annoncée au 1er octobre, est reporté, déplore mercredi dans un communiqué l'ASBL Aidants proches. Du côté du cabinet de la ministre fédérale de la Santé Maggie De Block, on assure que s'il accuse du retard, le projet "n'est pas aux oubliettes". Chaque année, 800.000 Belges ont besoin de soins informels.
Les travailleurs qui assurent les soins les plus lourds pourront recourir à un congé pour assistance médicale, avait annoncé en juin dernier Maggie De Block. Le statut donne la possibilité d'être actif comme aidant proche pour celui qui est absent du travail depuis longtemps et reçoit une indemnité de maladie. Pour les aidants proches reconnus, le congé à temps plein pour assistance médicale sera étendu de 12 à 18 mois. Le nouveau statut allègera également la charge administrative.
Mais deux arrêtés royaux sont encore nécessaires pour la mise en œuvre de ce statut: l'un, dépendant du cabinet de la ministre de la Santé, concerne la reconnaissance des aidants proches et l'autre l'extension du congé pour assistance médicale, compétence du ministre fédéral de l'Emploi, Wouter Beke.
"Rien n'a bougé", regrette l'ASBL Aidants proches. "Nous nous sentons trahis. C'est une catastrophe." Un tel statut doit permettre à un proche qui accompagne une personne en perte d'autonomie de se faire reconnaître comme "aidant proche" par sa mutuelle et d'accéder, sous certaines conditions, à un congé rémunéré et assimilé pour la pension, rappelle l'association.
Le dossier accuse effectivement du retard, confirme la porte-parole de la ministre, mais "n'est pas aux oubliettes". Une entrée en vigueur au 1er octobre représentait, dès le départ, "un vrai défi" car une préparation technique sur le terrain, au sein des mutuelles notamment, est aussi requise. Les arrêtés royaux n'ont pas encore été pris mais sont en préparation au niveau administratif. "Ces personnes font un travail formidable, la demande du secteur est légitime et fondée. Le travail n'est pas arrêté", souligne le cabinet de Maggie De Block.
→ Lire aussi : Statut et congé rémunéré pour les aidants proches
La pension à mi-temps, ce n'est pas pour tout de suite
Après avoir été reportée de trois mois "pour raisons techniques", au 1er octobre, la pension à mi-temps qui avait été votée en Commission n'a finalement pas été adoptée par le parlement. La mesure est donc suspendue et pourrait passer aux oubliettes si le futur gouvernement ne la reprend pas à son compte.
Les travailleurs qui souhaitent lever le pied en fin de carrière à des conditions avantageuse peuvent toutefois opter, en attendant, pour un crédit-temps (à mi-temps ou à 4/5e).
Visa électronique pour entrer en Nouvelle-Zélande
À partir du 1er octobre, les touristes qui se rendent en Nouvelle-Zélande (ou qui transitent par le pays) devront disposer d’un visa avant leur arrivée : le NZeTA (New Zealand Electronic Travel Authority). Celui-ci peut être demandé via le site officiel de l’immigration en Nouvelle-Zélande ou via l’application NZeta (iOS ou Android).
Opter pour cette deuxième solution coûte moins cher. En effet, les demandes effectués via le site coûtent 12 dollars néo-zélandais (6,90 euros) alors que celles effectuées via l’app reviennent à 9 NZD (5,15 euros).
Notez que depuis le 1er juillet, les touristes qui foulent le sol de la Nouvelle-Zélande doivent déjà s’acquitter d’une taxe ("International Visitor Conservation and Tourism Levy" ou IVL) de 35 NZD (20 euros) pour contribuer à la protection de l’environnement et au développement des infrastructures dédiées au tourisme.
→ Bon à savoir: si vous payez les deux en même temps, l’IVL et le NZeTA, alors la facture ne sera que de 35 NZD.
[Suivez Caroline Sury sur Twitter en cliquant ici]